by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 22 septembre 2017 17 h 20 min
LA FIDHOP MET LE REGIME-OUATTARA EN GARDE !
COMMUNIQUE :
Depuis quelques jours, les étudiants et élèves de Côte d’Ivoire
manifestent pacifiquement dans les rues d’Abidjan et de l’intérieur du
pays, sur l’appel de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte
d’Ivoire (FESCI), pour demander aux dirigeants du pays la suspension
immédiate des frais connexes et illégaux qui se rajoutent aux droits
d’inscription tels que fixés officiellement.
En réponse à ces manifestations légitimes, le pouvoir ivoirien, sur les
manœuvres de la ministre de l’Education, auréolée de sa récente
promotion comme Secrétaire général du RDR, Mme Kandia CAMARA,
ne trouve d’autres réponses que de faire violenter et mater ces jeunes
dans les rues et sur les cités universitaires et de faire déférer certains
d’entre eux à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).
La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance
de la Démocratie, des Droits de l’Homme et de la vie Politique)
condamne avec la dernière énergie cette barbarie des forces de
l’ordre ivoiriennes aux ordres du régime !
La FIDHOP considère que ces élèves et étudiants ont pleinement raison
et le droit de s’opposer à ces frais annexes ou connexes, qui révèlent
plutôt une complicité de fait ou effective de la Ministre Kandia CAMARA
dans cette arnaque des populations ivoiriennes déjà si éprouvées par la
pauvreté.
La FIDHOP demande aux parents d’élèves de se désolidariser donc de
ce régime et de soutenir activement les actions de leurs enfants !
La FIDHOP demande également aux leaders politiques ivoiriens,
notamment ceux de l’opposition, d’aller au-delà des discours pour voler
au secours de la jeunesse du pays dans sa juste revendication.
La FIDHOP met enfin le régime-Ouattara en garde et interpelle le Chef
de l’Etat Alassane OUATTARA sur ces violences inutiles contre les
élèves et étudiants ivoiriens : visiblement, les méthodes de M.
OUATTARA n’ont point changé depuis les crises de 1990, 1991, 1992…
La FIDHOP conclut le présent appel en exigeant la LIBERATION
IMMEDIATE DES ETUDIANTS ET ELEVES EMPRISONNES, AVANT
QU’IL NE SOIT TROP TARD.
Fait à Amsterdam, HOLLANDE, le 20 Sept. 2017
Dr BOGA S. GERVAIS
Président-Fondateur de la FIDHOP
Source URL: https://www.ivoirediaspo.net/violences-emprisonnements-detudiants-en-cote-divoire/16639.html/
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