ANAKY KOBENAN : << Chers compatriotes, l’aveuglement de Ouattara va conduire notre pays et nous tous dans une IMPASSE TERRIBLE. Les INSTRUCTIONS seront données cet après midi au siège de LIDER. Tous sans exception. Ivoiriens et Ivoiriennes, c’est le Pays qui CRIE et nous APPELLE.>>
Le site de la Diaspora Ivoirienne
Le taux de participation au référendum de Ouattara entre 6 à 7 %
OPERATION DÉSERT ÉLECTORAL
POINT DE PRESSE DU PRESIDENT DU FPI ET DE L’AFD-CI, PASCAL AFFI N’GUESSAN, LE DIMANCHE 30 OCTOBRE 2016
Ce dimanche 30 octobre 2016, le peuple a été invité à se prononcer sur le projet de nouvelle constitution proposé par le Chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara. Je voudrais vous rappeler que ce projet, au lieu de nous rassembler, a été une source de division et d’affrontement, avant même la journée du 30 octobre.
Source de division parce qu’il a été conduit de façon unilatérale, dirigiste et au mépris de la souveraineté populaire qui devrait guider un tel projet ; étant donné que la constitution doit être l’émanation du peuple, doit prendre en compte les aspirations du peuple et doit être conduit avec l’assentiment de tout le peuple.
Malheureusement, monsieur Alassane Ouattara a choisi de nous imposer sa Constitution, a choisi de se tailler une Constitution sur mesure. A telle enseigne que, la vraie question qui se posait au moment où il convoquait les Ivoiriens, c’était de savoir si les Ivoiriens allaient lui donner carte blanche, l’accompagner dans ce projet, accepter qu’il se taille une constitution sur mesure, qu’il impose pratiquement un système monarchique tel que présenté dans le contenu du projet de constitution ou alors s’ils allaient adopter une autre attitude.
Nous avons pendant plusieurs semaines, au niveau du Front populaire ivoirien (Fpi) et de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (Afd-Ci), mené une vaste campagne de sensibilisation à travers les communes d’Abidjan, pour attirer l’attention de nos compatriotes sur les dangers de ce projet de constitution. Nous avons fait des meetings, nous avons même programmé un sit-in de protestation le jour où ce projet devait être analysé pour la première fois à l’Assemblée Nationale. Le sit-in ayant été interdit, nous avons organisé dans la foulée, le 8 octobre 2016, une marche, la première marche de l’opposition pour protester contre le projet, pour amener le Chef de l’Etat à renoncer à sa mise en œuvre et à convoquer ce que nous avons appelé la Constituante ou une Commission constitutionnelle pour que tous les Ivoiriens se rassemblent autour de l’analyse, du diagnostic de la situation nationale et pour jeter les bases de ce qui devrait être la Constitution consensuelle, fédératrice qui permettra à la Côte d’Ivoire de tourner la page des graves violences qu’elle a connues ces vingt dernières années et de fonder l’avenir sur des bases stables et démocratiques.
Tous ces efforts ayants échoué, la parole devait donc revenir au peuple de Côte d’Ivoire. La position que nous avons suggérée, que nous leur avons demandé d’adopter était le boycott passif ; qu’ils ne se sentent pas concernés par cette constitution. Que par leur abstention dans les lieux de vote et dans les bureaux de vote, ils indiquent clairement à monsieur Alassane Ouattara qu’ils ne sont pas d’accord avec lui, qu’ils n’adhèrent pas à son projet de constitution et qu’ils lui demandent purement et simplement de renoncer à ce projet.
A l’heure actuelle, les résultats définitifs de l’opération ne sont pas connus. Mais sur la base des statistiques que nous-même avons établis, étant donné que nous nous sommes donnés les moyens de l’observation du processus, à travers d’abord, nos fédérations sur l’ensemble du territoire, mais aussi à travers un mécanisme d’observation que nous avons mis en place, et qui comportait cent vingt points d’observation.
-A partir donc des informations recueillies de diverses sources, nous pouvons dire que le référendum, le vote de ce 30 octobre a été un fiasco total, un désert électoral sur l’ensemble du territoire national. La participation n’a pas été à la hauteur de l’attente du pouvoir.
