Invectives au sein du FPI par journeaux interposés

by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 5 mars 2015 17 h 00 min

Demba Traoré : « Si je suis un espion mon binôme se nomme Bamba Franck Mamadou »

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Abdoulaye Villard Sanogo dit AVS et Kouyo Augustin,

Vous auriez pu par honnêteté intellectuelle et par professionnalisme répondre à cette lettre ouverte insensée et remplie d’accusations farfelues.

Si Bamba Franck directeur de publication de NotreVoie laisse de telles insanités être publiées sur moi et sur Nady Bamba c’est vraiment le signe des temps! Mais plus rien ne surprend les ivoiriens qui ont vu l’invisible et qui ont survécu à l’invivable, et continuent de supporter l’insupportable. Vraiment Signe des temps sinon Affi, Gossio et Alcide Djédjé, 3 êtres qui ont le plus profité de Gbagbo sur cette terre ne sont-ils pas au nom de la préservation de ce qu’ils ont accumulé grâce au même Président Gbagbo, en train de se débattre pour tourner sa page et accompagner Ouattara aux élections de 2015?

Chers Anidié et Okou,

Vous qui avez fourni tant d’efforts pour essayer de cacher le soleil avec votre main, je réponds à votre lettre ouverte par respect pour les ivoiriens pour qui Affi, Gossio et Djédjé, vos mandants ont tant de mépris.

Mme Anidié Laure,

je vous remercie d’avoir pris le temps de m’écrire et surtout de me donner l’occasion d’éclairer davantage les militants et les ivoiriens.

Madame, parce que je respecte ma femme, et que je suppose que vous êtes mariée, je ne me permettrai pas de vous manquer de respect. C’est ce conseil que je me suis permis de donner à un aîné, nommé Pascal Affi N’guessan.

Vous dites que si on aime son frère ou son ami et que sa femme l’induit en erreur on doit lui dire la vérité.

Je suis d’accord avec vous sauf que cette « vérité » dite en public était une série de mensonges et d’injures. J’espère que les amis et les frères de votre époux ne lui donnent pas des conseils injurieux en public vous concernant.

Madame, dites à Affi que s’il respecte sa femme et ses enfants, il se doit de présenter des excuses à Mme Nady Bamba.

Avant de dire la vérité à “son frère ou à son ami” (moi, je croyais que le Président Laurent Gbagbo était son Patron) qu’il se dise lui-même la vérité, qu’il apprenne à se remettre en cause.
Mme, dites à Affi que s’il ne réalise pas encore qu’il est mort politiquement, d’arrêter maintenant de nier l’évidence parce que nous ferons bientôt son enterrement politique.

Dites à Affi, Djédjé et Gossio que tant qu’ils voudront sacrifier le Président Laurent Gbagbo et le FPI, nous troublerons leur sommeil. Tant qu’ils n’abandonneront pas, le FPI et les ivoiriens ne lâcheront pas leur bâton pour tuer le serpent qui n’est pas encore mort!

La lettre étant signée par vous et M. Okou, je ne saurai dire qui a fait la narration mais je préfère m’adresser à M. Okou pour la suite car je serai plus à l’aise dans mes propos pour les raisons évoquées plus haut.

Pourquoi tenez –vous à incriminer Mme Nady Bamba pour un article écrit par Demba Traoré ? Pensez-vous aider ainsi le Président Laurent Gbagbo que vous et vos mandants prétendent lutter pour ? Pensez-vous que je ne suis pas responsable de mes propos ? Pour reprendre votre propos, un crime n’est jamais parfait. C’est Djédjé et Gossio qui se cachent derrière vous pour régler leur compte à la femme de leur bienfaiteur, signe des temps ! M. Zago si vous êtes marié et que vous avez du respect pour votre épouse, quittez dans ça comme on le dit en Côte d’Ivoire. Laissez cette tâche à ceux qui ne respectent ni les ivoiriens, ni les femmes en général. Suivez mon regard.

Pour votre information, la dame que vous mettez en cause et accusez de tous les maux est celle qui a déboursé des dizaines de millions de nos francs pour les avocats de tous les pro- Gbagbo sans exception, j’insiste sans exception et je précise y compris AFFI N’guessan et Alcide Djédjé, pendant que Gossio était dans un exil doré au Maroc. Je le mets au défi de dire ce qu’il a fait pour les mêmes détenus.

Vous remettez en cause tout ce que j’ai dit d’Alcide Djédjé.

Ne soyez pas plus royaliste que le roi. Djédjé a fait une interview le lendemain de mon article, ce qu’il n’a pas nié, ce n’est pas vous qui le ferez à sa place à moins qu’il ne veuille manger son piment dans votre bouche. Si tel est le cas moi je ne vais pas justifier l’évidence, les preuves sont disponibles partout dans les archives de la RTI et des journaux et la suite des évènements continuent de me donner raison. Vous ne pourrez pas cacher le soleil avec votre main. Ici et ailleurs je répèterai qu’Alcide Djédjé nous a conduit droit au mur car à juste titre le Président Laurent Gbagbo a fait confiance au collaborateur qu’il était. Oui Djédjé a insulté Sarkozy à la télé devant tous les ivoiriens peu avant sa mission à l’UA avec AFFI, oui Djédjé a fait du lobbying pour la même France il n y a aucune contradiction en cela car ce n’était pas au même moment et dans les mêmes circonstances. Oui Djédjé a défendu les intérêts de la Sagem et ne pourra pas regarder certains membres des APO dans les yeux et soutenir le contraire. Oui c’est Djédjé qui a provoqué la démission de l’avocat Lanny Davis et a empêché qu’Obama ne parle au Président Laurent Gbagbo. Il est temps que Djédjé se repose pour laisser l’initiative à d’autres car il a échoué et continue de nous mener droit au mur.

