L’incident intervenu lundi matin entre éléments rebelles accompagnés par les militaires de l’ONUCI et les Forces de défense et de sécurité a permis de constater que la force de maintien de la paix en Côte d’Ivoire a changé de mission. Elle n’est plus là pour encadrer la paix, mais bien pour créer les conditions d’une guerre civile que l’on voit destructrice à tous points de vue. Les rebelles qui sont entrés au Golf avec des armes légères pour la protection des autorités dont ils avaient la garde sont devenus, depuis cet incident, porteurs d’armes lourdes. Selon nos reporters qui étaient sur le terrain lundi, les soldats de Ouattara avaient des lance-roquettes et autres armes lourdes posées sur leurs épaules dans l’attente de l’ennemi.
Comment ont-ils pu se procurer ces armes ? qui les leur ont convoyées à l’hôtel du Golf ? En Côte d’Ivoire, en vertu de son statut de diplomate, l’ONUCI bénéficie des mêmes traitements de faveur qu’un diplomate politique. Les camions des militaires de Choi ne sont pas fouillés. Ils patrouillent sans être inquiétés par les FDS. Par ailleurs, c’est leur chef de mission, Choi, qui a pris le parti de Ouattara, ouvrant ainsi une situation de crise qui permettra au diplomate sud-coréen de rester encore des années en Côte d’Ivoire.
Tout naturellement, tous les regards sont tournés vers l’ONUCI qui, seule, peut remplir ses gros camions d’armes et de munitions pour les déverser au Golf.
Quand on voit leur comportement et la façon dont ils surveillent le Golf, on ne peut pas être surpris. Même si ces armes ne suffisent pas du tout pour faire reculer à jamais une armée de métier, il faut dénoncer avec la dernière énergie l’attitude de Choi qui consiste à opposer les Ivoiriens les uns aux autres.
C’est la raison pour laquelle il ne faut pas exclure de le faire partir le plus tôt possible avant qu’il n’embrase entièrement le pays. Fondamentalement raciste, il ne se gênera pas qu’il y ait affrontement entre nous “animaux” et que nos cadavres jonchent toutes les rues du pays. C’est un homme à neutraliser parce que dangereux pour la paix sociale.