Après la courte victoire des Eléphants, 1-0, sur les Aigles du Mali le 8 février dernier, Didier Drogba s’est prêté, volontiers, aux questions de Basile Boli, l’ex-international Français d’origine ivoirienne. Boli, le journaliste d’un jour, est revenu sur ce qui avait défrayé la chronique, il y a quelques mois. « Je n’ai jamais évoqué un quelconque arrêt avec la sélection nationale de Côte d’Ivoire, lui avait répondu Drogba tout net. J’avais besoin de récupérer un peu. Parce que j’avais subi deux opérations du genou qui m’ont éprouvé ». Pour l’attaquant des Blues de Chelsea, son absence de l’équipe des Eléphants n’était pas délibérée. « Le coach (François Zahoui, ndlr) m’avais permis de me retirer un peu, explique-t-il. Et grâce à lui, j’ai retrouvé la sélection. Je suis là. Et tant qu’on me fera confiance, je serai présent pour porter le maillot de la sélection ». Sur footafrique.com, toujours après le match contre le Mali mardi dernier, Didier Drogba a poursuivi sur sa lancée en ces termes : «Je ne pouvais pas partir comme ça. Le jour où je déciderai de prendre ma retraite internationale, je prendrai le soin de dire au revoir aux supporters. Je ne partirai jamais sur la pointe des pieds », a-t-il promis. Sur le même site, Drogba a indiqué qu’il compte participer aux deux prochaines Can 2012 et 2013 puis jouer sa 3e coupe du monde en 2014 au Brésil. «Je disputerai la Can 2012 et celle qui va suivre. Je serai également au Brésil en 2014», a martelé Drogba.
E. Djabia (Le Temps)
Le site de la Diaspora Ivoirienne
Trafic d’armes: Blaise Compaoré épinglé par Human Rights Watch
Monsieur Blaise Compaoré président de la République du Burkina Faso
Monsieur le président,
Permettez-moi de vous écrire au nom de Human Rights Watch, organisation indépendante de défense des Droits de l’Homme, et plus particulièrement au nom de la Division de l’Armement, pour vous demander d’enquêter de toute urgence sur les possibles violations par le Burkina Faso, des embargos internationaux sur les armes imposés aux violateurs des Droits de l’Homme.
Comme vous le savez, un récent rapport des Nations unies sur les violations des sanctions imposées à l’Unita, groupe rebelle angolais responsable de graves violations des Droits de l’Homme et du droit humanitaire international, mentionne le Burkina Faso. «Le rapport du groupe d’experts chargé d’étudier les violations des sanctions imposées par le Conseil de sécurité à l’Unita », publié le 15 mars dernier, conclut en effet « qu’il est très vraisemblable que des armements légalement vendus et transportés au Burkina Faso aient été détournés par les autorités burkinabè vers l’Unita, en violation des sanctions imposées par le Conseil de sécurité. »
Par ailleurs, des enquêtes indépendantes menées par Human Rights Watch sur le trafic d’armes à destination des forces rebelles sierra léonaises et angolaises, toutes deux coupables de graves violations des Droits de l’Homme, ont soulevé de très sérieuses questions quant au rôle volontaire ou non du Burkina Faso en tant que pays de transit pour un trafic d’armes internationalement proscrit. Des preuves suggèrent que d’importantes cargaisons d’armes, soi-disant achetées par le Burkina Faso pour son propre usage, auraient en réalité été illégalement détournées en faveur d’autres utilisateurs. Des facilités du gouvernement burkinabè, telles que l’aile Vip de l’aéroport de Ouagadougou et un avion gouvernemental, auraient même été utilisés pour faciliter ces détournements. Vous trouverez ci-dessous des témoignages détaillés sur ce sujet.
