by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 24 mai 2013 13 h 36 min
De jour et de nuit
Par les chemins de ronces
J’ai chanté ton doux sourire
O Ma patrie
Mon espérance s’est recouverte de haillons boueux
Qu’à cela ne tienne
Je ne cèderai point au vent du désespoir
Car mon cœur n’éprouve point de haine à la danse des tendances
J’écoute le chant vaincu de mon peuple
Et me vient alors le souvenir de ma patrie en rire truand
En moi s’écoule à présent un océan de larmes
Car Exile n’est point Sinécure à l’enfant
O Frère des nuits d’impédances, m’entendras-tu ?
Otons nos larmes aux cadences du temps
Rendons gloire aux aïeux morts
De n’avoir pu supporter les mélodies flatteuses
Et que vienne le temps du baptême assassin
Pour ôter à la vie son vaporeux voile de nuage
S’il y a encore un dieu inquiet aux cieux
En notre terre blessée
Que nos promesses fraternelles ne fassent point calamités
Offrons à nos peines les joies de l’éternité
Joies
Que recouvre le vent de son regard de sang
O Frère, mon frère au souffle de mon sang
Je te donne ma fraternité
Je te donne ma douleur au nom de l’amour de notre terre
La terre Eburnie
Kock Obhusu
Source URL: https://www.ivoirediaspo.net/le-mari-de-ma-femme/9544.html/
Copyright ©2024 Ivoiriens de l'étranger | Diaspora Ivoirienne | Ivory Coast unless otherwise noted.