by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 21 janvier 2011 10 h 24 min
Décidemment, le feuilleton crise post-électorale ne finira d’écrire ses différents.
Avant-hier, c’était celui du départ précipité du médiateur de l’Ua…
Pour quelle raison ? Pour l’heure boule de gomme Odinga devrait rencontrer ce soir-là Dramane Ouattara et par la suite repartir vers le Président de la République, qui l’a attendu vainement. Il a passé en tout et pour tout 15 mn au Golf.
Même pas un coup de fil par courtoisie pour lui dire qu’il ne sera pas au rendez-vous.
La seule chose qu’on sait avec certitude, c’est qu’il a joint le ministre des Affaires étrangères le matin même de son départ pour lui dire qu’il quittait Abidjan à 8 heures. Ce qui fut fait.
Que cache donc cette précipitation pour quelqu’un qui était censé rester à Abidjan une semaine ?
Qu’a-t-il rencontré au Golf ? Qu’a-t-il vu ? Qu’a-t-il appris ? Autant de questions objectives que tout observateur est en droit de se poser.
Pour une crise aussi sérieuse, il n’est plus possible de spéculer ou de botter en touche, les réponses à ces questions. Selon toute vraisemblable quelque chose d’important a dû se passer cette nuit-là, à l’Hôtel du Golf qui a dû ébranler le médiateur de l’Ua. Certaines indiscrétions permettront de dénouer l’énigme.
I – La rencontre a-t-elle vraiment eu lieu ?
Non, selon nos sources ; un premier constat est à faire. Pour la fameuse entrevue avec Dramane Ouattara, la porte a été sérieusement bouclée à tous les médias, tous les journalistes nationaux et internationaux.
C’est le premier constat. Mais il faut le dire tout de suite, c’est inhabituel car Ouattara est un malade des médias comme son ami Sarkozy. Il suffit que les médias cessent de s’intéresser à lui pendant une semaine pour qu’il pique une crise de déprime. En bien ou en mal, peu importe ! Pourvu qu’on parle de Ouattara.
Un deuxième constat, Raïla Odinga selon nos sources n’a pu être reçu par Ouattara himself, mais plutôt par le chef rebelle Soro, prétendu Premier ministre. Etrange, parce que Ouattara en quête de notoriété internationale aime plastronner devant les caméras dès qu’une personnalité étrangère se pointe au Golf Hôtel.
Or cette fois-ci, bizarrement cela ne s’est pas produit. Ceux qui ont du flair de fouineur journalistique, se sont rendu compte que toutes les images présentées avaient des soupçons de montage et de trucage.
Odinga a donc rencontré qui ? Et en présence de qui ? Question. S’il n’a rencontré que Soro Guillaume le chef rebelle lui-même suffisamment éprouvé ces derniers temps, problème de santé ou de stress ; ce qui est sûr c’est qu’il flotte physiquement dans les costumes qui semblent un peu ‘’pépère’’ pour lui.
Surtout lorsqu’il lance ses soliloques à la cantonade, suite au traumatisme dû aux ordres guerriers lancés à tue-tête à longueur de journée aux rebelles.
On peut en déduire une première hypothèse, Ouattara était bel et bien absent à l’accueil de Odinga ? Alors pourquoi ? Peut-être pour deux raisons.
a/ Ouattara absent du Golf
S’il est effectivement absent du Golf, il peut y avoir deux hypothèses possibles :
Soit pour des raisons de sécurité évidentes (car au Golf sont réunis tous les chefs des rebelles comme nous l’avons déjà écrit, Eddy de Danané, Fofana de Man, Chérif Ousmane de Bouaké (qui avait dit-on rebroussé chemin), Zakaria Koné le contradicteur de Soro… Il manquait trois, non pas des moindres Wattao, Morou, tous deux portés disparus et Koné le bourreau de Vavoua tué lors des affrontements de N’Dotré, son corps a été formellement reconnu par les siens et ses anciennes victimes. Avec tout ce ‘’beau monde’’ Ouattara très couard, n’ayant plus la possibilité du ‘’jumping’’ and ‘’flying’’ a préféré se mettre à l’abri avec son épouse dans un lieu plus sécurisant ou plus sécurisé.
Peut-être comme ‘’Choi au Sebroko, peut être aussi ou au 43e Bima, chez la soldatesque de son copain Sarkozy.
D’aucuns pensent aussi qu’il avait une planque chez un ancien commandant du Gatl dont la villa située au bord de la lagune, à 10 mn par Zodiac du Golf est contigüe au Gatl.
De toutes les manières, il aurait certainement eu raison, car Ouattara ne peut pas supporter cette atmosphère de cour commune qui prévaut au Golf. Comment le Prince Ouattara aurait-il pu accepter de continuer de cohabiter avec la populace des quartiers précaires d’Abidjan plus longtemps ?
