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LA CONSTITUTION IVOIRIENNE ET LE TRAIN FANTÔME DES BRICS

<p>Il est des textes que l’on ne doit jamais réduire à de simples feuilles de papier reliées et signées au détour d’un congrès ou d’une séance plénière&period; La Constitution appartient à cette catégorie sacrée&period; Elle n’est pas une loi ordinaire&period; Elle est l’âme écrite d’une nation&comma; le miroir dans lequel un peuple choisit de contempler son passé&comma; de comprendre son présent et de projeter son avenir&period;<br &sol;>&NewLine;À travers ses articles&comma; ses alinéas et ses dispositions&comma; c’est l’histoire d’une communauté humaine qui s’écrit&comma; avec ses valeurs&comma; ses craintes&comma; ses espoirs et ses engagements&period; Elle ne dit pas seulement comment on gouverne &semi; elle dit qui nous sommes&comma; ce que nous refusons d’être et ce que nous aspirons à devenir&period;<&sol;p>&NewLine;<h2>La Constitution &colon; boussole de la nation<&sol;h2>&NewLine;<p>Une Constitution&comma; en Côte d’Ivoire comme ailleurs&comma; joue le rôle de boussole de la nation&period; Elle trace les lignes rouges qu’aucune ambition personnelle&comma; fût-elle drapée dans les plus beaux discours&comma; ne doit franchir&period; Elle fixe les fondations de l’État et détermine les conditions de son équilibre&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Rappelons ses éléments essentiels &colon;<&sol;p>&NewLine;<ol>&NewLine;<li>&NewLine;<h3>La nature de l’État<&sol;h3>&NewLine;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ol>&NewLine;<p>Elle définit le type d’organisation politique retenue par le peuple&period; En Côte d’Ivoire&comma; il est écrit noir sur blanc &colon; « La Côte d’Ivoire est une République indivisible&comma; laïque&comma; démocratique et sociale&period; » Ces mots&comma; simples en apparence&comma; sont porteurs d’un poids immense&period; Car déclarer que la République est indivisible&comma; c’est refuser que le pays se fragmente en clans&comma; en ethnies ou en féodalités modernes&period; Déclarer qu’elle est laïque&comma; c’est protéger la coexistence pacifique des religions&period; Affirmer qu’elle est démocratique&comma; c’est proclamer que le pouvoir n’appartient pas à un homme&comma; mais à l’ensemble du peuple souverain&period;<&sol;p>&NewLine;<ol start&equals;"2">&NewLine;<li>&NewLine;<h3>Les droits<&sol;h3>&NewLine;<p>et libertés des citoyens<&sol;li>&NewLine;<&sol;ol>&NewLine;<p>La Constitution est d’abord une promesse faite à chaque citoyen &colon; celle de vivre debout&comma; dans la dignité et la liberté&period; Elle garantit la liberté d’expression&comma; si cruciale dans un pays où tant de voix ont été muselées&period; Elle protège la liberté de presse&comma; que l’on voudrait parfois réduire à un chœur docile&period; Elle consacre le droit à l’éducation&comma; afin qu’aucun enfant ivoirien n’ait à apprendre sous un arbre faute de salle de classe&period; Elle proclame le droit à la santé&comma; alors que trop de familles voient mourir les leurs devant les portes d’hôpitaux saturés&period;<&sol;p>&NewLine;<ol start&equals;"3">&NewLine;<li>&NewLine;<h3>La séparation et l’organisation des pouvoirs<&sol;h3>&NewLine;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ol>&NewLine;<p>La sagesse universelle l’a enseigné &colon; un pouvoir absolu corrompt absolument&period; La Constitution institue donc trois pouvoirs indépendants &colon;<&sol;p>&NewLine;<ul>&NewLine;<li>Le législatif&comma; qui fait les lois au nom du peuple&period;<&sol;li>&NewLine;<li>L’exécutif&comma; qui applique ces lois et conduit la politique de la nation&period;<&sol;li>&NewLine;<li>Le judiciaire&comma; qui tranche les différends&comma; protège les droits et rend justice au nom du peuple&period;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ul>&NewLine;<p>Leur indépendance est la garantie que nul ne pourra devenir maître et seigneur absolu de la République&period;<&sol;p>&NewLine;<ol start&equals;"4">&NewLine;<li>&NewLine;<h3>Les institutions et <span style&equals;"font-size&colon; 16px&semi;">leur fonctionnement<&sol;span><&sol;h3>&NewLine;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ol>&NewLine;<p>La Constitution établit la mécanique délicate de l’État&period; Elle décrit le rôle de la Présidence&comma; du Parlement&comma; de la Cour constitutionnelle&comma; mais aussi celui des collectivités locales&comma; pour que l’État ne soit pas seulement une citadelle d’Abidjan&comma; mais une maison ouverte à l’ensemble du territoire national&period; Elle précise les règles de succession du pouvoir&comma; car un État ne peut vivre dans la peur permanente du vide institutionnel&period;<&sol;p>&NewLine;<ol start&equals;"5">&NewLine;<li>&NewLine;<h3>Les symboles et valeurs de la nation<&sol;h3>&NewLine;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ol>&NewLine;<p>Une Constitution ne se contente pas d’articles techniques &semi; elle proclame aussi l’âme du pays&period; Elle consacre un drapeau&comma; une devise&comma; un hymne national&period; Elle affirme une langue officielle&comma; non pour écraser les autres&comma; mais pour unir les peuples d’un même sol&period;<&sol;p>&NewLine;<ol start&equals;"6">&NewLine;<li>&NewLine;<h3>La procédure de révision<&sol;h3>&NewLine;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ol>&NewLine;<p>Enfin&comma; la Constitution rappelle qu’elle n’est pas figée&period; Elle peut être révisée&comma; mais toujours selon des procédures strictes&comma; souvent par référendum ou à travers une assemblée constituante&period; Car si elle doit évoluer&comma; ce ne peut être au gré des caprices d’un clan ou d’une coterie politique&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En somme&comma; la Constitution est au pays ce que les racines sont à l’arbre&period; On peut tailler les branches&comma; on peut greffer de nouveaux rameaux&comma; mais si l’on arrache les racines&comma; l’arbre meurt&period; La Constitution&comma; bafouée&comma; piétinée ou manipulée&comma; entraîne dans sa chute la légitimité de l’État et la confiance du peuple&period; Elle n’a de vie que si les citoyens et les élites choisissent&comma; ensemble&comma; de la défendre&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Car une Constitution n’est ni un brouillon qu’on efface selon l’humeur des puissants&comma; ni un chiffon que l’on piétine sous prétexte de modernité&period; Elle est la ligne de vie de la nation&period; Et quand elle est menacée&comma; le silence est une trahison&period;  Les pas de côté non opportuns deviennent des pas de travers&period;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"attachment&lowbar;31283" style&equals;"width&colon; 273px" class&equals;"wp-caption alignright"><img aria-describedby&equals;"caption-attachment-31283" class&equals;"wp-image-31283 