Nous pouvons décliner cette participation en trois grande zone : si dans le nord, l’on peut noter des taux de participation variant entre 25 et 35 % avec un pic à Séguéla où nos sources nous indiquent que ce taux peut avoir atteint les 70%, dans le reste du pays, les taux sont largement en dessous de 10%. Notamment, moins de 5% à Abidjan et dans les autres régions du pays, et au tour de 10% dans le grand centre baoulé. A tel enseigne que lorsqu’on met tous ces chiffres ensemble, nous estimons le taux de participation à ce référendum entre 6 à 7 % sur l’ensemble du territoire national.
C’est donc ce chiffre que nous enregistrons sur l’ensemble du territoire national. Un taux de participation variant entre 6 et 7 % sur l’ensemble du territoire, qui montre bien la désaffection que les Ivoiriens ont observé vis-à-vis de ce référendum, qui montre le désaveux qu’ils ont infligés à monsieur Alassane Ouattara et à son projet ; le rejet de cette Constitution parce qu’elle est impopulaire, elle n’est pas souhaité par les Ivoiriens.
-En conclusion, nous disons que monsieur Alassane Ouattara a été désavoué. Les Ivoiriens massivement lui ont infligé un cinglant désaveux. Il lui appartient, sur la base de ces résultats, d’en tirer les conclusions, d’en tirer les conséquences.
Il y a deux voies. La 1ère voie, c’est qu’il prenne acte, pour une fois, de la volonté populaire exprimée à travers ce référendum et qu’il renonce à poursuivre le processus d’imposition de cette constitution. Qu’il appelle tous les Ivoiriens à une constituante ou dans une commission constitutionnelle pour que de façon inclusive, de façon participative, de façon solidaire, dans la fraternité, dans un esprit de fonder une constitution consensuelle, nous nous attelons à examiner ce qui devait apparaître comme les axes fondamentaux d’une nouvelle Constitution.
La 2ème, c’est de tirer la conséquence que sa politique a été désavouée, qu’elle a été rejetée. Et lorsqu’un homme politique est désavoué, que sa politique est rejetée, soit il la change, soit il se démet.
Donc la renonciation à cette Constitution ou la démission. Voilà les deux voies qui s’offrent à Alassane Ouattara. Et nous espérons que dans les jours à venir, il prendra une décision qui sera à la hauteur des attentes du peuple de Côte d’Ivoire et qui permettra à notre pays d’avancer dans la voie de la paix, de la stabilité et de la démocratie.
-Je voudrais, à ce stade de mon propos, dire infiniment merci au peuple de Côte d’Ivoire qui sait se mobiliser, qui sait se rassembler, qui sait prendre conscience de ses intérêts fondamentaux et qui dans la paix, sans effusion de sang, sans bagarre, a dit ce qu’il entendait dire à monsieur Alassane Ouattara et à son gouvernement.
-Je voudrais dire merci à toute cette jeunesse qui s’est mobilisée, partout, à travers les villages, pour faire en sorte que ce mot d’ordre de boycott soit suivi massivement comme je viens de l’indiquer tout à l’heure.
-Je voudrais leur demander de rester mobilisés, que la lutte ne fait que commencer, car nous avons parlé à monsieur Alassane Ouattara, nous devons demain prendre position par rapport à la réponse qu’il osera bien nous adresser, pour qu’ensemble nous continuons à nous battre afin que la Côte d’Ivoire ne bascule pas dans la dictature, ne bascule pas dans l’autocratie, mais poursuit sa route vers plus de progrès, vers plus de démocratie et vers plus de solidarité.
Je vous remercie
Déclaration relative au Référendum du dimanche 30 octobre 2016 en Côte d’Ivoire
Le Président Alassane Ouattara recevant les partis politiques de l’opposition le 7 juin 2016 à la Présidence de la République, a lancé un processus de d’élaboration d’une nouvelle Constitution destinée à faire rentrer le Pays dans la 3ème République. Le 30 juin dernier, réunis au sein du Collectif de l’Opposition Démocratique (CODE), 23 partis politiques de l’opposition, avaient manifesté publiquement leur refus de cautionner la démarche solitaire et antidémocratique du président de la république. Ce collectif a évolué et a donné naissance à la Coalition du NON, tout en gardant les mêmes objectifs.
Au début du mois d’octobre, des partis politiques et des personnalités exprimant les mêmes réticences et la même défiance vis-à-vis du projet de la nouvelle Constitution proposée par le Président de la République, ont créé le Front du Refus. Les deux groupements politiques, ayant le même objectif, ont décidé de mutualiser leurs forces et ont, par divers canaux, adressé au régime Ouattara une demande insistante et argumentée pour le retrait pur et simple de ce projet. Face à l’entêtement de monsieur Ouattara et au mépris qu’il a affiché vis-à-vis des acteurs politiques, ces groupements ont engagé série d’actions d’information, de sensibilisation et de mobilisation pour appeler le Peuple à vigilance et à prendre toutes les mesures pour faire échec à la forfaiture constitutionnelle en préparation.