Vous dites que Affi a convoqué une réunion pour redresser la communication que j’ai bâclée et que je serais revenu avec des propos que vous n’osez pas mettre sur la place publique par respect pour le Président Laurent Gbagbo.

Ou bien le Président Laurent Gbagbo a gagné les élections et donc la communication ne peut pas être remise en cause ou bien il n’a pas gagné les élections. Vous ne pouvez pas dire une chose et son contraire. Mieux si cette Communication avait été un échec Affi ne me demanderait pas de mettre fin à mon exil pour venir l’aider. Bamba Franck Mamadou, directeur de publication de ce journal qui vous publie et Sanogo Mamadou directeur de la Communication de la Campagne d’Affi et Kouyo Augustin (promu rédacteur en chef) qui s’il est besoin de rafraîchir vos mémoires sélectives ont tous travaillé pour la cellule de communication que j’ai été fier de diriger! Si nous avions bâclé le travail comme vous dites, Bamba et Sanogo ne seraient pas sollicités de nouveau par AFFI. Il vous faut un minimum de cohérence. La réunion à laquelle vous faites mention, j’y suis allé qu’une seule fois. Plusieurs participants vivent encore et ils pourront vous témoigner que j’ai plutôt conseillé à celui qui dirigeait la réunion de faire des observations et de les soumettre plus tard au Haut Conseil de la campagne dont Affi était membre en tant que Porte-Parole du Candidat. J’ai surtout précisé que je ne pouvais pas être membre d’un « Shadow Cabinet » de mon propre poste ! Au passage pensez-vous que le Directeur National de Campagne Adjoint que j’étais avait plus d’impact sur la victoire du candidat que son Porte-Parole qu’était AFFI qui avait en charge l’explication du programme de gouvernement ? Savez-vous qu’Affi a effectué le voyage en France pour le choix de l’agence de communication et que je n’y étais pas ?

C’est pour faire le bilan de tout cela que nous vous demandons d’avoir le courage d’aller au congrès pour rendre compte aux militants du FPI. Au lieu de cela, vous saisissez une justice des vainqueurs pour brimer vos camarades. Oh Honte ! Comme le dirait Mme Simone Gbagbo.

Vous me reprochez d’avoir été DNCA Communication et TIC et de n’avoir pas été sanctionné ce qui a permis d’avoir mes comptes non gelés.

Vous étalez votre méconnaissance de la crise et des motivations de ceux qui ont pris des sanctions et geler les avoirs. Revoyez votre copie.

Vous me reprochez d’être resté en poste à Vitib jusqu’au 11 octobre 2011.

Là encore soit vous étalez votre mauvaise foi soit vous êtes ignorant car tout comme Demba Traoré bon nombre de DG et PCA proches du Président sont restés en poste. Je n’avais pas fait le choix de l’exil. J’avais choisi de continuer le combat comme les membres de la direction intérimaire dont je faisais partie. J’ai été par la suite contraint à l’exil moi l’espion alors que vous, vous vivez tranquillement au pays. Paradoxal!

Est-il besoin de vous rappeler que la Pergola est en Côte d’Ivoire ? Pourquoi Affi et Djédjé ont-t-il préféré la Pergola tandis que Gossio prenait le chemin de l’exil tout comme d’autres camarades ? Simple question d’appréciation personnelle. Au passage et si on parlait de vous ? Où étiez-vous ? Qu’avez-vous fait ? Vos avoirs ont-ils été gelés ? Sinon pourquoi pas?

Enfin vous me reprochez d’avoir donné les détails des conditions de détention du Chef. De là vous faites le pas pour me traiter d’espion et inviter mes mandants à mieux faire.

Arrêtez de vous ridiculiser en voulant vous moquer des ivoiriens. Quand je décris les conditions de détention du Chef c’est pour dénoncer votre mauvaise foi. C’est pour dénoncer l’insouciance et l’ingratitude de vos mandants qui bien que très bien informés de ces conditions de détention difficiles s’en moquent et ont tourné la page du président Gbagbo, au nom de leurs intérêts égoïstes.

Si je suis un espion alors mon binôme se nomme Bamba Franck Mamadou. Oui, celui qui vous a permis de publier cette lettre; car tous ceux qui nous connaissent savent que vous ne pourrez pas m’accuser sans en faire autant pour lui.

ivoiriens de l'étranger [1]

Mon éducation ne me permet pas de dire ce que je fais pour les autres, mais pour l’honneur de tous les miens, y compris Bamba Franck qui vous publie, je voudrais vous dire que si vous écrivez dans NotreVoie, c’est parce que des gens se sont battus pour que ce journal revienne dans les kiosques en pleine crise post- électorale. Parmi eux , je compte. L’honorable Sokouri Bohui qui m’a sollicité, Abdoulaye Villard Sanogo actuel DG du journal et Touré l’informaticien du même journal vous le confirmeront. Les clés internet qui ont permis aux journalistes d’écrire à partir de leur cachette et l’ordinateur IMac qui a servi à saisir les premiers numéros ont été offerts par votre « espion ».

En vérité, vous cachez mal votre haine pour tous ceux qui se battent sincèrement pour et avec le président Laurent Gbagbo.

Vous êtes aveuglés par votre tribalisme primaire et votre tendance à l’aplatissement devant l’adversaire, en cela vous n’êtes que le reflet de vos mandants, mais nous ne nous laisserons pas distraire par vous, nous ne vous laisserons pas détruire le travail du président Laurent Gbagbo.

Bientôt il fera jour.

Demba Traoré

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