size-medium" src&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2025&sol;08&sol;drkock-obushu-263x300&period;jpeg" alt&equals;"La Constitution ivoirienne" width&equals;"263" height&equals;"300" &sol;><p id&equals;"caption-attachment-31283" class&equals;"wp-caption-text">Dr KOCK OBHUSU&comma; Économiste &&num;8211&semi; Ingénieur<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<h2>II Le silence complice des élites<&sol;h2>&NewLine;<p>La Côte d’Ivoire est aujourd’hui traversée par une étrange maladie &colon; le mutisme sélectif de ses élites&period; Ces hommes et ces femmes&comma; dont les murs des salons sont tapissés de diplômes encadrés et dont les bibliothèques regorgent d’ouvrages annotés&comma; se drapent dans une dignité factice quand il s’agit de se montrer au peuple&comma; mais se font soudainement muets lorsque la Constitution&comma; ce texte sacré qui fonde la République&comma; est foulée aux pieds&period;<&sol;p>&NewLine;<p>On les appelle intellectuels&comma; experts&comma; cadres supérieurs&comma; leaders d’opinion&period; Ils aiment se proclamer « éclairés »&comma; comme si leurs études à Harvard&comma; à la Sorbonne ou à l’Université d’Oxford leur avaient conféré le droit exclusif de dire ce qui est bien pour le peuple&period; Mais où donc sont-ils quand la démocratie chancelle &quest; Où donc se terrent-ils lorsque des manœuvres illégales menacent la paix civile &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>Ils se pavanent dans les colloques climatisés&comma; enfilant des mots savants comme des perles précieuses sur des colliers qui n’iront jamais orner le cou de la République&period; Ils récitent leurs titres comme un chapelet poussiéreux &colon; Docteur en sciences politiques&comma; ancien haut fonctionnaire international&comma; consultant auprès de grandes institutions… Mais derrière ce vernis académique&comma; que donnent-ils réellement au peuple &quest;<&sol;p>&NewLine;<ul>&NewLine;<li>Ni pain&comma; car les marchés populaires restent vidés par l’inflation&period;<&sol;li>&NewLine;<li>Ni eau potable&comma; car dans Abobo&comma; Treichville ou Gagnoa&comma; des familles entières font encore la queue à la borne-fontaine sous un soleil brûlant&period;<&sol;li>&NewLine;<li>Ni travail&comma; car la jeunesse&comma; pourtant éduquée&comma; croupit dans un chômage humiliant&period;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ul>&NewLine;<p>Et quand ils osent parler&comma; ce n’est pas pour défendre la Constitution&comma; mais pour lancer des accusations vagues et irresponsables de type &colon; « Le président Gbagbo est pris en otage »&period; Comme si le peuple pouvait se contenter de phrases lancées au vent&comma; sans preuves&comma; sans courage&comma; sans suite&period; Cette attitude n’est pas seulement une lâcheté &semi; c’est une insulte au bon sens des Ivoiriens&period; Car accuser sans démontrer&comma; c’est mépriser le peuple&period; C’est jouer avec ses blessures et ses colères&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En réalité&comma; ces élites ont fait du silence une stratégie&period; Elles ont fait du détournement des sujets &lpar;quand elles parlent de candidatures de précaution&rpar; une stratégie&period; Elles savent qu’en se taisant&comma; elles protègent leurs privilèges&period; Elles savent qu’en baissant la tête&comma; elles conservent leurs postes dorés&comma; leurs marchés juteux&comma; leurs voyages de conférence et leurs invitations dans les salons internationaux&period; Leur mutisme est un pacte tacite avec les forces qui piétinent la République &colon; « Je me tais&comma; je sème la distraction et tu me laisses jouir de mes privilèges&period; »<&sol;p>&NewLine;<p>Mais qu’on ne s’y trompe pas &colon; le peuple voit ce silence&comma; cette distraction éhontée&period; Il sait que chaque fois qu’un juriste brillant détourne les yeux devant une fraude constitutionnelle&comma; c’est une partie de sa dignité qui est vendue&period; Il sait que chaque fois qu’un intellectuel s’abstient de dénoncer une illégalité manifeste&comma; c’est une partie de son avenir qui est hypothéquée&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Dans l’histoire&comma; les peuples ne pardonnent jamais longtemps à leurs élites complices&period; On se souvient en France des notables qui&comma; en 1940&comma; saluaient l’occupant allemand avec des courbettes &semi; de ceux qui&comma; dans l’Afrique coloniale&comma; vendaient leurs frères pour une poignée de privilèges &semi; ou encore de ces experts africains du FMI et de la Banque mondiale qui&comma; au nom de la « rationalité économique »&comma; ont imposé des plans d’ajustement structurel qui ont appauvri des millions de familles&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Alors&comma; que valent tous leurs titres si&comma; au moment où la Constitution est violée&comma; ils se taisent ou cherchent à détourner l’attention des citoyens &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>Que valent leurs longs curriculum vitae si&comma; face au sang du peuple&comma; ils choisissent l’encre invisible &comma; le verbalisme creux &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>Que valent leurs réseaux internationaux si&comma; au cœur d’Abidjan&comma; un enfant meurt faute d’avoir bu une eau propre &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>Le silence des élites est pire qu’un mensonge &colon; c’est une complicité&period; Car se taire&comma; c’est consentir&period; Se taire&comma; c’est prêter main-forte aux fossoyeurs de la République&period; Se taire&comma; c’est dire au peuple &colon; « Ton malheur ne m’intéresse pas&comma; tant que mon confort n’est pas menacé&period; »<&sol;p>&NewLine;<p>Or l’histoire a prouvé que les Constitutions se défendent non par les armes&comma; mais par le courage des voix qui s’élèvent&period; Quand la Constitution est violée&comma; chaque silence d’élite est un coup de poignard enfoncé dans le dos du peuple&period;<&sol;p>&NewLine;<h2>III&period; Le curriculum vitae ambulant et la comédie politique<&sol;h2>&NewLine;<p>Il arriva un jour&comma; au détour d’une conférence de presse improvisée dans une salle climatisée d’Abidjan&comma; qu’un homme&comma; se croyant attendu par l’Histoire&comma; prit la parole&period; Les caméras étaient braquées sur lui&comma; les micros tendus&comma; les regards fixés&period; Le peuple espérait enfin entendre une voix qui parlerait de ses souffrances&comma; de ses attentes&comma; de ses espoirs&period; Mais ce qu’il entendit ne fut qu’une récitation interminable d’un document qu’on aurait cru arraché à un bureau de ressources humaines &colon; un curriculum vitae&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Plutôt qu’un projet de société&comma; l’homme déroula son palmarès personnel comme on égrène les titres d’un vieux feuilleton &colon; diplômes obtenus dans des universités prestigieuses&comma; séjours prolongés dans des capitales