En provenance d’Abidjan, un train de la Sitarail a déraillé le dimanche 24 juillet 2016 dès son entrée à la gare ferroviaire de Bouaké, a constaté le pointsur.com sur place. Selon la police spéciale de la Sitarail, un train 12 en provenance de Ouagadougou et celui en provenance d’Abidjan ont manqué leur dépassement une fois parvenus à la gare ferroviaire [Lire plus…] à proposUn train déraille à Bouaké
Kolo Touré en Ecosse
Le frère aîné de Yaya Touré (Manchester City) vient de poser ses valises au Celtic Glasgow, une équipe écossaise, célébrant ainsi, sportivement, les retrouvailles avec Brendan Rodgers qui l’avait acheté pour Liverpool. L’ivoirien de 35 ans s’est engagé pour un an avec le Celtic, le club le plus titré du pays.
Celtic est le 5è club à avoir signé le défenseur. Après ses débuts à L’Asec d’Abidjan, Kolo Touré s’était envolé pour l’Arsenal de Londres où il a débuté sa carrière internationale au niveau des clubs. Puis de Londres, il s’est engagé pour Manchester City et Liverpool avant d’apposer sa signature aujourd’hui dans les archives des joueurs de Celtic Glasgow.
L’ONU invite l’Afrique à trouver de nouvelles stratégies de financement des projets de développement
L’ONU a appelé les gouvernements africains à trouver de nouvelles sources de revenus pour financer divers projets de développement au lieu de compter sur les dettes extérieures.
Un rapport publié en marge de la conférence de la CNUCED à Nairobi appelle les gouvernements africains à prendre des mesures et à empêcher la croissance rapide de la dette afin que cela ne devienne une crise comme observé au cours des trois dernières décennies.
« Entre 2006 et 2009, le pays africain moyen a vu son stock de la dette extérieure croître de 7,8% par an, un chiffre qui a grimpé à 10% par an dans les années 2011-2013 pour atteindre 443 milliards de dollars ou 22% du revenu national brut en 2013 », a indiqué le rapport.
Le rapport de la CNUCED de cette année, intitulé le « Développement économique en Afrique 2016 », estime que les ratios de la dette extérieure du continent semblent gérables, mais prévient que la dette semble insoutenable dans certains pays.
Le document affirme que les gouvernements devraient envisager des envois de fonds, des partenariats public-privé, et une répression sur les flux financiers illicites, comme sources de revenus pour financer le développement.
Le Secrétaire général de la CNUCED Mukhisa Kituyi a fait savoir que la majorité des pays africains ont commencé à éviter une dépendance de l’aide publique au développement, en cherchant à atteindre les objectifs de développement durable avec des sources de financement nouvelles et innovantes.
« L’emprunt peut être une partie importante de l’amélioration de la vie des citoyens africains. Mais il faut trouver un équilibre entre le présent et l’avenir, parce que la dette est dangereuse lorsqu’elle est insoutenable », a souligné M. Kituyi.
Le rapport fait valoir que les pays africains devraient chercher des sources complémentaires de revenus, y compris les envois de fonds, qui ont connu une croissance rapide, atteignant 63,8 milliards de dollars à l’Afrique en 2014.
Le rapport explique comment les envois de fonds et les épargnes de la diaspora peuvent contribuer aux finances publiques et au développement.
Selon le rapport, au moins 600 milliards de dollars seront nécessaires chaque année pour répondre aux objectifs de développement durable en Afrique.
Ce montant, affirme le rapport, équivaut à environ un tiers du revenu national brut des pays. L’aide publique officielle au développement et la dette extérieure sont peu susceptibles de couvrir ces besoins, a constaté le rapport.
Le rapport indique que l’Afrique en partenariat avec la communauté internationale doit également lutter contre les flux financiers illicites, qui peuvent monter jusqu’à 50 milliards de dollars par an.
« Entre 1970 et 2008, l’Afrique a perdu environ 854 milliards de dollars en flux financiers illicites, à peu près l’équivalent de toute l’aide publique au développement reçue par le continent en ce moment-là », précise le rapport.
Le rapport appelle les gouvernements à faire preuve de vigilance des risques d’emprunt alors que les partenariats public-privé ont également commencé à jouer un rôle plus important dans le financement du développement.
« En Afrique, les partenariats public-privé sont utilisés notamment pour financer les infrastructures. Sur les 52 pays examinés au cours de la période 1990-2014, le Nigeria est en tête de liste avec 37,9 milliards de dollars d’investissements, suivi du Maroc et de l’Afrique du Sud », affirme le rapport.