Cette hypothèse de Ouattara à Abidjan n’est valable que si l’homme est encore en Côte d’Ivoire. A supposer, la deuxième hypothèse, Ouattara hors du pays. Pour quelle raison.
II Ouattara hors du territoire ivoirien
Et si Ouattara n’était plus à Abidjan où se trouverait-il en ce moment et pour quelle raison ?
Encore là deux hypothèses à explorer :
Ouattara essoufflé financièrement par un séjour avilissant à l’Hôtel, aurait décidé de rejoindre les lambris dorés des salons huppés de Paris pour se donner du grand air en prenant le large, attendant que ses petits copains le remettre dans un avion (opération barracuda) pour venir l’installer au pouvoir, après avoir fini de nous nettoyer au karcher.
Il ne faut pas oublier que Ouattara s’est durant toute sa vie comporté comme un gros bébé pour qui on mâche tout. Les autres n’étant que des marchepieds servant à le hisser. Enfin…
La seconde hypothèse Ouattara comme le veut la rumeur publique à travers le monde, est mal en point, très mal en point… Il a donc besoin de soins intensifs qui ne peuvent lui être prodigués à Abidjan. Cela est fort possible car Ouattara est un grand malade que les Ivoiriens ignorent ; mais pas ses amis. Dans ses conditions, Dramane se trouve à l’étranger pour des soins.
III Ouattara gravement malade :
Si le très sérieux quotidien français Libération qui ne fait pas dans la dentelle, rapporte à sa ‘’Une’’ d’hier, des rumeurs d’Abidjan le donnant pour mort, il y a de quoi bien scruter l’horizon et interroger les oracles.
En effet, Ouattara se trouverait à l’hôpital militaire de renommée mondiale où se soignent très souvent les grands de ce monde se trouvant médicalement dans des situations désespérantes et désespérées, quand ils ne sont pas à l’article de la mort. Le Val de Grâce aurait la réputation de ressusciter des morts !
Il n’y a pas de fumée sans feu. Ouattara ne peut s’ignorer, lui qui a été l’objet à plusieurs reprises de soins intensifs, soit aux Usa, soit en France, mais surtout en Allemagne où il se rend très souvent discrètement; en faisant admettre à qui veut le croire, qu’il se repose chez lui à ‘’Mougins’’.
Sur sa santé, les spéculations vont bon train. D’aucuns parlent d’une tumeur au cerveau, ce qui expliquerait chez lui, ces nombreux trébuchements ou chutes. D’autres parlent plutôt d’un mal de cœur pernicieux, ou d’une cirrhose. Ces différentes spéculations n’ont pas été réellement établies ; Mais tout porte à croire que l’homme est très, très malade ; et il est difficile de les infirmer d’autant que pour sa candidature à la Présidentielle, le bilan médical n’était plus exigible, après les accords de Pretoria.
De toutes façons, il semble de plus en plus plausible que la communauté internationale décidé à en faire coûte que coûte, un Président quelque part en Afrique, commence à avoir de sérieuses inquiétudes sur sa santé, particulièrement sur ces facultés intellectuelles avec ces déclarations ubuesquement incohérentes, ces ultimatums à ne plus en finir, ses crises de paranoïa et de schizophrénie … Avec tout ceci, la communauté internationale, voire ses petits copains commencent à voir de sérieux doutes sur ces capacités politiques à gouverner…
Quoi qu’il en soit, si Ouattara est un beau comédien de la commedia Del Arte pour si bien jouer avec l’esprit des Ivoiriens, il n’en demeure pas moins qu’on peut affirmer sans grand risque de se tromper que cet étrange personnage a vraiment les deux (foi et foie) malades :
-Il n’a aucune foi dans ce qu’il fait, sinon vouloir être Président par tous les moyens.
Il a aussi le foie malade comme le confirme ses propres petits copains, car ce grand féru musulman comme il le réclame, sait aussi lever le coude même quand il ne le faut pas pour des raisons de santé.
Quoi qu’il en soit, la communauté internationale a déjà un plan B pour se débarrasser de ce colis devenu de plus en plus encombrant :
Sortir après l’échec du tocard sur lequel elle avait misé, un joker plus gagnant, qui serait dit-on un officier supérieur à la retraite qui joue au renard avec la vie politique ivoirienne.
Mais ses accointances avec la Dgse française depuis lors de ses fonctions ministérielles jusqu’à ce jour sont connues. Il a l’hommage des officiers de la licorne qui clandestinement lui rendent des visites constantes !
(Demain la suite du plan B, nous lèverons un grand pan de voile)
Ange Marie Ibo Djêgba
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