européennes&comma; stages dans des institutions internationales&comma; voyages aux quatre coins du monde&comma; et même quelques photographies brandies comme preuves de fréquentations influentes&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Son discours résonnait d’une arrogance triste&period; Il croyait convaincre par la quantité des diplômes et la rareté des tampons sur son passeport&period; Il pensait que le peuple&comma; en entendant les noms ronflants d’universités étrangères&comma; allait se sentir honoré et conquis&period; Mais ce que le peuple entendait&comma; ce n’était pas l’écho des grandes bibliothèques &colon; c’était le froissement d’un papier inutile&comma; le bruit sec d’un parchemin qu’on jette dans le vent&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Car à quoi servent ces diplômes&comma; aussi brillants soient-ils&comma; si les bidonvilles de Yopougon&comma; d’Abobo et de Koumassi s’étendent chaque jour davantage &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>À quoi sert un master obtenu à New York ou un doctorat soutenu à Paris&comma; si des enfants&comma; dans le pays profond&comma; s’entassent encore sous des abris en paille pour apprendre l’alphabet &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>À quoi bon des séjours diplomatiques et des contacts internationaux&comma; quand les robinets d’Abidjan refusent de donner de l’eau à des familles entières &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>Le peuple ivoirien n’a que faire de la liste infinie de ses stages et certifications&period; Il réclame autre chose &colon; du pain sur sa table&comma; de l’eau potable dans ses foyers&comma; un emploi digne pour sa jeunesse&comma; des hôpitaux qui soignent vraiment&comma; des écoles qui forment plutôt que de trier&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ce que l’homme ne comprenait pas&comma; c’est que la Côte d’Ivoire n’a pas besoin d’un curriculum vitae ambulant&comma; mais d’une vision&comma; d’un projet clair&comma; d’un engagement ferme&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Car gouverner un pays&comma; ce n’est pas réciter sa biographie &semi; c’est écrire avec son peuple une nouvelle page d’histoire&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Mais dans cette conférence&comma; tout ressemblait à une pièce de théâtre grotesque&period; Les mots s’enchaînaient&comma; beaux et creux&comma; mais chaque phrase sonnait comme un mensonge poli&period; Le peuple&comma; qui avait tendu l’oreille&comma; détourna peu à peu le regard&period;<&sol;p>&NewLine;<ul>&NewLine;<li>Là où il attendait un programme économique&comma; il n’entendit que des souvenirs de voyage&period;<&sol;li>&NewLine;<li>Là où il espérait une parole de justice&comma; il ne reçut que l’étalage d’un carnet d’adresses&period;<&sol;li>&NewLine;<li>Là où il rêvait d’une promesse de dignité&comma; il vit défiler les trophées poussiéreux d’une carrière personnelle&period;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ul>&NewLine;<p>Alors&comma; le contraste éclata avec violence &colon; tandis que l’homme parlait de lui-même&comma; la nation saignait&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il évoquait ses diplômes comme des talismans&comma; pendant que les enfants du quartier de Gbatanikro faisaient la queue pour un seau d’eau&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il vantait ses séjours à Genève et à Washington&comma; pendant que les jeunes diplômés ivoiriens&comma; sans emploi&comma; traînaient leurs CV froissés de bureau en bureau&comma; mendiant un stage non payé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il récitait ses contacts internationaux&comma; pendant que les malades d’Anyama mouraient faute de médicaments&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le peuple n’était pas dupe&period; Il savait que cette mascarade n’était qu’une comédie politique&period; Une farce où l’on prend les Ivoiriens pour des spectateurs crédules&comma; facilement impressionnables par un curriculum vitae bien rempli&period; Mais le peuple en avait assez des diplômes sans pain&comma; des titres sans eau potable&comma; des voyages officiels sans justice sociale&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Car&comma; il faut le dire haut et fort &colon; la Côte d’Ivoire ne veut pas d’un curriculum vitae&comma; elle veut un contrat social l’engageant comme Nation&period; Elle veut une élite qui ne se présente pas comme un produit de luxe&comma; mais comme un serviteur de la nation&period; Elle veut des dirigeants qui cessent de brandir leurs parchemins pour enfin mettre les mains dans la glaise du quotidien&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Un peuple affamé ne se nourrit pas de diplômes&period; Une jeunesse assoiffée d’avenir ne boit pas de titres honorifiques&period; Et une nation qui lutte pour sa dignité n’a que faire d’un CV quand elle attend un projet&period;<&sol;p>&NewLine;<h2>IV Le mirage du train des BRICS<&sol;h2>&NewLine;<p>Il suffisait d’entendre son ton emphatique pour comprendre que l’homme se croyait déjà investi d’une mission planétaire&period; Après avoir récité son curriculum vitae comme une litanie&comma; il leva la voix et déclara&comma; d’un air inspiré &colon;<&sol;p>&NewLine;<p>« Je propose ma candidature aux souverainistes et panafricanistes du PPA-CI&comma; de la Côte d’Ivoire&comma; d’Afrique et de la diaspora&comma; afin de ne point manquer le train des BRICS… »<&sol;p>&NewLine;<p>Le train des BRICS &excl; Quelle trouvaille &excl; Voilà qu’on nous vendait&comma; après les diplômes magiques&comma; un ticket pour un train imaginaire&comma; invisible&comma; dont lui seul entendait le sifflement et voyait la fumée&period; Mais pour le peuple ivoirien&comma; ce train n’avait ni gare&comma; ni rails&comma; ni conducteur légitime&period; C’était un train fantôme &colon; des wagons de promesses&comma; des locomotives de discours&comma; et des rails tracés sur des nuages&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le peuple&comma; qui connaît trop bien les mirages politiques&comma; ne fut pas dupe&period; En Afrique&comma; nous avons vu passer trop de ces trains en trompe-l’œil&period; Des projets lancés en fanfare&comma; accompagnés de logos colorés&comma; de communiqués flamboyants&comma; de conférences internationales filmées en direct… et qui se terminèrent dans le silence&comma; la poussière et l’oubli&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>L’exemple du NEPAD &colon; l’ombre d’un rêve<&sol;h3>&NewLine;<p>Souvenons-nous du NEPAD – le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique&period; C’était en 2001&period; Des leaders africains comme Thabo Mbeki &lpar;Afrique du Sud&rpar;&comma; Olusegun Obasanjo &lpar;Nigeria&rpar;&comma; Abdelaziz Bouteflika &lpar;Algérie&rpar; et Abdoulaye Wade &lpar;Sénégal&rpar; avaient brandi un projet