Le rapport constate que plusieurs pays africains dont le Kenya, le Ghana, le Nigeria, la Tanzanie et la Zambie ont aussi beaucoup emprunté sur les marchés intérieurs.
« Dans certains pays, la dette intérieure a augmenté, passant de 11% en moyenne du PIB en 1995 à environ 19% à la fin de 2013 », a noté le rapport.
Xinhua
France: Evacuation d’un campement de plus d’un millier de migrants à Paris
Un campement insalubre de plus d’un millier de migrants qui s’était récemment reconstitué dans le nord de Paris était en cours d’évacuation vendredi matin, 26e opération de ce type en un an dans la capitale française, selon l’AFP.
Entre 1.200 et 1.400 personnes, pour la plupart des hommes, originaires d’Erythrée, de Somalie ou d’Afghanistan, avaient été recensées ces derniers jours dans ce campement situé sous une ligne de métro aérien, non loin des locaux d’une association chargée par les pouvoirs publics d’enregistrer les premières demandes d’asile.
Pierre Henry, le responsable de cette association, France Terre d’asile, a souligné le manque de moyens pour accueillir toutes les demandes: « il faut dans toutes les capitales régionales des centres pour accueillir et orienter les migrants, pour arrêter d’attirer les gens à Paris et à Calais », autre abcès de fixation face aux côtes anglaises, a-t-il déclaré.
Selon Didier Leschi, directeur général de l’Office francais de l’immigration et de l’intégration, les occupants du campement sont aussi « des gens qui peuvent demander l’asile mais ne veulent pas parce que la France n’est qu’une étape », et aussi certains « qui ont obtenu le statut de réfugié mais ne trouvent pas d’emploi et ne savent pas où se loger ».
La foule s’était installée progressivement sur le terre-plein central envahi par des centaines de tentes et de matelas, au milieu des détritus et des flaques d’urine.
Le week-end dernier, des rixes avaient éclaté entre migrants, nécessitant l’intervention de policiers et CRS.
Des cars doivent conduire les personnes évacuées dans des centres d’hébergement en région parisienne et en province. 1.500 places pérennes ou provisoires ont été mobilisées. Plus de 20.000 places d’hébergements ont été créées en France en deux ans, mais ces capacités sont insuffisantes, déplore La Coordination française pour le droit d’asile (CFDA), qui regroupe des associations d’assistance aux migrants.
Depuis un an, les campements se sont régulièrement reconstitués à Paris dans les quartiers proches de la gare du Nord, débouchant à chaque fois sur une évacuation.
La Coordination française pour le droit d’asile (CFDA), qui regroupe des associations d’assistance aux migrants, a déploré jeudi le « harcèlement policier et administratif » dont sont victimes les personnes exilées, alors que « la France a l’obligation d’accueillir dignement et d’héberger l’ensemble des personnes qui demandent une protection sur son territoire ».
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé la création à la mi-septembre d’un centre humanitaire de réfugiés dans le nord de la capitale.
France: décision juridique imminente pour Christine Lagarde, la patronne du FMI
Paris – La justice française décide vendredi de renvoyer ou non en procès la Française Christine Lagarde, soupçonnée de négligence lors d’un arbitrage en 2008 alors qu’elle était ministre, une décision qui pourrait être lourde de conséquences pour la patronne du Fonds monétaire international, selon l’AFP.
Première femme à diriger le FMI, reconduite cette année pour un deuxième mandat de cinq ans à la tête de l’institution basée à Washington, Christine Lagarde s’est forgée l’image d’une dirigeante insondable à l’épaisse carapace. A 60 ans, celle qui a connu une ascension météorique jusqu’au gotha des leaders mondiaux aborde sereine cet épisode de sa carrière.
« J’ai toujours agi de bonne foi », a-t-elle répété lors d’un entretien début juillet à l’AFP.
La justice lui reproche d’avoir laissé faire un arbitrage entre Bernard Tapie et l’ancienne banque publique Crédit Lyonnais, dont a résulté en 2008 un détournement de fonds publics de 404 millions d’euros en faveur de l’homme d’affaires français.
Si le procès a lieu, elle risque un an de prison et 15.000 euros d’amende.
Cet arbitrage visait à mettre un terme à un long contentieux lié à une vente de l’équipementier sportif Adidas. Christine Lagarde était alors ministre de l’Economie du président de droite Nicolas Sarkozy.
Bernard Tapie estimait avoir été floué par la banque au moment de la revente de l’équipementier sportif Adidas en 1994. Plutôt que d’aller devant la justice, le ministère de l’Economie avait choisi de recourir à un arbitrage privé.