En avril 1999, le Général Félix Mujakperuo, commandant en chef de l’Ecomog en Sierra Leone, a accusé le Burkina Faso de faciliter – en violation de l’embargo des Nations unies – un trafic d’armes illégal à destination des rebelles du Front révolutionnaire uni (Ruf) en Sierra Leone. Lors d’une conférence de presse à Freetown, il a affirmé qu’un avion-cargo ukrainien a délivré, le 14 mars 1999, soixante-huit tonnes d’armes et de munitions à Ouagadougou. Là, l’avion a, selon ses dires, été garé au terminal Vip de l’aéroport et les armes ont été transferrées vers un avion à destination du Liberia, pays également soumis à un embargo des Nations unies, pour être finalement expédiées au Ruf, à l’intérieur de la Sierra Leone. Félix Mujakperuo a également rapporté l’incident aux Nations unies.
En réponse à ces allégations, le gouvernement ukrainien a envoyé au Comité des Nations unies responsable de surveiller le respect de l’embargo contre le Ruf, une lettre – datée du 1er juin 1999 – accompagnée de pièces justificatives.
Dans cette lettre, l’Ukraine soutient avoir vendu ces armes au gouvernement du Burkina Faso. Les pièces jointes, dont Human Rights Watch a obtenu copie, montrent que le gouvernement burkinabè a, en effet, délivré un certificat d’utilisateur final à la compagnie nationale ukrainienne Ukrspetsexport pour l’achat de ces armes et munitions, lors de la signature du contrat arrangé par la Chartered Engineering and Technical Company, Ltd., compagnie ayant son siège à Gibraltar. Le certificat d’utilisateur final mentionne explicitement que le ministère de la Défense du Burkina Faso, « consommateur final » des marchandises énumérées, s’est engagé à ne pas réexporter ces armes et munitions sans avoir préalablement obtenu l’accord du gouvernement ukrainien. La compagnie de Gibraltar a ensuite engagé la compagnie d’aviation ukrainienne Antonov Design Bureau, qui en sous-traitance a fait acheminer par un avion de la compagnie anglaise Air Foyle, la marchandise au Burkina Faso. Selon ces documents, le vol ADB1737, un Antonov-124 (immatriculé UR-82008), a transporté, le 13 mars 1999, 67 564 kilos de « matériel de défense et de munitions » de Kiev à Ouagadougou. Le certificat d’utilisateur final indique que le marché portait sur l’achat de 3 000 fusils d’assaut AKM (Kalashnikov), 50 mitrailleuses, 25 lance-roquettes RPG, 5 missiles Strela-3 (aussi connus sous le nom de SA-7) et 5 systèmes de missiles anti-char Metis, ainsi que les munitions pour ces armes. Il est important de noter que, – selon le livre Jane’s Infantry Weapons, livre qui fait autorité en matière d’inventaires d’armements nationaux, les forces armées du Burkina Faso utilisent des armes qui correspondent aux standards de l’Otan et qu’on ne leur connaît aucun materiel de guerre correspondant à ceux du Traité de Varsovie. En conséquence, nous pensons qu’il est peu probable que le Burkina Faso ait commandé et acheté la quantité sus-mentionnée d’armes en provenance de l’ex-Union Soviétique pour les besoins de sa propre défense. Le Burkina Faso a, dans un autre cas, à nouveau été désigné comme pays de transbordement d’armes délivrées en Sierra Leone. Dans un article du Washington Post, publié en octobre 1999, l’auteur James Rupert rapporte qu’Ecomog a affirmé que cinq avions, dont un avait un numéro d’immatriculation correspondant à un Boeing 727-14 appartenant au gouvernement burkinabé, ont transporté des armes à destination du Ruf, via le Liberia. Citant Ecomog, James Rupert nous a affirmé que des vols de Ouagadougou à destination de l’aéroport international de Roberstsfield au Liberia ont eu lieu en février et septembre 1998, et que « le 26 et 29 février 1998, des armes ont été vues être déchargées du Boeing burkinabé 727-14, immatriculé XT-BBE, et ce, chaque fois, suite à un vol Rabat (Maroc) – Ouagadougou – Robertsfield. »
En outre, d’entretiens menés par Human Rights Watch au Burkina Faso en juin 1998, il ressort que des vols à destination de parties sanctionnées par un embargo international ont régulièrement transité par l’aéroport de Ouagadougou. Pilotes et membres du personnel ont indiqué que des avions transportant des armes ou du carburant arrivaient régulièrement d’Afrique centrale pour se ravitailler en carburant avant de repartir vers d’autres destinations. Un responsable de l’aéroport nous a confié : « ça peut être une des nombreuses destinations : Kinshasa, Brazzaville, l’Unita. On ne pose pas de questions. »
A la lumière de ces sérieuses allégations, nous vous demandons avec insistance de constituer immédiatement une commission indépendante pour conduire une enquête complète.
