En visite officielle à Paris, le Chef d’Etat sud-africain, Jacob Zuma a déclaré qu’ « il n’y a pas eu d’élection en Côte d’Ivoire ». Il estime qu’au vu des conditions dans lesquelles s’est déroulée le scrutin présidentiel « s’il y’a eu élection, c’est Laurent Gbagbo qui l’a gagnée ».
Le président sud-africain Jacob Zuma (Gauche) et son homologue français Nicolas Sarkozy (droite), lors d’une conférence de presse le 04 mars 2011.
Le chef d’Etat sud-africain a été rejoint dans sa position par un diplomate pour qui, « le soutien de la + Communauté internationale + ne cadre pas avec la réalité du terrain ». Le panel des Chefs d’Etat de l’« Union africaine (Ua) », à charge de trouver une issue pacifique à la crise post-électorale, s’est vu accorder un délai supplémentaire d’un mois pour rendre ses conclusions « contraignantes » pour les parties en conflit.
AZIZ PAHAD EMBOITE LE PAS DE JACOB ZUMA ET FAIT UNE RÉVÉLATION
Aziz pahad est l’ancien ministre des affaires étrangères de l’afrique du sud, il révèle : « La persistance de la crise et la menace d’une guerre civile en Côte d’Ivoire pourraient constituer une sérieuse menace pour la paix et la stabilité dans la région ouest-africaine toute entière. Cette situation aura, à n’en point douter, un impact négatif et des conséquences sur l’ensemble du continent y compris l’Afrique du Sud. Il est donc vital pour l’Afrique du Sud et pour l’Afrique d’agir par principe et d’une manière décisive afin d’aider à stabiliser la situation et à créer les conditions idoines pour une paix durable, pour la stabilité et la démocratie. Malheureusement, les media sud-africains ont failli à leur devoir d’informer correctement et objectivement l’opinion publique sud-africaine sur les causes et la complexité de la crise actuelle. Ils se sont contentés de rendre textuellement les rapports, dépêches et analyses des média et des agences de presse occidentaux ».
« La situation a été décrite de manière fausse et simpliste comme une lutte entre Ouattara le + démocratiquement élu + et Gbagbo le + despotique candidat malheureux + qui refuse de céder le pouvoir et qui doit y être forcé. Et de Grandes puissances ont embouché la même trompette et le Secrétaire Général des + Nations Unies +, la + CEDEAO +, le + Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine + ont subi d’intenses pressions afin d’accepter ce diktat », révèle Aziz pahad.
Reseau Nerrati Press-4/3/2011