by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 25 juin 2012 11 h 51 min
Les organisations non gouvernementales (ONG) telles Amnesty international(AI), Human’s Rights Watch (HRW) sont des structures apolitiques, créées pour dénoncer les dérives humanitaires dans le monde, et permettre à la Communauté Internationale d’interpeller les auteurs de celles-ci. Malheureusement, leurs rôles sont de plus en plus dévoyés sous la pression de leurs financiers qui, en général, sont des multinationales et des gouvernements de pays occidentaux. Ceux-ci imposent leur diktat dans les différents conflits selon leurs intérêts. Peut-on accorder du crédit à de telles organisations qui, contre toute attente, deviennent le bras séculier de ces bailleurs de fond qui travaillent pour l’instauration du nouvel ordre mondial?
Le conflit ivoirien déclenché depuis 2002 et qui, malheureusement, se poursuit encore aujourd’hui sous la forme d’une féroce dictature, a montré les limites d’Amnesty International, de Human’s Rigths Watch et autres organisations semblables et corrompues. Plusieurs personnes croyaient naïvement que ces organisations défendaient les droits humains des sans voix, des innocents, des dirigeants dignes vilipendés pour leur esprit patriotique et souverainiste. Ces derniers sont toujours outragés par des superpuissances de ce monde sans cesse en quête de richesses illicites. Le conflit ivoirien a révélé les faces hideuses de ces organisations à la solde des puissances financières et politiques occidentales. Pour soutenir la France de Chirac puis de Sarkozy, et l’aider à amener le Conseil de Sécurité de l’ONU à rédiger des résolutions incendiaires contre le Président Gbagbo, ces ONG se sont lancées, avec des rapports partiaux et parcellaires, dans une campagne de dénigrement systématique. Dans ces rapports tendancieux et volontairement mensongers, elles incriminent l’armée loyaliste dont le rôle est de veiller à l’intégrité du territoire et à la sécurité des populations alors que, la rébellion qui a attaqué le pouvoir en place en égorgeant de hautes personnalités politiques et militaires ainsi que de nombreux civils, considérés comme des pro-Gbagbo, est choyée.
En effet, les rapports farfelus de ces organisations traduisent bien la haine que les puissances occidentales ont contre le Président Laurent Gbagbo et tout dirigeant attaché à l’intérêt des populations nationales. Le but visé était de noyer l’homme Gbagbo pour offrir le pouvoir ivoirien à l’étranger, l’homme de main de ces puissances occidentales. Ainsi, Amnesty international et Human Rigths Watch fermeront-elles les yeux sur les grandes dérives de la rébellion qui a massacré à Bouaké des gendarmes déjà désarmés. On se rappelle aussi les nombreuses fosses communes découvertes à l’ouest et au centre qui n’ont fait l’objet d’aucun rapport de condamnation des auteurs de ces crimes contre l’humanité. C’est au contraire en zone gouvernementale et sous les ouvrages d’art que l’on cherche les charniers pour accuser le camp Gbagbo. Ainsi va le monde des ONG de défense des droits de l’homme.
En 2003, à Marcoussis, la France de Chirac a eu l’outrecuidance d’encenser la rébellion jusqu’à lui donner le nom chatoyant de «Forces Nouvelles» sans que cela ne soit dénoncé par ceux qui se proclament défenseurs des droits humains. C’est pourquoi les tueries affreuses de l’armée française en 2004, les assassinats des militaires ivoiriens par les soldats de l’ONUCI ne feront l’objet d’aucun rapport. Il est bon de rappeler que, suite à la supposée attaque d’un camp militaire français par l’armée ivoirienne à Bouaké et en réponse aux représailles de l’armée française, de nombreux patriotes ivoiriens vont se mobiliser en ville comme en rase campagne pour barrer la route à cette armée expansionniste. C’est alors que les tueurs de Chirac n’hésiteront pas un seul instant à tirer sur ces manifestants aux mains nues depuis l’Ouest montagneux jusqu’à Abidjan faisant de nombreux morts et blessés. Ces ONG resteront silencieuses face à ces atrocités; n’ont-elles pas vu l’image horrible de cette jeune fille dont la tête a été écrabouillée par un obus français? Ces massacres ne sont-il pas des actes condamnables pour ces organisations? Les prises de position ne sont-elles commandées que par les intérêts de leurs bailleurs de fonds?
