Selon des habitants de San Pedro, ville portuaire au Sud-est de la Côte d’Ivoire, des tirs à l’arme automatique auraient été entendus aux environs du port de la ville. Mais très vite, Guillaume Soro, le Président de l’Assemblée Nationale a vite rassuré la population sur son compte Twitter: « Les tirs à San Pedro sont l’oeuvre de la patrouille ordinaire. Pas de soucis ». Dans un autre tweet 7 minutes plus tard, il écrivait: « Enfin soyez plus serein! Vous n’allez pas tressaillir à chaque coup de feu? »
Politique en Côte d'Ivoire: Un aperçu des enjeux actuels et des perspectives d'avenir
La Côte d'Ivoire, pays situé en Afrique de l'Ouest, est depuis longtemps un acteur clé de la politique régionale. Après des années de turbulence politique et de crises, le pays a progressivement renforcé ses institutions démocratiques et s'est engagé sur la voie du développement. Cet article explore les enjeux actuels de la politique en Côte d'Ivoire ainsi que les perspectives d'avenir pour le pays.
Stabilité politique et réconciliation nationale: Depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011, la Côte d'Ivoire a réalisé des progrès significatifs en termes de stabilité politique et de réconciliation nationale. Le gouvernement ivoirien s'est engagé dans des réformes pour renforcer les institutions démocratiques et promouvoir la participation citoyenne. Des initiatives de réconciliation, telles que la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, ont contribué à apaiser les tensions et à favoriser l'unité nationale.
Économie et développement: La Côte d'Ivoire est l'une des économies les plus dynamiques de la région. Grâce à sa riche diversité économique, notamment dans les secteurs de l'agriculture, des mines et de l'industrie, le pays a attiré des investissements étrangers et connaît une croissance soutenue. La politique économique axée sur les réformes structurelles et l'amélioration du climat des affaires a permis à la Côte d'Ivoire de diversifier son économie et de stimuler la création d'emplois.
Défis et enjeux: Malgré les progrès réalisés, la politique en Côte d'Ivoire doit encore relever plusieurs défis. La consolidation de la démocratie et la garantie des droits de l'homme restent des priorités. Le pays doit également faire face à des questions telles que la corruption, l'inégalité socio-économique et l'accès limité aux services de base pour une partie de la population. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour renforcer l'État de droit et promouvoir la transparence dans la gouvernance.
Perspectives d'avenir: La Côte d'Ivoire a un potentiel énorme pour devenir un acteur majeur sur la scène régionale et internationale. Les réformes en cours dans les secteurs clés tels que l'éducation, la santé et l'infrastructure renforcent les fondations du pays pour une croissance durable. De plus, la Côte d'Ivoire joue un rôle actif dans les initiatives régionales et continentales, ce qui renforce sa position en tant que leader politique en Afrique de l'Ouest.
En conclusion, la politique en Côte d'Ivoire a connu des avancées significatives ces dernières années, marquées par la stabilité politique et les réformes démocratiques. Malgré les défis persistants, le pays continue de progresser vers un avenir prometteur. La Côte d'Ivoire a la possibilité de consolider sa démocratie, de promouvoir le développement économique inclusif et de jouer un rôle de de premier plan sur la scène régionale. En investissant dans les institutions, en luttant contre la corruption et en favorisant la réconciliation nationale, le pays peut renforcer son positionnement politique et attirer davantage d'investissements pour le bien-être de sa population.
Le siège du parti de Laurent Gbagbo attaqué à Abidjan par des hommes en armes
Le siège du Front Populaire Ivoirien (FPI) à Abidjan Cocody-Attoban a été attaqué ce matin par des hommes armées ont constaté des témoins sur place.
Deux personnes sur place ont été blessées, l`une à la tête et l`autre à la joue, par les assaillants qui sont arrivés au moment où des membres de la jeunesse du FPI tenaient une réunion.
Le FPI est le parti politique de l’ex président Laurent Gbagbo actuellement déténu par la Cour Pénale Internationale à la Haye.
Burkina Faso : la chasse aux populations allogènes à Gaoua
(Xinhua) — La ville de Gaoua, située à 270 km au sud-ouest de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, est en ébullition depuis jeudi, avec la mort de trois personnes dans un conflit communautaire dû à un meurtre dimanche dernier.
Après le meurtre d’un garçon de 12 ans, les autochtones se sont livrés à la chasse aux populations allogènes, notamment les peuls accusés d’être à l’origine de ce meurtre. La communauté peulh avait déjà eu maille à partir avec les Lobi pour une affaire de terre.