ambitieux&comma; presque messianique&period; Ils promettaient une Afrique libérée des diktats étrangers&comma; bâtissant son avenir par ses propres forces&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Les objectifs affichaient un parfum de renaissance &colon;<&sol;p>&NewLine;<ul>&NewLine;<li>Favoriser une croissance économique durable&comma;<&sol;li>&NewLine;<li>Réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie&comma;<&sol;li>&NewLine;<li>Promouvoir la bonne gouvernance&comma;<&sol;li>&NewLine;<li>Développer les infrastructures&comma; la santé&comma; l’éducation et l’agriculture&comma;<&sol;li>&NewLine;<li>Renforcer l’intégration régionale&period;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ul>&NewLine;<p>Le rêve était beau&comma; mais la réalité fut cruelle&period; Le NEPAD&comma; vite récupéré par les logiques bureaucratiques et les intérêts des bailleurs de fonds&comma; fut vidé de son essence&period; Il se transforma en un organisme lourd&comma; sans moyens concrets&comma; bientôt intégré dans les structures de l’Union africaine et rebaptisé en 2018 « Agence de Développement de l’Union Africaine &lpar;AUDA-NEPAD&rpar; »&period; Une belle vitrine&comma; certes&comma; mais dont les rayons restent désespérément vides pour la majorité des Africains&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Voilà donc ce qui arrive quand on s’embarque dans des trains promis à l’aube et qui n’arrivent jamais en gare &colon; on finit par comprendre que ce ne sont pas des locomotives&comma; mais des mirages&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Des trains sans voyageurs<&sol;h3>&NewLine;<p>Et combien d’autres trains fantômes l’Afrique a-t-elle vus défiler &quest;<&sol;p>&NewLine;<ul>&NewLine;<li>Des intégrations régionales annoncées en grande pompe&comma; qui promettaient la libre circulation des biens et des personnes&comma; mais qui s’échouèrent sur les égoïsmes nationaux et la corruption endémique&period;<&sol;li>&NewLine;<li>Des sommets panafricains qui ressemblaient à des foires diplomatiques&comma; où l’on échangeait des signatures et des photos officielles&comma; mais où rien ne changeait dans la vie des peuples&period;<&sol;li>&NewLine;<li>Des plans de développement financés par des partenaires extérieurs&comma; qui terminaient en statistiques truquées et en projets abandonnés faute de suivi&period;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ul>&NewLine;<p>À chaque fois&comma; c’était le même scénario &colon; un train annoncé comme salvateur&comma; des discours qui enflamment&comma; des promesses qui brillent… et au final&comma; des rails qui s’arrêtent au milieu du désert&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>L’imposture du billet BRICS<&sol;h3>&NewLine;<p>Alors&comma; comment ne pas sourire – ou pleurer – quand on entend aujourd’hui un homme brandir la bannière des BRICS comme une solution miracle &quest; Comme si l’avenir du peuple ivoirien dépendait d’un billet pour ce convoi invisible&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Car enfin&comma; qui croit sérieusement que rejoindre un bloc économique émergent suffira à combler nos bidonvilles&comma; à remplir nos marmites&comma; à construire nos hôpitaux et à rouvrir nos usines &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>Qui croit que la Côte d’Ivoire pourra s’asseoir à la table des grandes puissances économiques du Sud sans d’abord balayer devant sa propre porte &colon; respect de la Constitution&comma; justice sociale&comma; bonne gouvernance&comma; souveraineté réelle &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>Comment prétendre prendre place dans le train des BRICS&comma; alors même qu’on refuse de consolider les rails de notre propre République &quest; C’est une imposture&period; Car un pays qui ne respecte pas ses propres lois fondamentales ne peut prétendre peser dans l’équilibre du monde&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Le rideau de fumée<&sol;h3>&NewLine;<p>Derrière ce train fantôme&comma; ce qu’on cherche en réalité&comma; ce n’est pas l’émancipation du peuple ivoirien&comma; mais la justification d’une ambition personnelle&period; Le rêve africain&comma; noble et légitime&comma; est utilisé ici comme un simple rideau de fumée pour masquer une candidature illégale&comma; pour légitimer une soif de pouvoir sans base constitutionnelle&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le peuple&comma; lui&comma; l’a compris&period; Il sait qu’on ne monte pas dans un train dont on ne voit pas les rails&period; Il sait que derrière les belles affiches&comma; il n’y a souvent que le vide&period; Et il n’a plus envie de payer le prix de billets pour un voyage qui ne commence jamais&period;<&sol;p>&NewLine;<h2>V&period; Le masque tombe<&sol;h2>&NewLine;<p>Il arrive toujours un moment où les masques&comma; même les mieux ajustés&comma; finissent par glisser&period; Celui qui se présente comme l’artisan de l’avenir&comma; le messager de la souveraineté et le conducteur du fameux train des BRICS&comma; laisse transparaître la vérité &colon; il n’est pas un bâtisseur&comma; mais un prestidigitateur&period; Ses discours ne sont que des artifices&period; Ses promesses&comma; des tours de passe-passe destinés à éblouir une foule épuisée par les privations&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Car enfin&comma; comment peut-on sérieusement prétendre conduire une locomotive continentale si l’on refuse de respecter les feux rouges et les règles élémentaires de circulation au carrefour de sa propre nation &quest;<&sol;p>&NewLine;<h3>La contradiction fondamentale<&sol;h3>&NewLine;<p>Un paradoxe saisissant saute aux yeux&period; D’un côté&comma; l’homme proclame vouloir porter haut le flambeau du panafricanisme&comma; arrimer la Côte d’Ivoire aux locomotives émergentes du Sud et hisser le pays à la table des grandes puissances&period; De l’autre&comma; il participe&comma; ou du moins cautionne&comma; le piétinement méthodique de la Constitution nationale&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Or&comma; la souveraineté africaine commence par la souveraineté du droit chez soi&period; Celui qui méprise les lois fondamentales de son pays ne peut en aucun cas se proclamer apôtre de la dignité et de la liberté des peuples&period; C’est là le cœur du scandale &colon; se draper dans les couleurs du panafricanisme tout en foulant aux pieds la boussole de la nation&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Comment peut-on prêcher l’intégration africaine alors qu’on participe à la désintégration des règles démocratiques ivoiriennes &quest; Comment se poser en champion de la souveraineté alors que l’on s’assoit sur la volonté du peuple exprimée dans la Constitution &quest;<&sol;p>&NewLine;<h3>L’image du chauffeur sans permis<&sol;h3>&NewLine;<p>La métaphore est implacable &colon; un homme qui ne