Qui se cache derrière « le commando invisible d’Abobo »? Suite…

by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 26 février 2011 13 h 58 min

Depuis que nous avons initié notre interrogation sur les vraies forces derrière les combattants du fameux « commando invisible d’Abobo », de nombreuses communications nous sont parvenues par mail, Twitter et Facebook. Parmi elles le lien d’un blog ivoirien a retenu notre attention, parce qu’il dénonce sans faux fuyants les vraies forces présentes sur le théatre des opérations.

http://cotedivoire-lavraie.over-blog.fr[1] est le lien absolu du blog dont le titre est « Côte d’Ivoire, la vraie ». Pour l’auteur de ce blog, « on note la présence de certains casques bleus aux côtés du « commando invisible » installé à Abobo qui n’est rien d’autre qu’une branche de la rébellion armée actionnée par Guillaume Soro et Alassane Dramane Ouattara qui s’est installée depuis septembre 2002 dans la partie Centre nord et ouest du pays. Ils sont aidés dans leur tâche par des soldats venus de certains pays voisins de la Côte d’Ivoire et du contingent de l’Organisation des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Ces derniers ont formellement été identifiés sur le théâtre des opérations. Ce sont eux qui transportent et organisent les rebelles dans cette commune après les avoir armés avec des armes lourdes et autres Rpg7…

En dehors de la présence de ces soldats onusiens et ceux venus de certains pays de la sous-région qui constituerait le contingent de «L’Ecomog» souhaité par Guillaume Soro et Alassane Dramane Ouattara, plusieurs chefs de guerre ont été perçus à Abobo. Ce sont entre autres Koné Zackaria, Ibrahim Coulibaly dit I et le Capitaine déserteur de la gendarmerie nationale Allah Kouakou Léon…

Parmi les combattants qui viennent de certains pays de la sous-région, on signale la présence d’un commando burkinabé qui a pu s’installer à Abidjan grâce aux hélicos de l’ONUCI. Ils ont été identifiés sur le théâtre des opérations dans les communes d’Abobo, de Treichville et de Koumassi. Lors des combats qui se sont déroulés le jeudi dernier dans la commune d’Abobo, précisément dans le quartier PK18, des dizaines de militaires du Burkina Faso y ont pris part. Quatre d’entre eux ont été faits prisonniers. Ces derniers se trouvent en ce moment aux mains des Forces de l’ordre, notamment la Police Judiciaire ».

La présence de soldats burkinabè à Abobo a été confirmée sur la page Facebook de ‘La Majorité Présidentielle’ « Lors des combats qui se sont déroulés le jeudi dernier dans la commune d’Abobo, précisément dans le quartier PK18, des dizaines de militaires du Burkina Faso y ont pris part. La preuve de la présence des hommes du dictateur Blaise Compaoré a été établie grâce à l’interpellation de quatre commandos burkinabés, qui prenaient une part active à ces affrontements armés d’Abobo. Ces derniers se trouvent en ce moment aux mains des Forces de l’ordre, notamment la Police Judiciaire ».

Si nous nous en tenons donc à ces informations, ce ne sont pas de simples civils qui attaquent les FDS à Abobo. Les vrais instigateurs et combattants de l’actuelle guérilla urbaine à Abobo seraient Koné Zakaria, Ibrahim Coulibaly dit Ib et le Capitaine déserteur de la gendarmerie nationale Allah Kouakou Léon du côté de la rébellion. Ces derniers seraient soutenus par les troupes de l’Onuci qui transporteraient les rebelles de Bouaké vers Abidjan. En ce qui concerne l’unité militaire Licorne de l’ancienne puissance coloniale elle fournirait les renseignements, l’armement et la logistique militaire.

Nous savons déjà que les avocats du diable diront que l’Afrique francophone a toujours tendance à blâmer la France pour ses propres tares. Certes, les Africains ont de nombreuses tares notamment en politique mais cela ne lave pas la France de ses politiques hégémoniques perverses en Afrique. Pour se maintenir parmi les puissances politiques et militaires du globe, le pays de Napoléon continue de maintenir les pays d’Afrique noire dans des liens esclavagistes sous des formes de contrats obscurs dignes de la mafia italienne.

Par Daniel Atteby

Pour voir des photos d’évidence publiées par Alain Toussaint: http://www.facebook.com/album.php?aid=2116956&id=1265207100&fbid=1914487182955[2]

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