Toute la journée du mardi 14 août, la ville était une ville morte, car l’administration publique, les commerces et les banques et restaurants étaient pratiquement tous fermés ainsi le marché de Gaoua et toute la population de la ville était terrée chez elle.
Avant l’arrivée du renfort des forces de sécurité de Bobo- Dioulasso, les représailles des populations de Tonkar conduisent à trois autres meurtres, à savoir un lobi, un peulh et un mossi. Des enlèvements sont aussi signalés.
Le 16 août, la communauté moaga qui organise une marche de protestation sur le gouvernorat en demandant une protection et une sécurité pour leur communauté. Cette communauté va s’en prendre au gouvernorat en jetant des cailloux sur les bâtiments qui brisèrent les vitres et autres matériels.
Les populations allogènes accusées d’être responsables du meurtre du garôn ont été contraintes conduites sous escorte de la gendarmerie à Bobo-Dioulasso, deuxième ville située à 250 km de Gaoua. On enregistre plus de 140 personnes déplacées dans cette ville.
Si le calme semble être revenu dans la ville de Gaoua, les observateurs indiquent que la tension y est toujours perceptible.
En 2009, un conflit entre les communautés Lobi (autochtones) et les peuls (allogènes) avait fait une centaine de morts, des centaines de blessés et des dégâts importants.
Situation sécuritaire en Cote d’ivoire: Déclaration de monsieur le premier ministre, garde des sceaux, ministre de la justice
– Ivoiriennes, Ivoiriens ;
– Chers compatriotes ;
– Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Depuis quelques jours, notre pays connait une montée de violences meurtrières avec les attaques perpétrées contre l’Armée, la Gendarmerie Nationale et la Police Nationale.
Le Gouvernement condamne fermement ces actes d’une violence inouïe, salue avec respect la mémoire de tous les disparus et exprime sa profonde compassion aux familles des victimes. Ce regain de violence nous interpelle tous, en notre qualité de filles et fils
de la Côte d’Ivoire.
En effet, les dernières élections législatives devaient fermer la parenthèse des crises sociopolitiques qu’a vécues notre pays depuis 2002.
Mais, malheureusement, cette fin de crise n’a pas été comprise par certains de nos compatriotes, qui croient toujours que la solution à leurs problèmes passe par les armes et la violence.
Or, aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a plus besoin qu’hier, de Paix et de l’implication de toutes ses filles et de tous ses fils, pour rebâtir un Etat moderne et fort. C’est sur cette voie que s’est engagé le Président de la République dont l’offensive diplomatique permet de redorer l’image de notre pays, tant sur le plan politique qu’économique.
A nouveau, la Côte d’Ivoire est dans une phase ascendante. Les nombreux chantiers ouverts, notamment, la construction du pont Henri
Konan Bédié entre Marcory et la Riviera, la construction de l’autoroute de Grand-Bassam, les travaux d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan à partir de Bonoua, etc., sont annonciateurs du renouveau de notre pays.
C’est dans ce contexte qu’interviennent les récents événements qui constituent des obstacles majeurs pour le redécollage de notre pays. Le but de ces attaques militaires étant de créer la psychose au sein de nos populations et de décourager les potentiels investisseurs.
C’est pourquoi, je voudrais inviter solennellement, au nom du Gouvernement, les Ivoiriennes et les Ivoiriens, ainsi que tous les habitants de ce beau pays, à faire preuve de dépassement. Sachons oublier nos blessures, nos rancoeurs et nos rancunes, pour être
de véritables artisans de paix au service du développement de la Côte d’Ivoire.
Le Gouvernement demande donc, instamment, aux auteurs de ces attaques de déposer les armes. La terre de Côte d’Ivoire s’est suffisamment abreuvé du sang de ses enfants, pour que perdure cette folie meurtrière.
La Côte d’Ivoire, notre Mère-Patrie, encore convalescente, a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils à son chevet. Engageons-nous tous dans un dialogue franc, sincère et sans exclusive pour faire converger nos divergences, en vue de consolider l’unité nationale et la vraie fraternité.
C’est du reste à cette exigence de dialogue que s’est engagé, Son Excellence Monsieur le Président de la République, qui réaffirmait encore le 6 août 2012, sa ferme volonté de favoriser la réconciliation et la cohésion nationales, afin que, dans la diversité et le pluralisme, notre pays accélère sa marche.