respecte pas un feu rouge à Cocody veut s’imposer comme conducteur d’une locomotive continentale&period; Mais chacun sait qu’un chauffeur sans permis conduit toujours à la catastrophe&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le permis&comma; dans ce cas&comma; c’est la légitimité constitutionnelle&comma; la fidélité aux institutions&comma; le respect scrupuleux des règles communes&period; Or&comma; sans ce permis&comma; le conducteur&comma; aussi brillant soit-il en théorie&comma; mène inévitablement son train – et ses passagers – droit dans le mur&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L’Afrique n’a pas besoin d’un conducteur téméraire qui prend des virages serrés en ignorant les panneaux&period; Elle a besoin d’hommes et de femmes capables de lire la carte&comma; de suivre les rails tracés par la Constitution&comma; et de respecter les feux de signalisation qui garantissent la sécurité collective&period;<&sol;p>&NewLine;<&excl;-- WP QUADS Content Ad Plugin v&period; 2&period;0&period;92 -->&NewLine;<div class&equals;"quads-location quads-ad2" id&equals;"quads-ad2" style&equals;"float&colon;left&semi;margin&colon;10px 10px 10px 0&semi;">&NewLine;&NewLine;<&sol;div>&NewLine;&NewLine;<h3>Le double langage des imposteurs<&sol;h3>&NewLine;<p>Ceux qui jouent ainsi avec la Constitution manient l’art du double langage&period; Ils parlent de souveraineté&comma; mais ils méprisent la première forme de souveraineté &colon; le respect de la volonté populaire&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ils invoquent le panafricanisme&comma; mais c’est pour mieux détourner l’attention du peuple&comma; pour transformer ses rêves légitimes en instruments de propagande personnelle&period; Ils brandissent des drapeaux et des slogans pour masquer leur incapacité à fournir ce que réclame la nation &colon;<&sol;p>&NewLine;<ul>&NewLine;<li>De l’eau potable pour les familles qui peinent chaque jour à remplir leurs bidons&period;<&sol;li>&NewLine;<li>Du travail pour une jeunesse désespérée&comma; condamnée à la débrouillardise ou à l’exil&period;<&sol;li>&NewLine;<li>Des écoles dignes pour les enfants qui étudient encore sous des arbres ou dans des classes délabrées&period;<&sol;li>&NewLine;<li>Une justice indépendante pour que chaque citoyen sache qu’il vit dans un État de droit et non sous la loi des plus forts&period;<&sol;li>&NewLine;<&sol;ul>&NewLine;<h3>Le moment de vérité<&sol;h3>&NewLine;<p>Le masque tombe donc&period; Ce n’est pas un projet de société qui nous est proposé&comma; mais une mascarade&period; Ce n’est pas un programme économique sérieux&comma; mais une fuite en avant dans les chimères&period; Ce n’est pas une vision&comma; mais une imposture&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le peuple&comma; lucide&comma; ne s’y trompe pas&period; Il sait désormais que celui qui prétend le conduire vers le train des BRICS n’est pas un conducteur mais un illusionniste&period; Et il sait qu’un peuple qui se laisse conduire par un illusionniste finit toujours par se réveiller dans le noir d’un tunnel sans sortie&period;<&sol;p>&NewLine;<h2>VI&period; Pendant ce temps&comma; la nation saigne<&sol;h2>&NewLine;<p>Pendant que certains élites s’occupent de brandir leurs diplômes comme des trophées et de vendre des illusions de trains imaginaires&comma; la Côte d’Ivoire&comma; elle&comma; continue de saigner en silence&period; Le peuple&comma; ce grand oublié de leurs calculs&comma; vit chaque jour le supplice de l’abandon&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>La jeunesse sacrifiée<&sol;h3>&NewLine;<p>Dans les rues d’Abidjan comme dans les hameaux reculés du pays profond&comma; la jeunesse&comma; qui devrait être la sève vivifiante de la nation&comma; croupit dans l’ombre du chômage&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Des milliers de diplômés&comma; après des années de sacrifices et de privations&comma; errent sans emploi&comma; diplômes sous le bras&comma; condamnés à l’attente interminable d’un hypothétique concours&comma; à la débrouillardise du transport clandestin ou à la honteuse mendicité intellectuelle de petits boulots précaires&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ce n’est plus seulement une génération au chômage &semi; c’est une génération confisquée&comma; une génération volée&comma; réduite à vendre ses rêves sur les marchés ou à s’exiler au péril de sa vie&comma; traversant déserts et océans pour échapper à la misère d’une terre pourtant riche&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Les quartiers oubliés<&sol;h3>&NewLine;<p>À Abobo&comma; à Yopougon&comma; à Koumassi et dans d’innombrables quartiers populaires&comma; la vie se déroule au rythme cruel des coupures d’eau et d’électricité&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Les femmes&comma; dès l’aube&comma; arpentent des kilomètres avec des seaux sur la tête pour chercher de l’eau dans des puits souvent insalubres&period; Les familles économisent la moindre goutte comme un trésor&comma; pendant que les discours officiels promettent des barrages et des forages qui n’arrivent jamais&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Dans certaines maisons&comma; on se passe une seule ampoule&comma; déplacée de pièce en pièce&comma; comme pour rappeler que la lumière est devenue un luxe&period; Et pourtant&comma; l’électricité et l’eau&comma; ces besoins élémentaires&comma; sont la base même de la dignité humaine&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>L’école qui s’effondre<&sol;h3>&NewLine;<p>Dans le pays profond&comma; des enfants continuent d’apprendre sous des arbres&comma; exposés au vent&comma; à la pluie et au soleil brûlant&period; Les classes&comma; quand elles existent&comma; sont bondées&comma; avec parfois plus de 80 élèves pour un seul maître&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Comment parler d’émergence quand l’avenir même du pays&comma; ses enfants&comma; est sacrifié &quest; Les livres manquent&comma; les tables bancales se partagent à deux ou trois&period; Les enseignants&comma; sous-payés&comma; démotivés&comma; peinent à maintenir un semblant d’ordre et de discipline&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Et pourtant&comma; l’école&comma; ce lieu qui devrait être le sanctuaire du savoir et le tremplin de l’égalité des chances&comma; devient un miroir brisé de l’échec collectif&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>La santé en lambeaux<&sol;h3>&NewLine;<p>Dans les hôpitaux publics&comma; les malades gémissent dans des couloirs surpeuplés&period; Des femmes accouchent sur le sol&comma; faute de lits disponibles&period; Des enfants meurent de paludisme&comma; maladie pourtant évitable et soignable&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Les familles vendent leurs biens pour acheter quelques comprimés&comma; pendant que les pharmacies