Nous vous demandons également de rendre publiques le plus rapidement possible les méthodes utilisées pour cette enquête ainsi que ces résultats.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le président, l’expression de mes salutations respectueuses.
Joost R. Hiltermann
Directeur Exécutif
Division de l’Armement
lundi 21 juillet 2008
Le 28 mars 2000
Source: Le Temps
Crise post-électorale : Les Etats-Unis acceptent la vérification des Pv
William Fitzgerald, le Sous-secrétaire d’État adjoint au sein du Bureau des affaires africaines américain a admis mercredi, lors d’une conférence de presse téléphonique la « vérification des Pv (Procès-Verbaux) » du scrutin présidentielle de novembre 2010 par le panel des chefs d’État africains.
Rejetant toute idée de « recomptage des voix en Côte d’Ivoire », le responsable américain a toutefois estimé que « chaque pays doit avoir des mécanismes propres de gestion pour donner des gages d’élections transparentes et justes ».
Autre point fort de cette rencontre « téléphonique », la poursuite des « auteurs d’exactions ». Selon le haut responsable américain, « les auteurs de ces actions seront identifiés et jugés ». Monsieur Fitzgerald a affiché la détermination de son pays à s’impliquer dans ce sens.
Plusieurs crimes ont été commis pendant et après le scrutin du 28 novembre qui a vu la réélection du président Laurent Gbagbo, dans les zones Centre-Nord-Ouest, où sévit la rébellion pro-Ouattara des Forces nouvelles. Plusieurs partisans du président Laurent Gbagbo ont subi des exactions qui ont causé la mort de certains d’entre eux. Des éléments des Forces de défense et de sécurité ont été assassinés par des hommes en armes lors d’une patrouille à Abobo, un quartier pro-Ouattara. La marche insurrectionnelle lancée par le Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix), proche de Ouattara le 16 décembre a vu la mort de policiers dont l’un calciné par les manifestants.Les États-Unis ont entériné la certification anticipée du diplomate sud-coréen Young Ji Choï, patron de l’Onuci (Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire), des chiffres annoncés par Youssouf Bakayoko, Président de la Cei (Commission électorale indépendante) alors que ceux-ci faisaient l’objet de « requêtes en annulation pour fraude » auprès du Conseil constitutionnel, plus haute juridiction du pays chargée de donner les résultats définitifs.
DirectScoop
Violence dans le Nord de la Côte d’Ivoire : Le rapport que le Coréen Choï a caché
L’information émane d’une source proche de l’Onuci. Un rapport produit par les observateurs dépêchés par l’Onuci dans le Nord de la Côte d’Ivoire lors du second tour de l’élection présidentielle tenu le dimanche 28 novembre 2010 n’a pas été porté à la connaissance de la communauté nationale et internationale par Young J. Choi dans son bilan de certification du scrutin. Et pour cause, ce rapport est accablant, a-t-on appris, pour Alassane Dramane Ouattara et la rébellion armée agissant pour lui. Bourrage des urnes, violence sur les électeurs soupçonnés de supporter Laurent Gbagbo, viol de femmes, violence sur les observateurs nationaux et internationaux dont ceux de l’Onuci, de l’Union européenne (Ue) et de l’Union africaine (Ua), graves irrégularités, etc., ce rapport serait un véritable brûlot contre les exactions et autres actes anti-démocratiques survenus en zones Cno (centre, nord et ouest) occupées par la rébellion armée. Ce rapport, qui fait clairement mention du «tonnerre de violence» que les rebelles ont fait abattre sur les représentants du candidat Laurent Gbagbo dans les bureaux de vote (certains ont dû fuir pour sauver leur vie), n’épargne pas les observateurs internationaux. Dont il révèle les déboires dans les localités de Bouaké, Korhogo, etc. Au dire de nos sources, ce rapport qui existe bel et bien n’a jamais été rendu public par Young J. Choi, représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire. Choi a visiblement caché ce rapport accablant pour rédiger un compte-rendu personnel sur le second tour de l’élection présidentielle. Dans ce compte-rendu qu’il a remis à l’Onu, Choi ne mentionne pas les violences dans les zones sous occupation des rebelles. Il qualifie les actes de violence de minime. Toujours selon les sources proches de l’Onuci, Abou Moussa, adjoint de Young J. Choi, n’aurait pas apprécié que le rapport sur la réalité du scrutin du 28 novembre ait été totalement ignoré dans le compte-rendu de l’Onuci à l’Onu. Sur cette question, des divergences l’opposeraient à Choi.
