by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 11 mars 2016 11 h 05 min
Nous arrivons dans cette vie,
Sans notre propre avis.
Mais la suite nous appartient.
On peut exister et après plus rien,
Vendre son âme et livrer ses frères,
Pactiser avec le Mal et croire bien faire,
au tribunal et en prison, mener ses amis.
De tous ses frères se déclarer l’ennemi,
Pour des intérêts bassement du ventre.
Celui- là, père et mère, est prêt à vendre.
Courant vers son triste destin, il ira échoir
À la place qui lui revient, le rebut de l’Histoire.
Mais au lieu d’exister, on peut être.
La vie alors a un sens, loin du paraître.
Qui agit ainsi, renonce à lui-même.
Si homme politique il est, le peuple l’aime.
Voie difficile, faite de délation et de trahison
Qui, chez nous, conduit souvent en prison.
Qui l’emprunte, verra à sa porte la vermine
Et le ver dans l fruit, sous une fausse mine.
C’est l visage hideux du Judas qui a trahi
Et qui, ayant tout eu et tout pris, est parti.
En un tel homme, plus de conscience,
Il méprise la vérité et la transparence.
Mais sur le chemin de l’homme droit,
La victoire et l’honneur seront rois.
Car du peuple il a fait sa boussole.
À Dieu, à jamais, il a donné sa parole.
Aussi, du traite, le juste triomphera,
Et son peuple, à la victoire mènera.
Poème inédit
Philippe-Henri Dacoury-Tabley
Source URL: https://www.ivoirediaspo.net/hommage-au-juste-honte-a-judas/14676.html/
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