Les Africains doivent refuser la guerre qu’on veut imposer à la Cote d’Ivoire
La jeunesse Africaine est interpellée dans le calvaire que vit le peuple ivoirien depuis 2002. Le Président Obama fait peur lorsqu’il choisit du chapeau un Président pour la Cote d’Ivoire au détriment de la constitution ivoirienne : il crée de facto un Homme Fort au dessus des lois ; certes encourage l’informel au détriment de l’ordre public. Et le Président Sarkozy s’agite dangereusement pour imposer un ami à la tête d’un pays comme pour démontrer qu’il suffit d’avoir des sponsors puissants (avec la bombe atomique) et une rébellion pour devenir président. C’est triste et incompréhensible.
On a droit à se demander ce qui ne marche pas dans les cerveaux des Africains qui pensent toujours guerres et accrochages meurtriers dans les débats politiques. N-a-t-on pas compris qu’il faut réfléchir géopolitique ou géostratégique dans ce nouveau contexte mondial ? La globalisation dont on fait allusion réfère à la jungle dans les océans où les nigauds sont attrapés par les requins. Un Etat ne peut pas former ses cadres localement et à l’étranger pour qu’ils viennent dissoudre la nation qui a grandement contribué à leurs formations diverses. La guerre est illogique et ravageuse, et doit être repoussée/rejetée intelligemment et constamment. C’est un gâchis.
Toute l’Afrique regorge de richesses qui peuvent la sortir des ténèbres et des gouffres de la pauvreté ; mais la ruse déplacée de certains dirigeants locaux va-t-en guerre frise toute une jeunesse qui se débat pour survivre et toucher au bonheur de la bonne santé et de l’excellence en éducation. Il est intolérable que certains cadres africains se comportent en émissaires dangereux pour la stabilité de leurs nations et de toute l’Afrique. Il est temps de refuser les fusils et les canons pour accepter les technologies d’épanouissement socioéconomique. Il y a d’autres moyens plus efficaces de réguler l’explosion de la population africaine que d’acheter la violence et la barbarie. Et le moyen le plus sûr de se développer est de mettre en valeur la jeunesse et les femmes, c’est-à-dire créer l’emploi et donner l’opportunité d’entreprendre à ces couches de la population délaissées. Avec un peu d’effort pour l’orienter, la jeunesse Africaine très créative peut réussir où les sorciers politiciens pataugent.
Il est urgent d’appeler la jeunesse africaine en Afrique et partout dans le monde à prendre son destin en main. Elle doit travailler harmonieusement pour écarter le plus vite possible ces vendeurs d’illusions nostalgiques de la violence et de la politesse excessive envers les criminels économiques et les forces obscures de la déstabilisation. Leur paresse de se lever de leurs fauteuils présidentiels ou d’opposants permanents pour voir la lumière de la globalisation est une endémie à dégager. Il est temps de se débarrasser des Présidents Africains qui ne se retrouvent pas dans la nouvelle époque.
Il est pressant de s’ériger en boucliers/défenseurs pour sauvegarder les acquis du savoir vivre Africain et dénoncer les forces obscures qui salivent pour déstabiliser le continent Africain et s’emparer de ses richesses. Toutes les astuces sont constamment déployés pour mettre les africains contre les africains. C’est le moment de créer de vastes mouvements contre la violence et la guerre en Afrique. Dormir aujourd’hui est une catastrophe et se réveiller demain sera dans la précipitation, le sang et la déambulation. Les larmes et les funérailles communes. L’Afrique doit refuser de trimbaler la guerre, la pauvreté, l’hypocrisie et la naïveté comme une malédiction. La jeunesse Africaine doit dire en chœur : Oui aux débats politiques sereins et Non aux armes ! Vive l’Afrique LIBRE ! La Cote d’Ivoire est l’Heure de répondre au discours de Dakar de Sarkozy.
Kélountang Badji, Planificateur et guérisseur, Sénégambie (Ziguinchor/Serrekunda)
By: Kelountang Badji
Depuis quelques jours la justice française et Reporters Sans Frontières mènent une campagne en Côte d'Ivoire pour dit-on clarifier la Read more