CamerPress
Le Cecos rassure: “Le problème d`Abobo sera réglé”
Le commissaire Robé Gogo Joachim, chef des opérations du Cecos, a démenti hier les accusations de meurtres dont ses éléments sont l’objet. “Le Cecos n’a ni tué ni massacré un quelconque individu lors des événements de lundi dernier à Abobo. Les éléments du Cecos sont allés sécuriser les commissariats du 21e et du 14è arrondissement et se sont retirés peu après. Le Cecos est ouvert à tous ceux qui veulent des informations exactes. Et nous respectons les Droits de l’Homme”, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse à Cocody. Toujours selon lui,
la solution aux mouvements insurrectionnels à Abobo a été identifiée.
“Déloger les criminels à Abobo, c’est facile. Le problème d’Abobo sera réglé. L’état-major a pris la pleine mesure de ce qu’il y a à faire”, a-t-il ajouté sans pour autant dévoiler les stratégies et le moment d’intervention des éléments du Cecos dans les foyers de tension des activistes du RDR à Abobo.
Réaffirmant la mission républicaine du Cecos , le commissaire Robé Gogo a soutenu que les éléments de cette unité d’élite défendront toujours les institutions et les personnalités qui les incarnent . “Nos unités de maintien d’ordre interviennent sur réquisition des autorités légalement reconnues et établies par la Constitution. Le Cecos demeurera toujours le recours des
populations en détresse en agissant avec professionnalisme, efficacité, et vigueur”, a-t-il rassuré. Il s’est dit nullement ébranlé par les menaces de sanctions de l’Union européenne.
Didier Kei
Arthur Boka gravement blessé
Le latéral gauche ivoirien s’est gravement blessé mardi avec la Côte d’Ivoire qui affrontait le Mali en amical à Valence. La saison du joueur de Stuttgart est d’ores et déjà terminée.Si la Côte d’Ivoire a battu mardi le Mali en amical, les Eléphants ont cependant payé une note salée à la sortie de ce succès. Les Eléphants ne sont en tout cas pas sortis indemnes de leur combat avec les Aigles maliens. Ils ont enregistré deux blessés dans leur rang. Il s’agit de Didier Ya Konan, le buteur du jour et Arthur Boka. Le cas du dernier cité se révèle être très sérieux. Sévèrement touché au genou et sorti avant la fin de la rencontre, Arthur Boka souffre d’une déchirure du ligament interne du genou droit. Une grave blessure qui met la suite de la saison du sociétaire de Stuttgart en danger.
L’ex-Académicien sera indisponible pendant plusieurs semaines. Sinon, il pourrait simplement tirer un trait sur le reste de la saison. Cette grave blessure d’Arthur Boka est un gros coup dur pour Stuttgart qui se débat actuellement pour sauver sa place au sein de l’élite allemande. La blessure de l’international ivoirien met d’autant plus les dirigeants du club allemand en colère que Boka est un élément important de son entraineur. A ce jour, il a disputé 17 rencontres de Championnat et inscrit deux buts. A Stuttgart, tout le monde croise les doigts pour le petit latéral gauche ivoirien.
Avec Diasporanews