privées prospèrent sur la détresse des pauvres&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La santé n’est plus un droit&comma; mais un privilège réservé à ceux qui ont les moyens de payer&period; Et ainsi&comma; les plus démunis&comma; abandonnés&comma; meurent dans l’indifférence quasi générale&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>La justice confisquée<&sol;h3>&NewLine;<p>Pendant ce temps&comma; la justice&comma; censée être la dernière forteresse du citoyen&comma; est perçue comme un théâtre où le riche gagne toujours et le pauvre perd d’avance&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Un simple citoyen qui ose contester est écrasé par la machine judiciaire&comma; pendant que les puissants circulent au-dessus des lois&period; Les prisons débordent de petites mains&comma; de voleurs de poulets ou de jeunes manifestants&comma; tandis que les vrais pillards des deniers publics siègent confortablement dans les salons climatisés&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Le contraste révoltant<&sol;h3>&NewLine;<p>Et dans ce décor de souffrance&comma; que voient les Ivoiriens &quest; Des élites qui paradent en costume&comma; vantant leurs séjours à l’étranger et leurs contacts internationaux&period; Des discours qui parlent d’émergence et de trains des BRICS&comma; alors même que les marmites restent vides et que les enfants vont à l’école le ventre creux&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le contraste est insupportable &colon; d’un côté&comma; des conférences grandiloquentes sur l’avenir du continent &semi; de l’autre&comma; une réalité quotidienne faite de privations&comma; d’injustice et de désespoir&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La nation saigne donc&period; Elle saigne par ses jeunes sans avenir&comma; par ses femmes épuisées&comma; par ses enfants abandonnés&comma; par ses malades sacrifiés&period; Et chaque goutte de ce sang est une accusation silencieuse contre ceux qui&comma; au lieu de panser les plaies&comma; préfèrent se perdre dans les mirages d’ambitions personnelles&period;<&sol;p>&NewLine;<h2>VII&period; L’heure de vérité<&sol;h2>&NewLine;<p>Il arrive toujours un moment dans l’histoire des nations où les masques tombent&comma; où les illusions se dissipent&comma; où les peuples cessent d’attendre et décident enfin de se lever&period; Ce moment&comma; pour la Côte d’Ivoire&comma; c’est maintenant&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Le peuple n’est plus dupe<&sol;h3>&NewLine;<p>Les Ivoiriens ont appris&comma; à force de trahisons et de promesses non tenues&comma; à reconnaître les mensonges sous les beaux discours&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ils savent distinguer la sincérité de l’opportunisme&comma; la conviction de la démagogie&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Derrière les mots ronflants&comma; ils entendent le cliquetis métallique des casseroles des imposteurs&period; Derrière les sourires officiels&comma; ils voient la grimace d’un pouvoir qui se nourrit de leurs souffrances&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ils savent que la République ne se construit pas sur des curriculum vitae dorés&comma; mais sur l’engagement désintéressé et le respect scrupuleux de la Constitution&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>La Constitution comme ultime rempart<&sol;h3>&NewLine;<p>Il n’y a pas d’émergence sans justice&comma; pas de dignité sans liberté&comma; pas de souveraineté sans Constitution respectée&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La Constitution n’est pas un parchemin qu’on peut déchirer selon les humeurs des puissants&period; Elle est l’ultime rempart contre la dictature et l’anarchie&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La trahir&comma; c’est trahir la nation&period; La bafouer&comma; c’est piétiner le contrat sacré qui unit les citoyens entre eux&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Un pays sans Constitution respectée est comme un navire sans boussole&comma; condamné à errer sur une mer agitée jusqu’au naufrage&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Le verdict des souffrances<&sol;h3>&NewLine;<p>Ce n’est pas dans les salons feutrés ni dans les amphithéâtres universitaires que se joue l’avenir de la Côte d’Ivoire&period; Il se joue dans les marchés de Treichville&comma; où les femmes comptent chaque pièce pour nourrir leurs enfants&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il se joue dans les champs du Gôh et du Worodougou&comma; où les paysans épuisés voient le fruit de leur sueur acheté à vil prix&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il se joue dans les hôpitaux saturés d’Abobo&comma; où des malades meurent faute de médicaments&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Chaque cri d’enfant affamé&comma; chaque regard désespéré d’un jeune sans travail&comma; chaque soupir d’une mère accablée par la misère est un verdict silencieux&period; Et ce verdict est clair &colon; le peuple n’a plus confiance&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Le courage de dire non<&sol;h3>&NewLine;<p>L’heure de vérité&comma; c’est celle où un peuple décide de briser le cercle du silence et de la peur&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C’est celle où les citoyens comprennent que se taire&comma; c’est être complice de sa propre humiliation&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C’est celle où l’on dit enfin « non » — non à la confiscation de nos rêves&comma; non aux impostures maquillées en projets de société&comma; non aux élites qui se servent au lieu de servir&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Car il n’existe pas de tyran sans le consentement passif des peuples&period; Et quand le peuple retire ce consentement&comma; la citadelle du mensonge s’écroule&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Le prix de la dignité<&sol;h3>&NewLine;<p>Oui&comma; l’heure de vérité exige des sacrifices&period; Elle exige du courage&comma; de la constance&comma; parfois même de la douleur&period; Mais l’histoire nous enseigne que les peuples qui refusent de payer le prix de leur dignité finissent toujours par payer le tribut plus lourd de leur servitude&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Alors&comma; que vaut-il mieux &quest; Courber l’échine sous le poids de l’injustice ou se redresser&comma; fût-ce au prix de la souffrance&comma; pour reprendre en main son destin &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>La réponse&comma; chaque Ivoirien la porte au fond de lui-même&period;<&sol;p>&NewLine;<h2>VIII&period; L’appel au peuple<&sol;h2>&NewLine;<p>Peuple de Côte d’Ivoire&comma; l’heure n’est plus aux murmures résignés ni aux attentes silencieuses&period; L’heure est à la clarté&comma; au courage et à l’action&period; Nous