Les ambassadeurs de dix Etats représentés en Côte d’Ivoire ont présenté, hier, leurs vœux de nouvel an à M. Alassane Dramane Ouattara. Ce sont les chefs des représentations diplomatiques des Etats-Unis, du Canada, de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de la Belgique, du Royaume Uni, du Gabon, du Nigéria et de l’Allemagne.
Pour Alain Juppé la Côte d’Ivoire est une colonie dont la France est la métropole!
Dans cette vidéo du gri-gri international que nous vous proposons, suivez bien la fin du discours de M. Alain Juppé, ministre de la défense de Nicolas Sarkozy. Pour lui, quand ils auront mis le feu en Côte d’ivoire et que selon l’habituel schéma les africains se tueront dans la « guerre civile », les français devraient tous retourner sains et saufs en « métropole ».
En dehors des schémas classiques qu’on nous sert sur les guerres en Afrique, c’est le terme « métropole » qui frappe l’auditeur attentif.
Le Dictionnaire Encarta définit métropole comme « pays considéré par rapport à ses territoires ou ses colonies géographiquement distincts ».
Pour Alain Juppé, la Côte d’Ivoire est donc une colonie de son pays. Tenus par le ministre des affaires étrangères, ces propos ont un caractère plus qu’officiel qui nous permet de comprendre définitivement l’attitude arrogante de Nicolas Sarkozy à l’égard du peuple de Côte d’Ivoire.
Côte d’Ivoire: « légalisme » ou « gouvernance » ? par Pierre PICCININ
Qui de Laurent Gbagbo ou d’Alassane Ouattara est-il le président légitime de la Côte d’Ivoire, depuis le second tour des élections, ce 28 novembre, et l’imbroglio institutionnel qui les a suivi, plongeant le pays dans une crise aux allures de guerre civile ?
Laurent Gbagbo, président sortant, chrétien, a dû faire face, depuis 2002, à une rébellion l’opposant aux leaders musulmans de Côte d’Ivoire. Après diverses tentatives de négociations qui ont toutes échoué, il a proposé de procéder à des élections, dans le but de mettre fin au conflit.
A l’issue de ces élections, la Commission électorale, gagnée à la cause d’Alassane Ouattara, a déclaré ce dernier, musulman, vainqueur du scrutin.
Cependant, selon la constitution ivoirienne, c’est au Conseil constitutionnel, favorable à Laurent Gbagbo, qu’il revenait de valider ou non les résultats des élections. Or, ce dernier a dénoncé les nombreuses fraudes qui ont émaillé l’élection présidentielle. Et, de fait, alors que très largement catholiques et donc favorables à Laurent Gbagbo, les 60% du pays, la partie nord, tenus par la rébellion, selon la Commission électorale, auraient bizarrement voté pour Alassane Ouattara… Les résultats du vote étant très serrés (54% en faveur d’Ouattara, selon la Commission électorale), les constatations de fraudes pourraient sans aucun doute inverser la donne.
Mais, tout aussi étrangement, alors que rien ne permet pourtant de trancher, la communauté internationale, à l’encontre de la constitution ivoirienne, a choisi de peser en faveur de la Commission électorale, balayant d’un revers de la main la décision du Conseil constitutionnel. Alassane Ouattara a ainsi été proclamé président par plusieurs gouvernements étrangers, de la manière la plus arbitraire.
En tête de cette mouvance, on trouve la France, ancienne puissance coloniale qui cherche à conserver ses intérêts en « Françafrique » et a misé sur ce nouvel homme fort dans le cas de la Côte d’Ivoire, et ce depuis le début de la rébellion, contre laquelle l’Élysée a toujours refusé d’assister le gouvernement ivoirien, à l’encontre des traités de défense pourtant signés avec celui-ci.
Mieux, en 2004, dans ce contexte, prétextant de la mort de neufs soldats français basés en Côte d’Ivoire, tués lors d’une manifestation anti-française à Abidjan, l’armée française avait même violé le territoire de la Côte d’Ivoire et, en guise de « représailles », détruit l’entièreté de l’aviation ivoirienne, favorisant ainsi incontestablement la progression de la rébellion.
Dans le but de soutenir Alassane Ouattara et de chasser Laurent Gbagbo, enfin, le gouvernement français n’a pas hésité à appeler à une intervention militaire des voisins de la Côte d’Ivoire, associés, en étroite collaboration avec la France, dans la « Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ».
