Le Réseau des anciens de la Fesci pour la sauvegarde de la démocratie en Côte d’Ivoire (Rafesd-CI) a animé une conférence de presse, hier jeudi 23 décembre 2010 au siège du Cnrd à Cocody, pour soutenir le président Gbagbo. Son porte-parole, Akpa Landry dit «Cherico», assisté par le secrétaire général de la Fesci, Mian Augustin, a saisi l’occasion pour interpeller le président Alassane Ouattara, son Premier ministre et l’Onu. «Alassane Ouattara doit se ressaisir et respecter, pour la première fois, les lois et les institutions de la République. Qu’il sorte définitivement de la logique de déstabilisation du pays qu’il a entreprise depuis 1993. Que Soro Guillaume, qui fut malheureusement un des leurs, et qui en dépit de toutes les atrocités commises par la rébellion depuis 2002 a été accepté par ses victimes, sorte de la rébellion», a-t-il soutenu, avant de mettre en garde la communauté internationale. «Certains acteurs de la communauté dite internationale, notamment la France et les fonctionnaires pyromanes de l’ONU doivent s’abstenir de s’ingérer dans nos affaires intérieures», a ajouté le porte-parole du Rafesd-ci. Qui dit soutenir la décision du gouvernement relative au départ de la Côte d’Ivoire, de l’Onuci et de la Licorne «parce que les forces impartiales agissent contradictoirement à leur mandat et sont aujourd’hui les principaux acteurs de la déstabilisation de l’Etat de Côte d’Ivoire». Et Akpa Landry d’annoncer « l’interdiction sur nos artères à tout véhicule militaire ou civil de ces entités ». Par ailleurs, ces anciens de la Fesci ont demandé à Alassane Ouattara, au Rhdp et Soro Guillaume de saisir la main tendue du président Laurent Gbagbo afin de donner une chance à la paix dont ont besoin les Ivoiriens.
Y.D