avons trop longtemps accepté que d’autres écrivent notre histoire à notre place&comma; trop longtemps confié notre destin à des imposteurs dont la seule compétence est de manipuler les foules avec des discours creux&period; Aujourd’hui&comma; il est temps de reprendre la plume de notre avenir&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Dire non aux impostures<&sol;h3>&NewLine;<p>Nous disons non à ceux qui nous promettent des trains fantômes&comma; peints aux couleurs chatoyantes des BRICS&comma; mais qui n’ont même pas le respect de poser des rails solides dans leur propre pays&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Nous disons non aux diplômes brandis comme des talismans alors que nos marmites restent vides&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Nous disons non à ces élites qui&comma; derrière des titres ronflants et des curriculum vitae interminables&comma; ne savent offrir que la faim&comma; la soif et le chômage&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Nous disons non à la confiscation de nos rêves et à la manipulation de nos espoirs&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Exiger le respect de la Constitution<&sol;h3>&NewLine;<p>Avant tout projet&comma; avant toute promesse&comma; avant tout slogan&comma; il y a une exigence première &colon; le respect strict de la Constitution&period; Car sans Constitution respectée&comma; il n’y a ni souveraineté&comma; ni démocratie&comma; ni dignité&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Un peuple dont la loi fondamentale est piétinée n’est pas un peuple libre&comma; mais un troupeau livré aux bergers du hasard et aux prédateurs de l’ambition&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C’est pourquoi nous exigeons que la Constitution soit appliquée dans sa lettre et dans son esprit&comma; sans détour&comma; sans manipulation&comma; sans marchandage&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Ce que veut le peuple<&sol;h3>&NewLine;<p>Le peuple ivoirien n’a que faire de discours savants ou de chiffres savamment alignés dans des rapports brillants&period; Ce qu’il veut&comma; c’est du concret&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il veut de l’eau potable qui jaillit des robinets dans les foyers&comma; et non des camions-citernes humiliants&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il veut du travail digne et stable pour sa jeunesse&comma; et non des promesses d’emplois fictifs&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il veut des écoles dignes où ses enfants ne sont plus entassés à cinquante sous un arbre pour apprendre&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il veut une justice impartiale&comma; qui ne plie pas devant les puissants et qui protège les faibles&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il veut des hôpitaux humains&comma; où la pauvreté ne condamne pas à la mort silencieuse&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En un mot&comma; il veut un projet de société clair&comma; concret et sincère&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>L’élite que nous appelons<&sol;h3>&NewLine;<p>Nous ne voulons plus d’une élite de parade&comma; défilant ses titres comme des bijoux inutiles&period; Nous appelons une élite lucide&comma; humble et courageuse&comma; capable de se mettre réellement au service du peuple et non d’elle-même&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Une élite qui ne se laisse pas séduire par les chants des sirènes étrangères&comma; mais qui regarde d’abord les besoins du pays&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Une élite qui sait que la souveraineté ne se quémande pas&comma; elle s’arrache&period; Et que la dignité ne s’offre pas en cadeau&comma; elle se conquiert&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Trop&comma; c’est trop<&sol;h3>&NewLine;<p>Ivoiriens&comma; l’histoire ne fait pas de cadeaux à ceux qui attendent&period; L’histoire se donne à ceux qui osent&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Nous sommes arrivés à ce moment critique où l’on doit dire &colon; trop&comma; c’est trop&period; Trop de manipulations&comma; trop de trahisons&comma; trop de promesses sans lendemain&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Si l’on nous tend un billet pour ce train fantôme des BRICS&comma; nous le déchirons sans trembler&period; Car notre avenir n’est pas dans des mirages lointains&comma; mais dans le courage présent de défendre notre Constitution et notre souveraineté&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Un appel à la mobilisation<&sol;h3>&NewLine;<p>Le temps est venu de se lever&comma; non pas avec des armes&comma; mais avec la force de nos voix&comma; de nos plumes&comma; de nos caméras&comma; de nos rassemblements pacifiques&comma; de notre volonté inébranlable&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Levons-nous pour dire non aux impostures et oui à la dignité&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Levons-nous pour rappeler que la Côte d’Ivoire appartient à son peuple&comma; et non à une poignée d’élites auto-proclamées&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Levons-nous pour écrire ensemble une page nouvelle&comma; claire et souveraine&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Peuple ivoirien&comma; écoute ce que ton cœur murmure depuis trop longtemps &colon; il est temps de marcher la tête haute&period; Il est temps de redevenir maître de notre destin&period; Il est temps de faire comprendre aux imposteurs que notre silence n’est plus à vendre&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Car l’avenir de la Côte d’Ivoire ne s’écrit pas dans l’ombre des impostures&comma; mais dans la lumière des peuples qui savent dire&comma; à un moment de l’histoire &colon;<&sol;p>&NewLine;<p>« Trop&comma; c’est trop&period; »<&sol;p>&NewLine;<p><strong>©Dr KOCK OBHUSU&comma; Économiste &&num;8211&semi; Ingénieur<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Nous recommandons aussi&colon; <a title&equals;"La diaspora ivoirienne en France en 2025 &colon; entre influence politique&comma; engagement économique et défis sociaux" href&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;la-diaspora-ivoirienne-en-france-en-2025-entre-influence-politique-engagement-economique-et-defis-sociaux&sol;31268&period;html&sol;">article<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>&nbsp&semi;<&sol;p>&NewLine;<p>&nbsp&semi;<&sol;p>&NewLine;<p>&nbsp&semi;<&sol;p>&NewLine; <div class&equals;"related-post grid"> &NewLine; <div class&equals;"post-list "> &NewLine; &NewLine; <div class&equals;"item"> &NewLine; &NewLine; <a class&equals;"title post&lowbar;title" title&equals;"Présidentielle en Côte d’Ivoire Ce qui va tout