Qui ne dit mot consent. L’absence de commentaire des autorités de Tel-Aviv sur la crise ivoirienne cache mal la persistance d’un penchant en faveur de Gbagbo, qui entretient depuis 2002 d’étroites relations sécuritaires et économiques avec des sociétés israéliennes.
Bien que révoqué par Alassane Ouattara, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire, Raymond Koudou Kessié, un proche de Gbagbo et de son épouse Simone (visiteuse assidue des Lieux saints), était toujours considéré fin décembre comme le représentant légal de son pays par le ministère israélien des Affaires étrangères. Contacté par J.A., il dit simplement regretter que le climat actuel ait « mis en suspens des projets de coopération qui devaient être lancés au lendemain des élections ».
Avec Jeune Afrique-7/1/2011