Ce dimanche 26 décembre, cependant, Alassane Ouattara avait lancé un appel à la grève générale, dans le but évident d’asseoir sa légitimité sur une large manifestation populaire. Mais c’est l’effet contraire qui a résulté de cet appel, qui ne fut suivi quasiment nulle part dans le pays et certainement pas dans la capitale, Abidjan, où commerces et marchés battaient leur plein comme chaque jour, au rythme des concerts de klaxons et des embouteillages habituels, y compris dans les quartiers pourtant réputés partisans de Ouattara.
Seule la petite ville de Bouaké, fief de la rébellion alliée d’Alassane Ouattara, a vu ses échoppes fermées, sous la férule des miliciens ; et cette opération a en définitive pris la tournure d’un cuisant désaveu pour le « président » reconnu par la communauté internationale…
Toutefois, rien ne semble pouvoir modérer l’ingérence de l’étranger (c’est-à-dire la France sarkozyste, son nouvel allié privilégié, les Etats-Unis, et les principaux États européens, qui n’ont aucun intérêt à contrarier Paris dans sa zone d’influence africaine…) : dans sa volonté de promouvoir Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire, pas même ce désaveu populaire ne saurait l’arrêter. Le légalisme, la souveraineté des États et le droit international semblent bien avoir vécu.
En matière de relations internationales, en effet, la nouvelle mode est au concept de « gouvernance » : faisant fi de toutes les règles établies, les États qui en ont les moyens, économiques et militaires, « gèrent » les crises au cas par cas, imposant leurs vues dans « l’intérêt » des populations concernées ; et ce au nez et à la barbe de l’ONU, pourtant sensée garantir le respect de ces règles.
Ce fut le cas tout récemment, pour la première fois sans le moindre complexe, au Kosovo, province qui fut détachée de la République de Serbie et érigée en État indépendant, sans accord ni de l’Assemblée générale, ni du Conseil de sécurité de l’ONU, mais du seul fait de la force, de l’OTAN, des Etats-Unis, et pas même de tous les États membres de l’Union européenne, certains, telles l’Espagne ou la Roumanie, ayant refusé de reconnaître cette monstruosité institutionnelle.
Peuple de Côte d’Ivoire, entre légalisme et gouvernance, c’est ton cœur qui vacille…
Pierre PICCININ
Professeur d’histoire et de sciences politiques
Vendredi 31 Décembre 2010
Website : http://pierre.piccinin-publications.over-blog.com
Foot | Angleterre: Adebayor et Kolo Touré se battent à l’entraînement!
Ça chauffe à Manchester City ! En pleine séance d’entraînement, Emmanuel Adebayor et Kolo Touré en seraient venus aux mains.
Suite à une intervention rugueuse de l’ivoirien Touré sur l’international togolais, Emmanuel Adebayor aurait répondu physiquement avant d’être jeté sur le gazon par Kolo Touré, qui comme un vrai catcheur tenait son coéquipier au sol selon les termes du tabloid anglais The Sun. Des joueurs, parmi lesquels Patrick Vieira et Mario Balotelli seraient intervenus pour séparer les deux hommes.
Foot mercato 2011 | Signature du fils de Jose Mourinho à Barcelone!
Félix, le fils de Jose Mourinho, l’entraîneur du Real Madrid aurait signé à Barcelone pour ses débuts en juniors.
Âgé de 16 ans, le jeune gardien de but intègrera le célèbre centre de formation catalan : la Masia. C’est le quotidien Sport qui relaie cette nouvelle. Jusqu’à présent, le » rejeton » de l’entraîneur du Real Madrid évoluait au DC Canillas, une filiale du club merengue où jouent notamment un fils de Zinédine Zidane et celui du Brésilien Ronaldo.
Foot mercato 2011 | Blackburn fait une offre pour Ronaldinho
Selon le Daily Mail, le club anglais Blackburn aurait soumis officiellement une proposition d’environ vingt-cinq millions d’euros aux dirigeants du Milan AC pour aquérir Ronaldinho.
Un contrat de 25 millions d’euros qui pourrait courir jusqu’en juin 2013 ou 2014. Pour les 3 premières saisons, le joueur pourrait toucher personnellement 7,6 millions d’euros lors de la première année et environ 8,5 millions pour les deux suivantes.
Cette offre n’est pas faite pour arranger les équipes brésiliennes de Flamengo, Grêmio et Palmeiras) intéressés par les services de Ronaldinho mais dont les moyens financiers ne sont pas à la hauteur de la bourse de Blackburn.
Par Daniel Atteby