Les nombreuses organisations se disant humanitaires et pullulant çà et là dans ce pays n’ont pu tirer sur la sonnette d’alarme pour fustiger cette barbarie de l’armée française contre les populations ivoiriennes. Il n’y a donc pas lieu de s’étonner du comportement d’Amnesty International et de Human’s Rights Watch. Ces organisations ne font que pondre des rapports controversés contre les régimes des pays pauvres qui veulent se soustraire de l’emprise des superpuissances occidentales. Désormais, aucune crédibilité ne sera accordée à ces organisations dont le rôle final est de poser les bases de la déstabilisation des pays pauvres par des rapports orientés, traitant les authentiques et dignes dirigeants de ces pays de dictateurs et les marionnettes au service des multinationales, de démocrates. Que c’est malheureux pour des organisations qui se disent humanitaires! Ce qui est encore plus grave, c’est le silence de ces ONG devant les exactions, les viols, les tueries perpétrés par la coalition armée sur les populations ivoiriennes pendant le déroulement du scrutin du second tour de la présidentielle et la guerre post électorale qui a suivi. C’est suite aux monstruosités, de l’armée française, de l’ONUCI, de la rébellion et des nombreux mercenaires Ouest-africains, perpétrées contre les populations de la zone gouvernementale de Côte d’Ivoire (pro-Gbagbo), qu’Amnesty International et Human’s Rigths Watch ont donné, avec hésitation d’ailleurs, de la voix pour accuser, contre toute attente, l’armée régulière d’être à la base de ces exactions. Ces organisations peuvent-elles aller à l’encontre des intérêts de leurs financiers? La réponse est vite trouvée; il faut plaire à ses parrains au détriment des victimes. Tous les viols, les massacres, les violences, les exactions de tous genres de la coalition d’armées vont être attribuées à ceux-là mêmes qui ont été la cible du commando invisible de Soro Guillaume. Pendant l’élection présidentielle de 2010, il est su de tous qu’au nord du pays, les rebelles ont posé, sur les militants FPI et les représentants LMP (pro-Gbagbo) des bureaux de vote, des actes ahurissants qui, normalement annulent les résultats du scrutin dans cette partie du pays. Mais malheureusement, l’ONUCI et la France ont imposé à tous leurs observateurs d’établir des rapports tronqués qui valident ces résultats. On peut alors affirmer que ces ONG sont les co-auteurs des nombreuses tueries commises sur les populations ivoiriennes. Si ces organisations avaient joué leurs rôles humanitaires en dénonçant les exactions du second tour de la présidentielle au nord, elles auraient empêché Choi, représentant du Secrétaire Général de l’ONU, de déverser ses élucubrations certifiant de manière incongrue cette élection tronquée par la France et ses acolytes. Ainsi, aurait été évité le massacre de milliers d’ivoiriens par l’armée française, les soldats de l’ONUCI, la rébellion et les nombreux mercenaires. Non seulement les atrocités ont été perpétrées contre les pro-Gbagbo, mais c’est le Président Gbagbo dont la résidence a été bombardée pendant plusieurs jours par l’armée française et l’ONUCI jusqu’à tuer hommes, femmes et même enfants qui est, contre toute attente, déporté manu militari à la CPI. Pour quelle justice travaillent donc ces organisations? Où étaient AI et HRW, témoins des graves dérives humanitaires occasionnées par la rébellion depuis 2002 dans cette Côte d’Ivoire de Gbagbo et surtout de la participation des casques bleus aux tueries des ivoiriens sur toute l’étendue du territoire avant et pendant la guerre post électorale ?
Les membres de ces organisations ont sciemment masqué ces actes criminels, par leurs rapports et déclarations frelatés à dessein, pour blanchir le pion de la Communauté Internationale.