bloquer" href&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;presidentielle-en-cote-d&percnt;e2&percnt;80&percnt;99ivoire-ce-qui-va-tout-bloquer&sol;11&period;html&sol;&quest;related&lowbar;post&lowbar;from&equals;11"> &NewLine; Présidentielle en Côte d’Ivoire Ce qui va tout bloquer <&sol;a> &NewLine; &NewLine; <div class&equals;"thumb post&lowbar;thumb"> &NewLine; <a title&equals;"Présidentielle en Côte d’Ivoire Ce qui va tout bloquer" href&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;presidentielle-en-cote-d&percnt;e2&percnt;80&percnt;99ivoire-ce-qui-va-tout-bloquer&sol;11&period;html&sol;&quest;related&lowbar;post&lowbar;from&equals;11"> &NewLine; &NewLine; <img width&equals;"480" height&equals;"480" src&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;09&sol;Bedie-et-soro&period;jpg" class&equals;"attachment-full size-full wp-post-image" alt&equals;"Diaspora Ivoirienne &vert; Ivoiriens de l&&num;039&semi;étranger" srcset&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;09&sol;Bedie-et-soro&period;jpg 480w&comma; https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;09&sol;Bedie-et-soro-100x100&period;jpg 100w&comma; https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;09&sol;Bedie-et-soro-300x300&period;jpg 300w&comma; https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;09&sol;Bedie-et-soro-150x150&period;jpg 150w&comma; https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;09&sol;Bedie-et-soro-122x122&period;jpg 122w&comma; https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;09&sol;Bedie-et-soro-256x256&period;jpg 256w" sizes&equals;"&lpar;max-width&colon; 480px&rpar; 100vw&comma; 480px" title&equals;"Bedie-et-soro Présidentielle en Côte d’Ivoire Ce qui va tout bloquer " &sol;> &NewLine; &NewLine; <&sol;a> &NewLine; <&sol;div> &NewLine; <p class&equals;"excerpt post&lowbar;excerpt"> &NewLine; Les Ivoiriens&comma; avec les avancées constatées dans le processus électoral&comma; notamment avec l’affichage de la liste électorale provisoire de 5&period;775&period;000 <a class&equals;"read-more" href&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;presidentielle-en-cote-d&percnt;e2&percnt;80&percnt;99ivoire-ce-qui-va-tout-bloquer&sol;11&period;html&sol;&quest;related&lowbar;post&lowbar;from&equals;11"> Read more<&sol;a> <&sol;p> &NewLine; <&sol;div> &NewLine; <div class&equals;"item"> &NewLine; &NewLine; <a class&equals;"title post&lowbar;title" title&equals;"Désiré Tagro devant ses parents à Saïoua" href&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;blanchi-dans-des-affaires-de-corruption-desire-tagro-devant-ses-parents-a-saioua-&percnt;c2&percnt;ab-y-a-pas-plus-terrible-que-ce-que-j&percnt;e2&percnt;80&percnt;99ai-vecu-&percnt;c2&percnt;bb&sol;15&period;html&sol;&quest;related&lowbar;post&lowbar;from&equals;15"> &NewLine; Désiré Tagro devant ses parents à Saïoua <&sol;a> &NewLine; &NewLine; <div class&equals;"thumb post&lowbar;thumb"> &NewLine; <a title&equals;"Désiré Tagro devant ses parents à Saïoua" href&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;blanchi-dans-des-affaires-de-corruption-desire-tagro-devant-ses-parents-a-saioua-&percnt;c2&percnt;ab-y-a-pas-plus-terrible-que-ce-que-j&percnt;e2&percnt;80&percnt;99ai-vecu-&percnt;c2&percnt;bb&sol;15&period;html&sol;&quest;related&lowbar;post&lowbar;from&equals;15"> &NewLine; &NewLine; <img width&equals;"519" height&equals;"995" src&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2013&sol;08&sol;banchi-allume-ouattara&period;jpg" class&equals;"attachment-full size-full wp-post-image" alt&equals;"Diaspora Ivoirienne &vert; Ivoiriens de l&&num;039&semi;étranger" srcset&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2013&sol;08&sol;banchi-allume-ouattara&period;jpg 519w&comma; https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2013&sol;08&sol;banchi-allume-ouattara-156x300&period;jpg 156w" sizes&equals;"&lpar;max-width&colon; 519px&rpar; 100vw&comma; 519px" title&equals;"banchi-allume-ouattara Désiré Tagro devant ses parents à Saïoua " &sol;> &NewLine; &NewLine; <&sol;a> &NewLine; <&sol;div> &NewLine; <p class&equals;"excerpt post&lowbar;excerpt"> &NewLine; La rencontre d’information et de mobilisation des partisans de Laurent Gbagbo à Saïoua&comma; le vendredi 30 juillet&comma; a finalement tourné <a class&equals;"read-more" href&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;blanchi-dans-des-affaires-de-corruption-desire-tagro-devant-ses-parents-a-saioua-&percnt;c2&percnt;ab-y-a-pas-plus-terrible-que-ce-que-j&percnt;e2&percnt;80&percnt;99ai-vecu-&percnt;c2&percnt;bb&sol;15&period;html&sol;&quest;related&lowbar;post&lowbar;from&equals;15"> Read more<&sol;a> <&sol;p> &NewLine; <&sol;div> &NewLine; <div class&equals;"item"> &NewLine; &NewLine; <a class&equals;"title post&lowbar;title" title&equals;"Il y a huit ans&comma; Balla Keïta était assassiné au Burkina Faso" href&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;il-y-a-huit-ans-balla-keita-etait-assassine-au-burkina-faso&sol;31&period;html&sol;&quest;related&lowbar;post&lowbar;from&equals;31"> &NewLine; Il y a huit ans&comma; Balla Keïta était assassiné au Burkina Faso <&sol;a> &NewLine; &NewLine; <div class&equals;"thumb post&lowbar;thumb"> &NewLine; <a title&equals;"Il y a huit ans&comma; Balla Keïta était assassiné au Burkina Faso" href&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;il-y-a-huit-ans-balla-keita-etait-assassine-au-burkina-faso&sol;31&period;html&sol;&quest;related&lowbar;post&lowbar;from&equals;31"> &NewLine; &NewLine; <img width&equals;"720" height&equals;"480" src&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2010&sol;07&sol;Balla-Keita&period;jpg" class&equals;"attachment-full size-full wp-post-image" alt&equals;"Diaspora Ivoirienne &vert; Ivoiriens de l&&num;039&semi;étranger" srcset&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2010&sol;07&sol;Balla-Keita&period;jpg 720w&comma; https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2010&sol;07&sol;Balla-Keita-600x400&period;jpg 600w&comma; https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2010&sol;07&sol;Balla-Keita-300x200&period;jpg 300w" sizes&equals;"&lpar;max-width&colon; 720px&rpar; 100vw&comma; 720px" title&equals;"Balla-Keita Il y a huit ans&comma; Balla Keïta était assassiné au Burkina Faso " &sol;> &NewLine; &NewLine; <&sol;a> &NewLine; <&sol;div> &NewLine; <p class&equals;"excerpt post&lowbar;excerpt"> &NewLine; L’information avait fait l’effet d’une bombe&period; Elle a circulé d’abord sous forme de rumeur&comma; avant d’être confirmée par les médias <a class&equals;"read-more" href&equals;"https&colon;&sol;&sol;ivoirediaspo&period;net&sol;il-y-a-huit-ans-balla-keita-etait-assassine-au-burkina-faso&sol;31&period;html&sol;&quest;related&lowbar;post&lowbar;from&equals;31"> Read more<&sol;a> <&sol;p> &NewLine; 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Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire
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