C’est dans ce cadre que, malgré mile et une tracasseries du pouvoir Ouattara, destinée à empêcher la libre expression de la volonté du Peuple, les populations, déterminées a ne pas se voir voler leurs suffrages, sont sorties en masse sur toute l’étendue du territoire à l’occasion des meetings et marches organisés par l’opposition réunie au sein de ces deux groupements. Malgré ces signaux on ne peut plus clairs, qui traduisent le refus des Ivoiriens d’accepter le travestissement de leurs aspirations fondamentales et le rejet du coup d’Etat constitutionnel en cours, le pouvoir Ouattara demeuré dans la logique d’un passage en force pour imposer son projet, s’est entêté à appeler le Peuple de Côte d’Ivoire au referendum ce dimanche 30 octobre 2016. Au moment où les bureaux de vote vont fermer, le constat est le suivant : Il est bon de préciser qu’à travers leurs structures de base, les deux organisations se sont donné les moyens de surveiller le déroulement des opérations de vote de ce référendum. Sur toute l’étendue du territoire, et malgré les tentatives désespérées du Pouvoir de tromper les Ivoiriens, les électeurs ne se sont pas déplacés pour ne pas cautionner la mascarade. Dans de nombreuses localités, pour des raisons diverses, le vote n’a pas eu lieu, selon des estimations concordantes.
En conséquence, le Front du Refus et la Coalition du NON sont en mesure d’affirmer que le taux de participation oscille entre 3 et 5%. Le peuple s’est clairement exprimé en réaffirmant sa souveraineté, renvoyant ainsi Monsieur Ouattara à sa copie. Une fois de plus, Monsieur Ouattara vient de subir un échec cuisant et retentissant. C’est le lieu pour nous, Front du Refus et Coalition du NON de saluer le digne Peuple de Côte d’Ivoire, et d’adresser nos vives félicitations à nos militants pour leur détermination et leur engagement.
Le Front du Refus et La Coalition du NON, en ces instants de haute gravité, tiennent à adresser à monsieur Alassane Ouattara une sévère mise en garde contre toute tentative de travestir l’expression de la volonté du Peuple souverain de Côte d’Ivoire.
Le Front du Refus et La Coalition du NON, demandent solennellement à monsieur Alassane Ouattara de tirer toutes les conséquences de cette situation.
LE POUVOIR AU PEUPLE !
Fait à Abidjan le 30 octobre 2016
Pour la Coalition du Non
et pour le Front du Refus
La ministre Danièle Boni Claverie
Porte-parole
Nouvelle Constitution de Dramane Ouattara – Maintenir la pression
Des raisons de continuer d’appuyer sur le bouton contre le regime Ivoirien ? Il y en a mille et plus d’une. Mais une seule doit véritablement constituer le leitmotiv pour ces popupalations ivoiriennes qui repondent presentes aux initiatives du « Front du Refus » et de la « Coalition pour le Non au projet de nouvelle « kongstitution » (je rappelle que le terme est de l’aîné Eric Agnero) : faire cesser la barbarie et le monopole de la violence du régime Ouattara. En effet, face au réveil du peuple Ivoirien qui continue à grossir le nombre des participants aux manifestations anti nouvelle constitution, le pouvoir devenu febrile sort son artillerie. La police aux parfums desormais du « rattrapage ethnique » est utisee et avec une haine visible gaze et bastonne sans modération les manifestants aux mains nues. Cette vidéo est une des nombreuses pièces à conviction de la dictature sans partage imposee par Ouattara & Co. au peuple de Côte d’Ivoire. Voir une dizaine de « policiers » se déchainer de cette façon vilaine et hideuse sur un individu sans moyens autres que ses pieds pour marcher, il faut craindre pour le pays si cet énième coup de force constitutionnel aboutisse.
Voila pourquoi, le peuple doit maintenir la pression en suivant ce mot d’ordre clair du « Front du refus » : Pas de referendum ce dimanche 30 octobre 2016. Un point, un trait.
Hermann Aboa
Constitution Ivoirienne ! Où sont les Constitutionnalistes Ivoiriens ?