A cet effet, le Chef de l’Etat s’est proposé de recevoir, dans les prochaines semaines, au Palais de la Présidence de la République, les cadres de l’Ouest, toutes communautés et tendances politiques confondues, pour échanger sur les questions liées à la réconciliation, à la consolidation de la paix, et au développement de cette région. Il est donc de notre devoir à tous de faire corps avec le Président de la République et le Gouvernement, pour régler, dans la concertation, les problèmes résultant de la crise postélectorale.
Dans cette dynamique, le Gouvernement entend organiser des missions d’écoute et de sensibilisation dans tout le pays, en concertation avec l’Assemblée Nationale.
C’est ensemble que nous allons chasser de notre pays le spectre de la violence et de l’angoisse.
D’ores et déjà, le Gouvernement tient à rassurer l’ensemble des populations de sa ferme détermination à assurer leur sécurité.
Les autorités militaires sont à pied d’oeuvre pour juguler ces vagues de violence.
C’est ensemble que nous allons conjurer les maux qui minent la société ivoirienne.
C’est ensemble que nous devons bâtir la nouvelle Côte d’Ivoire pour les générations futures.
Je vous remercie.
Lu sur le blog de Soro Guillaume: L’expérience des ex-Comzones sera fortement appréciée
Le Président de l’Assemblée nationale, M. Guillaume Kigbafori Soro, a eu ces derniers jours des séances d’information avec les autorités militaires des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) avec en première ligne les Commandants des ex-Forces nouvelles, afin d’avoir une lisibilité claire des actions menées ou à mener au plan militaire sur le terrain.
Au-delà de ces rencontres d’information, il est vital que le régime franchisse un palier supérieur. Il s’agit d’impliquer plus en profondeur les anciens Commandants de zone dans la defense operationnelle du territoire. Aujourd’hui encore, plus qu’hier, ces officiers supérieurs sont dans de bonnes dispositions pour parachever et consolider ce qu’ils ont défendu au péril de leur vie et de celle de leurs intrépides soldats.
Ces militaires d’honneur ne le cachent pas: ils sont prêts à offrir leur poitrine pour permettre au Président Alassane Ouattara de poursuivre son idéal de developpement apaisé pour son pays, son ambition de faire figurer la Côte d’Ivoire parmi les pays émergents à l’horizon 2020. Et l’expérience tactique de ces militaires de terrain, aguerris à l’art de la guerre, peut lui être utile pour créer un environnement sécuritaire propice au développement.
Ce sont ces soldats qui ont maitrisé et géré les 60% du territoire national acquis par les ex-Forces nouvelles après la crise de 2002. Pendant environ dix (10) ans, ces officiers, parmi les meilleurs de l’armée ivoirienne, ont su protéger et défendre cette superficie sans jamais céder la plus petite portion malgré les nombreuses tentatives de reprise des forces pro-Gbagbo.
Humblement, nous pensons que le chef suprême des Armées, le Président de la République, devrait s’inspirer de l’expérience de ces soldats et en constituer l’ossature de son armée. Ces militaires de haut rang ont une expertise qu’on ne demontre plus, pour répondre aux manœuvres de déstabilisation des illuminés pro-Gbagbo disséminés ça et là, qui croient encore au miracle en semant la désolation à travers tout le pays !
Si on leur donne carte blanche pour agir, les velléités insurrectionnelles de ces ‘’Lmpistes’’ égarés ne seront bientôt qu’un lointain souvenir. Les populations ivoiriennes, quant à elles, ne demandent qu’à vivre dans la quiétude et dans la sérénité ! Pour ce faire, la contribution et l’expérience des anciens Comzones des ex-Fafn, aujourd’hui officiers supérieurs de l’armée républicaine, seront fortement appréciées par les populations qui aspirent à la paix, au développement et au bonheur !
Louis Konan
Le Gal Sékongo à propos de Soro, le nouveau chef de fait de l’armée ivoirienne: «Merci Ouattara de nous livrer le buveur du sang des ivoiriens….»
L’armée du ministre de la défense Dramane Ouattara prend de l’eau de toute part. Chaque jour que Dieu fait les déboires et les humiliations multiples se succèdent sans que la cible change. Le moral est prêt du zero. Car le commando invisible est de plus en plus imprévisible. Tout se passe comme l’avait prévenu le Général Sékongo. Toutes les cibles sont militaires.
Comme l’épervier affamé et imprévisible, les hommes du gal Sékongo sont partout et nulle part. A l’affut et comme des fauves, ils s’attaquent avec précision et maestria à leurs proies en toute quiétude sans que celles-ci n’est la force de réagir. Tout le monde se pose la question de savoir qui sont ces hommes. Pourquoi opèrent-ils de cette manière? Que visent-ils? Pourquoi ne créent-ils pas de kyste.
