Arrestation du capitaine Bley kouassi:La preuve du gros mensonge du régime Ouattara
by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 25 juillet 2013 13 h 50 min
Arrêté le 15 juillet dernier au Niger, puis extradé en Côte d’Ivoire et détenu depuis au secret, le capitaine Bley Kouassi s’était selon certains proches, éloigné de toute activité de subversion contre son pays et commençait une vie nouvelle.
L’affaire fait encore des vagues. La presse Ivoirienne en fait ses choux gras. Les informations se frottent et se contredisent avec souvent la même indifférence. L’histoire, la vraie, celle du capitaine Ble, la voici. Quand il s’exile au Togo à la fin de la crise postélectorale, Bley Kouassi est très malade. Il soufre de divers maux. Très peu parmi ses proches parient sur sa survie. Il aura fallu un an pour que le capitaine se rétablisse, mais encore… En quête d’emploi, l’officier Ivoirien obtient un poste de commercial dans une société de Télécommunications, spécialisée dans la distribution de cartes de recharges dans ce pays d’accueil. Quelques mois plus tard, en décembre 2011, il est affecté au Niger, dans une firme de la même société dénommée la Nigérienne de Service et de Télécommunications (NST). Là bas, Bley Kouassi fait montre de ses qualités de commercial. En moins de trois mois, il est nommé Directeur commercial. Le chiffre d’affaire de la NST grimpe. La boîte engrange d’énormes bénéfices. Ses employeurs en sont ravis. La récompense ne tardera pas. En début d’année 2013, il est à nouveau promu. Cette fois, l’officier est bombardé au post de Directeur d’exploitation. Tout baigne pour Kouassi Bley. Loin des bruits de bottes attentatoires à la sûreté de l’Etat Ivoirien, le capitaine se refait une santé morale, psychologique et financière. Et c’était bien le but. Son éloignement des « zones à risques », répondaient en effet de sa volonté de ne participer à aucun dessein et aucune initiative à l’encontre du pouvoir central d’Abidjan ou de tout autre action nuisible à son pays.
Le Niger répondait bien à ce souci. En effet, le capitane Bley Kouassi était l’unique militaire Ivoirien en exil au Niger. Il possédait selon des informations crédibles, une carte de réfugier délivré par le Haut Commissariat aux Réfugiers (HCR) du Niger Quand a-t-il été mêlé à de tels agissements ? Est-il vraiment mêlé ? Selon des indiscrétions au sein de l’état-major, il n’en est rien. Alassane Ouattara est dans sa dynamique, dans sa peur bleu de faire face à une rébellion, parce qu’un militaire resté dehors a été récupéré par une puissance voulant lui faire la peau, a imaginé un coup en préparation. D’ailleurs, les amis, collègues de service et du corps d’armée du capitaine Bley disent de lui qu’il est un homme de qualité, un homme de devoir et d’un sens républicain très aigu. Son implication ( ?) avéré dans cette autre tentative de déstabilisation, laisse plus d’un bouche bée. Le capitaine Kouassi Bley était l’aide camp du Chef d’Etat major d’alors, le Général Philippe Mangou puis, commandant en second de la Garde Républicaine de Treichville. Le 15 juillet dernier, il a été arrêté à Niamey, au Niger, puis extradé dans son pays en Côte d’Ivoire le 20 juillet dernier, en début d’après-midi. Le capitaine Bley Kouassi est marié et père de quatre enfants, tous encore à bas âge.
Tchêwon Guéladé
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