Tony O. Elumelu et Bill Gates au Club de l’Economie
Les philanthropes Tony O. Elumelu et Bill Gates discutent du rôle de la philanthropie dans les affaires, la politique et la culture. C’était au « Club de l’Economie », forum organisé par le journal Le Monde à Paris.
S’exprimant au Club de l’Economie à Paris lundi, Tony O. Elumelu, président de Heirs Holdings et UBA Plc et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, a fait un appel à la communauté des affaires française, aux acteurs mondiaux influents, y compris les africains, pour adhérer à «la philanthropie structurée », dans l’appui aux entrepreneurs à fort potentiel, comme moyen de parvenir à un développement durable en Afrique.
C’est au cours d’une interview avec Serge Michel, rédacteur en chef au Monde Afrique, qu’il a lancé cet appel à un auditoire de dirigeants politiques et économiques de haut niveau dont l’Agence Française de Développement, le Ministère des Affaires Etrangères, des représentants d’organisations internationales telles que la Banque mondiale et le FMI, ainsi que des représentants de la société civile et des journalistes sélectionnés. Cela intervient quelques jours avant la tenue du Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship Forum, le plus grand rassemblement annuel des entrepreneurs africains, qui doit avoir lieu le 28-29 Octobre à Lagos, au Nigeria, pour célébrer la sélection 2016 des 1000 entrepreneurs Tony Elumelu, choisis parmi plus de 45.000 candidats dans 54 pays africains.
Cette édition spéciale du Club de l’Economie a été consacrée à l’influence de la philanthropie mondiale sur les affaires, la politique et la culture, mettant en vedette les plus influents philanthropes dans le monde, y compris l’homme le plus riche du monde, Bill Gates. Avant sa participation au Forum du journal Le Monde, M. Elumelu a rendu une visite de courtoisie à l’Agence Française de Développement (AFD), où il a rencontré son Directeur Général Remy Rioux pour discuter des moyens concrets par lesquels l’AFD peut être appuyée par des partenaires locaux dans ses engagements croissants de financement annuel pour l’Afrique. M. Elumelu a été rejoint par Bill Gates, son co-panéliste au Forum Le Monde de la philanthropie.
M. Elumelu a expliqué les défis liés au développement en Afrique. « Les plus grands obstacles au développement du continent sont un environnement des affaires peu favorable, le manque d’infrastructures permettant l’accès à l’électricité. Imaginez un jeune entrepreneur devant batailler pour avoir un accès à l’électricité pour une entreprise en pleine croissance « .
Il a ainsi proposé certaines solutions : «Il est important que les Africains embrassent de plus en plus l’idée de » don structuré »parce que cela aide, en particulier les personnes qui le méritent qui ne font pas partie de nos familles, de nos communautés mais qui ont un grand besoin et un grand potentiel « .
Expliquant davantage les avantages de l’Africapitalisme, M. Elumelu a cité les réalisations du programme Entrepreneurship de la Fondation Tony Elumelu comme exemple valable de la façon dont les Africains peuvent résoudre leurs propres problèmes par l’intermédiaire de l’entreprenariat et une meilleure gouvernance.
« Une meilleure gouvernance permettra de résoudre nos problèmes. Nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer l’entreprenariat. Nous avons besoin de faire les deux. Nous avons besoin que le gouvernement réalise que le succès des entrepreneurs conduira à plus de succès pour le gouvernement. Le gouvernement ne peut créer toutes les possibilités d’emploi nécessaires à l’économie. Seul le secteur privé peut le faire. Le gouvernement doit créer un environnement favorable pour permettre aux entreprises de prospérer. »
Bill Gates, également panéliste lors de l’événement, a étayé ce point au cours de sa session : «Les États ne peuvent plus financer eux-mêmes leur développement, en redonnant, nous puisons dans la meilleure partie de nous-mêmes. Tout ce que nous avons fait de significatif, nous l’avons fait à travers des partenariats. »
Quant à M. Elumelu, il a conclu en encourageant les investisseurs français à se mettre en rapport avec des partenaires locaux, tout en appelant à la fois le secteur public et privé à investir de nouveau sur le continent en se concentrant sur l’entreprenariat.
Parmi les autres participants de marque à l’événement il y avait, aux côtés de Bill Gates, Jean-Marc Ayrault, Ministre des Affaires Etrangères de la France, l’Aga Khan, chef spirituel de la communauté musulmane ismaélienne et Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement.