Charles Blé Goudé réélu à la tête du COJEP

by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 19 août 2019 15 h 38 min

Charles Blé Goudé, fondateur du COJEP et actuellement en liberté provisoire aux Pays-Bas dans l’affaire qui l’oppose à la Cour Pénale Internationale, a été réélu ce dimanche, à Abidjan, à l’unanimité des voix à la tête de son parti.

Pour cette élection l’ex-leader des Jeunes Patriotesétait seul en lice et a pour ce faire récolter 100% des voix. C’était aussi l’occasion pour les militants pour plébisciter leur président. Dans cette veine, ils sont sortis avec des messages forts. Certaines pancartes affichaient par exemple « Avec Charles Blé Goudé nous sommes engagés pour la reconquête des libertés ».

Le Général de la rue, comme l’appellent les Ivoiriens est un virulent défenseur des droits et libertés de ses concitoyens. Pendant la crise de 2002 à 2010, il a galvanisé la jeunesse, à plusieurs reprises et cela avec grand succès, à prendre la rue, les mains nues contre les décisions des institutions internationales et du gouvernement français qu’il suspectait d’opérer pour « enlever le président Gbagbo du pouvoir ».

Blé Goudé et Laurent Gbagbo ont d’ailleurs été juges dans un procès commun a la Cour Pénale Internationale qui les accusait de crimes contre l’humanité, suite à la crise politico-militaire qui a suivi les élections présidentielles de 2010.

Au final, les 2 co-accusés ont été lavés de toute accusation et relaxés pour la faiblesse des preuves du procureur. Mais le bureau du procureur a obtenu du tribunal de faire appel ; ce qui pourrait relancer le procès.

Selon le confrère APA, Charles Blé Goudé, a assuré le samedi, « depuis La Haye, par la magie des ondes, que lui et son mentor Laurent Gbagbo seront bientôt en Côte d’Ivoire, non pas pour se venger, mais pour construire leur pays et éradiquer la pauvreté, l’ennemi commun à toutes les classes politiques ». Il a aussi lancé un virulent appel au président Alassane Ouattara à «mettre fin à la division des Ivoiriens».

Par Serge Atteby