En Libye, ces organisations dites humanitaires ont adopté le même comportement. L’objectif a été, par des rapports biaisés, de discréditer au maximum le guide libyen aux yeux de l’opinion publique mondiale, pour justifier l’attaque de la Libye et plus grave l’assassinat crapuleux de Kadhafi. C’est ainsi que, Sarkozy le bourreau des ivoiriens, encouragé par le silence coupable des ONG sur ses tueries en Côte d’Ivoire, a pu bénéficier de l’aide de son complice Obama pour mobiliser cette organisation meurtrière l’OTAN, en réalité une Organisation Terroriste d’Asservissement des Nations, et larguer des tonnes de bombes et de missiles sur la Libye, massacrant hommes, femmes, vieillards et enfants. Amnesty International et Human’s Rigths Watch n’ont pas daigné lever le petit doigt devant ces horreurs montrant ainsi que pour ces organisations la mort des pauvres et particulièrement celles des africains n’est d’aucune importance devant les intérêts économiques, financiers et monétaires des pays occidentaux.
En Syrie, ces organisations ont pris partie pour les rebelles armés et soutenus par les puissances politiques et financières occidentales. Comme si le pouvoir de Bachar El Assad était seul à l’origine des tueries en Syrie. Ces organisations ne voient- elles pas les nombreux militaires tués par la rébellion, les explosions de voitures piégées par cette fameuse opposition? Quand on traite d’armée libre une rébellion, on fait l’apologie de la guerre et des massacres des populations. C’est aussi faire preuve de mauvaise foi manifeste. Cette armée-là se dissimule au milieu des soi disant manifestants pour tirer sur l’armée loyaliste d’El Assad, et lorsque celle-ci riposte, on l’affuble de tous les maux.AI et HRW ne pouvaient-elles pas manifester aussi leur désarroi face à l’inactivité du Conseil de Sécurité devant les nombreuses tueries perpétrées par les rebelles syriens?
Les membres de ces organisations dites humanitaires ont-ils vraiment un cœur qui bat pour tous les peuples? Ils ne font qu’aggraver les conflits créés par leurs gouvernants pour semer la misère dans les pays pauvres et profiter du désastre afin d’assouvir leurs besoins insatiables avec le sang des innocentes victimes de leurs complots grossiers. Désormais, ces organisations ne sont plus humanitaires mais plutôt «inhumanitaires». Désormais,les yeux de tous les peuples des pays sous développés se sont ouverts.
En fait, toutes ces organisations jouent le rôle de pompiers après que les pyromanes, leurs financiers, ont mis le feu dans les pays pauvres à partir de rébellions savamment pensées, financées, organisées et entretenues. Amnesty International et Human’s Rights Watch ont ainsi participé à déstabiliser le régime du Président Laurent Gbagbo, lui qui a été victime d’une rébellion, et qui, aujourd’hui, est présenté comme le bourreau par les rapports mensongers de ces organisations. Voilà comment le monde entier baigne dans l’injustice.
Il est vrai que toutes les victimes des guerres suscitées par les occidentaux sont à déplorer mais il convient dans tous les cas d’être juste et impartial. Heureusement qu’il y’a une justice divine à qui personne n’échappera.
Il est encore temps que les organisations aux objectifs humanitaires attachées aux droits de l’homme se ressaisissent et abandonnent leurs accointances avec les hommes politiques occidentaux sournoisement sanguinaires si elles veulent être crédibles auprès des pays pauvres. Elles doivent éviter de salir injustement les dirigeants patriotes des pays pauvres par leurs accusations imaginaires volontairement tronquées. Amnesty International et Human’s Rights Watch ne doivent plus êtres les bras séculiers des puissances occidentales dans leurs désirs de recoloniser leurs anciennes colonies auxquelles elles ont octroyé des indépendances même factices. Faut-il laisser ces puissances occidentales œuvrer par leurs comportements malsains à l’éclatement d’une troisième guerre mondiale qui risque d’emporter toute la planète avec ces nombreuses bombes nucléaires dont disposent même certains pays en développement.
Les observations ci-avant mentionnées sont aussi valables pour beaucoup d’autres organisations qui, comme Amnesty International et Human RIghts Watch, comptent souvent en leur sein des mercenaires, des agents secrets travaillant pour leurs bailleurs de fonds. Il s’agit notamment de: Croix Rouge, Médecins sans frontières, Reporters sans frontières, Children of Africa, Save the children, Radho, HCR, OMS, OX-Fam, Lidho,….qui, pour certaines, ont fait preuve d’un silence coupable et pour d’autres, ont pris fait et cause pour la rébellion dans leurs œuvres de destruction des vies humaines. Voilà l’œuvre de ceux qui prétendent être des organisations de défense des droits humains. Pouaaah!
KOBAZEYRET Laurent
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