L’arbitrage a été annulé pour fraude par la justice civile.
Si la décision vendredi de la Cour de cassation française suit l’avis de l’accusation rendu le 1er juillet, Mme Lagarde devra comparaître devant la Cour de justice de la République (CJR), une instance habilitée à juger les délits commis par des membres de gouvernement en exercice.
En décembre, les magistrats de la CJR avaient décidé son renvoi en procès pour le délit de « négligence », mais l’ancienne ministre avait déposé un recours devant la Cour de cassation. Les magistrats de la CJR ont évoqué « de graves négligences de la part d’un ministre chargé de la conduite des affaires de l’Etat ».
La perspective d’un procès est embarrassante pour Mme Lagarde qui aura du mal à concilier sa défense et ses obligations professionnelles à la tête du FMI, qui n’a cessé de lui témoigner sa confiance tout au long de sa mise en cause par la justice française.
Christine Lagarde a toujours affirmé avoir agi dans « l’intérêt de l’Etat » et « le respect de la loi ».
Au cours de sa carrière, Christine Lagarde a notamment été avocate d’affaires aux États-Unis, avant de devenir ministre de l’Économie en France. Fille d’enseignants, mère de deux fils, elle s’est frayée en moins de dix ans un chemin vers le sommet du pouvoir où les femmes ne sont pas légion.
Au cours des dernières années, son nom avait été avancé pour prendre la présidence de la Commission européenne, voire pour concourir à la présidence française en 2017. Mais début juillet, dans son entretien avec l’AFP, elle a assuré qu’il n’en était pas question. « Je pense que je suis mieux faite pour ce que je fais aujourd’hui que pour le monde politique et les acteurs politiques tels qu’ils sont », tranche-t-elle.
Avec Angop
Obama dément toute implication des Etats-Unis dans la tentative de coup d’État en Turquie
WASHINGTON, 22 juillet (Xinhua) — Le président américain Barack Obama a déclaré vendredi que les Etats-Unis n’ont pas été informés et n’ont pas été impliqués dans la tentative de coup d’État en Turquie.
« Toutes les informations suggérant que nous aurions été préalablement informés de la tentative de coup d’État, que les Etats-Unis auraient été impliqués dans cet événement, ou que nous ne sommes pas entièrement solidaires de la démocratie turque sont complètement fausses, clairement fausses », a dit M. Obama lors d’une conférence de presse commune avec le président mexicain Enrique Pena Nieto en visite à Washington.
M. Obama a déclaré que ce genre de rumeurs mettent les Américains en danger en Turquie et menacent l’alliance et le partenariat essentiels entre les Etats-Unis et la Turquie.
Le gouvernement turc a accusé les partisans du prédicateur exilé aux Etats-Unis, Fethullah Gulen, d’avoir soutenu la tentative de coup d’État et a demandé aux Etats-Unis qu’il soit extradé.
M. Obama a déclaré avoir dit au président Recep Tayyip Erdogan que la Turquie doit présenter des preuves de l’implication de M. Gulen et que les Etats-Unis traiteront ces informations conformément à la loi.
« Ce n’est pas une décision que je prends, mais plutôt une décision que notre ministère de la Justice ainsi que nos enquêteurs et nos tribunaux prennent en concertation avec mon administration et dans le cadre d’une procédure parfaitement structurée et établie », a précisé M. Obama.
Le président américain a également exprimé l’espoir que le calme revienne en Turquie, et qu’il n’y aura pas de réaction excessive qui réduirait les libertés civiles ou qui affaiblirait les capacités de l’opposition légitime.
« L’un des défis auxquels sont confrontés les gouvernements démocratiques consiste à s’assurer que même dans les situations d’urgence ou lorsque les passions sont exacerbées, nous nous assurons de faire prévaloir l’État de droit ainsi que les principes de base de la justice et de la liberté », a dit M. Obama.
La Turquie, alliée des Etats-Unis au sein de l’OTAN, est un membre majeur de la coalition conduite par les Etats-Unis contre le groupe État islamique (EI).
A la suite du putsch raté, la Turquie a temporairement fermé l’espace aérien de la base aérienne d’Incirlik, à partir de laquelle la coalition conduite par les Etats-Unis lance ses frappes aériennes contre les combattants de l’EI.
L’espace aérien a été rouvert dimanche et les opérations aériennes contre l’EI ont repris.
M. Obama a déclaré que la base aérienne fonctionne de nouveau, et que les Etats-Unis vont continuer de travailler avec la Turquie pour maintenir le rythme et affaiblir l’EI en Syrie.