Selon une source sécuritaire malienne cité par l’AFP, des assaillants sont rentrés dans l’enceinte de l’hôtel vers 7 heures du matin (heure locale) à bord d’une voiture munie d’une plaque diplomatique. Le propriétaire de l’établissement, cité par Jeune Afrique, affirme pour sa part l’attaque a été menée par «trois individus lourdement armés».
Le nombre d’assaillants reste incertain. D’après Reuters, une dizaine d’hommes armés sont entrés en début de matinée dans le bâtiment en tirant et en criant «Allahu Akbar».
Une importante prise d’otages est en cours au Radisson Blu Hotel de Bamako. Des tirs d’armes automatiques ont été entendus dans ce grand hôtel de la capitale malienne, prisé par une clientèle internationale.
Plusieurs ressortissants étrangers résidaient dans l’hôtel avant l’attaque. Leur nombre et nationalités n’étaient pas connus dans l’immédiat.
Selon la télévision publique malienne, 80 otages ont pour l’instant été libérés de l’hôtel Radisson. «Attaque de l’Hôtel Radisson: les forces spéciales ont lancé l’assaut, les premiers otages libérés, environ 80», indique l’ORTM sur un bandeau défilant.
Air France confirme que douze membres d’équipage, présents dans l’hôtel au moment de la prise d’otages, ont été exfiltrés. Ils sont à présent en sécurité. «Par mesure de précaution, les vols Air France de/vers Bamako de ce vendredi 19 novembre ont été annulés», ajoute la compagnie aérienne.
Cinq des sept employés de la compagnie aérienne turque Turkish Airlines présents dans l’hôtel ont été libérés et les autorités sont en contact avec les deux autres, a annoncé le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu.
Des agents du renseignement malien font «du chambre à chambre» pour libérer les otages retenus à l’hôtel Radisson, selon une source militaire française en contact avec Bamako. Ils sont épaulés par des Américains, membres des forces spéciales et par un Français du Raid qui se trouvait à Bamako.
L’ambassade américaine appelle ses ressortissants à «rester à l’abri».