Le CRI Panafricain répond à Alafé Wakili

by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 26 juillet 2016 20 h 46 min

Droit de réponse

Gaël Lakpa Ahouman répond à Alafé Wakili, le porteur de valise d’un clan en déclin : « Abel Naki ne sera pas ton fonds de commerce »

Quelques semaines après avoir été reçu en audience par le président de la république de la Guinée Equatoriale SEM Théodoro N’Guema Obiang et vu la portée diplomatique de cette rencontre, certains démons à la solde du pouvoir Ouattara font déjà surface.

En effet ce qui fait courir le porteur de valises du camp des rattrapés c’est l’affirmation du président Obiang confiant au président Abel Naki d’être en faveur de la libération de Laurent Gbagbo injustement retenu à la CPI.

Pris de panique par cette bonne nouvelle d’un grand soutien pour la cause du président Laurent Gbagbo, le site en ligne, afrikipresse.fr, la version en ligne « du torchon d’Abidjan », que dis-je de l’intelligent d’Abidjan, journal proche du pouvoir Ouattara publie un article paru en ligne ce mardi 26 juillet 2016 et qui sera certainement repris dans « le torchon d’Abidjan » avec pour titre : « Rencontre avec Obiang et Charles Gomis, le pro-Gbagbo Ivoirien Abel NAKI accusé de manipulation ». Accusé de manipulation par qui ? Jamais l’on le saura, même après lecture de cet article.

Dans cet article, l’auteur prétend que le président Théodoro Obiang, l’un des grands soutiens du Président Laurent Gbagbo (et cela est su de tous) ne serait pas favorable à la libération de ce dernier. En substance, il écrit : « Photo avec Obiang à l’appui, Abel NAKI prétend que le Président équato-guinéen s’est engagé pour la libération de l’ex-président Laurent Gbagbo. Cela est totalement faux ! ». Certainement il écrit cette aberration pour espère t’il mettre du boom dans les cœurs malades de certains militants rdr déçus de leur président. Mais en même temps soigner son image puante et dégoutante.

Nous ne reviendrons pas sur le contenu fructueux de cette audience avec le chef de l’Etat de la Guinée Equatoriale, qui aura duré plus de 45 mn, de peur de le confondre aux bassesses déconcertantes de l’auteur du torchon paru sur le site internet cité plus haut.

Mais puisqu’il s’agit d’une gangrène, c’est à la racine qu’il convient de la traiter. Il serait donc, en le cas échéant intéressant de révéler au public l’auteur indirect d’une aussi grossière boulette.

Alafé Wakili puisque c’est de cet homme qu’il s’agit semble avoir omit que rencontrer un chef d’Etat de la trempe de SEM Obiang nécessite bien de procédures protocolaires. Et en mon sens, il semble que ce personnage lugubre l’ignore. Le contenu de son article le démontre bien. Un article vide de sens et aussi creux que la psychologie de son instigateur. Car à le lire, il traduit les carences morales de ses auteurs. Un article bancale dépourvu de substance, au regard même de son titre.

Un Chef d’Etat en exercice n’est pas un compagnon qu’on rencontre parce qu’on s’appelle Abel NAKI tout simplement. Alafé insulte, vilipende et remet en question le dispositif protocolaire de ce pays et de son Chef d’Etat. Le dispositif protocolaire en question semblerait ne pas être à la hauteur de sa tache auprès du président Equato-Guinéen. Je tiens à souligner que ne rencontre pas Obiang qui veut mais qui doit et qui peut.

Heureusement bien est-il, des photos témoignent de la tenue effective de cette audience qui aura eu lieu au Palais présidentiel de Malabo. Cette question ne mérite même pas d’être traitée sur le fond mais plutôt sur la forme. Car le faire serait trop accorder de la considération aux ignominies d’un être en chute libre. Alafé Wakili est un personnage lugubre qui depuis peu est en disgrâce avec ses parrains politiques du rdr. Alors, comme un naufragé, il semble s’agripper à n’importe quoi. Tantôt dans des débats inutiles au sein de sa chapelle politique, tantôt en train de présenter des excuses çà et là pour des miettes. A le voir, le patron du journal « l’Intelligent d’Abidjan » présente les symptômes d’une instabilité morale. Il pense pouvoir faire de monsieur Abel NAKI un fonds de commerce qui pourrait le relancer auprès de ses maitres sanguinaires et tortionnaires d’Ivoiriens. Mais c’est carrément nul et décevant.

Cependant son attitude peut se comprendre lorsque l’on sait que ce suiveur et porteur de valises est dans le journalisme non pas par conviction mais par pure arrivisme. Alors aujourd’hui lorsque ses parrains le lâchent et que le Journal « l’Intelligent » meurt de lui-même avec seulement 2 feuillets tirés à 1000 exemplaire à peine qu’il n’arrive même pas à écouler en une journée, il faut qu’il trouve la réponse à cette problématique : comment se relancer ?

Une chose est sure, ce n’est pas en s’attaquant lâchement aux pro-Gbagbo qu’il pourra se refaire une image auprès de ses patrons.

De plus, il ose traiter péjorativement le Cri-Panafricain d’« officine pro-Gbagbo ». Je voudrais rappeler à cet affamé de Wikili Alafé que le Cri-Panafricain est un parti politique ivoirien régulièrement enregistré au ministère de l’intérieur à Abidjan-Plateau depuis 2014. Nous ne sommes pas à son niveau de charognard de la république. Nous avons notre conviction et notre idéologie à affirmer sur l’échiquier politique ivoirien pour le bonheur des Ivoiriens.

Que l’auteur de cet article et son initiateur se prépare à répondre de ses actes de diffamation devant la justice. Car nous irons plus loin que ce simple doit de réponse.

Gaël Lakpa Ahouman, Chargé de Communication du Président Abel NAKI.