A vrai dire, nous nous posons également les mêmes questions sans y trouver de réponse. Alors nous nous sommes résolus à prendre à nouveau contact avec le Gal Sékongo. Peut-être peut-il nous aider à comprendre. Mais cela fait plusieurs jours que nous essayons sans succès. Le général visiblement très occupé n’avait pas le temps pour nous entretenir. Mais aux environs de 18h20, nous recevons un message du général qui nous annonce qu’il est disposé à nous parler. Il nous donne seulement 10 mn.
Nous ne nous faisons pas prier et attaquons immédiatement. Nous demandons au gal Sékongo de nous dire si ce sont les opérations qu’il a promis mettre en exécution à la fin du délai de 72 heures données au régime de Dramane Ouattara qui ont commencé. Le général Sékongo nous répond par des rires. Nous avons immédiatement compris qu’il ne souhaitait pas répondre à cette question. Malgré notre insistance, rien n’y fait.
Nous n’avions plus assez de temps. Alors nous attaquons à nouveau en lui disant que beaucoup de personne estiment qu’il travaille pour le compte de Soro Guillaume. Quelque peu irrité, le Gal Sékongo répond: «ils ont aussi insinué que nous travaillions pour le compte du FPI, pour une partie du PDCI ou encore pour Banny. C’est à croire que tous les ivoiriens sont suffisamment bêtes pour ne pas être capables de poser des actes sans être téléguidés. Ecoutez. De toutes les façons attendez de voir. Puis vous tirerez vos conclusions».
Le temps est contre nous. Car nous avons l’expérience de conversations assez courtes avec le général. Il est ponctuel. Alors nous nous empressons de lui poser notre troisième question. Nous lui demandons son commentaire sur la fonction de fait de chef d’armée qu’assume Guillaume Soro ces derniers temps. Avec le sang-froid que nous lui connaissons depuis peu, le général de répondre: «Ecoutez. Avant tout propos, je voudrais dire merci à Ouattara de nous livrer enfin ce garçon dont le seul mérite est d’avoir appris à ses suiveurs de boire le sang des ivoiriens. Rappelez-vous. En 2002, ce gamin s’est mis à la tête d’une bande de criminels qui se sont adonnés à des choses horribles. A Bouaké comme à Korhogo, ils tuaient des gens et ensuite ils buvaient leur sang pendant des rituels diaboliques et macabres. Ils se sont permis de rendre dérisoire la vie de leurs concitoyens. Ils se sont rendus coupables de crimes véritablement abominables. A cette période-là nous avions été distraits par des individus sans fois. Mais Dieu ne laisse jamais ce genre de personnes impunies indéfiniment. En faisant de lui le chef de son armée en son absence, Ouattara venait ainsi, sous la main de Dieu d’accomplir un acte grandiose. Ce jeune homme sanguinaire aura enfin à nous faire face sans interférence cette fois. Nous espérons qu’il sera plus courageux que son chef Ouattara pour oser nous affronter sans fuir comme lui».
Le temps qui nous est imparti s’acheminait à grand pas. Mais nous osons poser la question qui se trouve sur les lèvres de tous les ivoiriens: Pourquoi ses forces ne restent-ils pas après avoir attaqué et arraché les armes de leurs adversaires? Il a commencé à rire. Puis de manière très sereine, le général répondit: «avez-vous jamais suivi ou assisté au sport le plus prisé des espagnols, La corrida qui se déroule dans les arènes? Le combat se passe entre le «toréado» communément appelé «torero» ou «matador». Le combat se subdivise ensuite en trois parties (tercios). Au cours de la première partie aussi appelé letercio de pique, deux picadors affrontent le taureau et le blessent à l’aide d’une longue pique, ce qui permet à la fois de l’affaiblir et d’évaluer son comportement. Au cours de la première partie aussi appelé le tercio de pique Au cours du deuxième tercio, le tercio de banderilles, des banderilleros ou le matador lui-même, plantent trois paires de banderilles dans le dos du taureau. Enfin, lors du troisième tercio, le matador, après une série de passes exécutées avec sa muleta (un leurre fait d’un drap de serge rouge monté sur bâton), met à mort le taureau par l’estocade portée avec son épée. Méditez chacune des étapes décrites lors des corridas et vous trouverez la réponse à votre question. Une chose est certaine. Tout sera fait pour le plaisir de nos populations».
Réné Kablan
Source: infodabidjan.net