IDRISSA SECK A TOUBA : Je souhaite à Wade la sagesse de Mandela et non la cécité de Ben Ali
by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 27 janvier 2011 18 h 48 min
A l’occasion de sa visite hier, jeudi 20 janvier à Touba, Idrissa Seck a réitéré sa position consistant à demander le départ du Président de la République, Abdoulaye Wade. A cet effet le Maire de Thiès a soutenu : “pour que le Chef de l’Etat puisse avoir une “retraite paisible“ au Sénégal“, “il doit avoir la sagesse de Mandela et non la cécité de Ben Ali“ de la Tunisie. Pour ce, Idrissa Seck, n’y voit qu’une seule solution : “Wade doit partir et laisser la place à de nouvelles compétences“.
L’ancien Premier ministre, Idrissa Seck a été accueilli hier, jeudi 20 janvier selon ses propres termes “en grande pompe“ à Touba où il a réitéré son souhait de ne pas voir le Président Abdoulaye Wade briguer un troisième mandat. Sous ce rapport, le maire de Thiès souhaite que Wade ait “la sagesse de Mandela et non la cécité de Ben Ali“.
“Les souffrances des Sénégalais atteignent des niveaux de plus en plus insupportables. Celles-ci ne sont pas seulement en matière de privation d’électricité mais aussi dans plusieurs autres domaines, telle la cherté de la vie“, a déclaré l’ancien homme de confiance du Chef de l’Etat.
Face à un tel constat, le maire de Thiès a profité de l’occasion de sa visite à Touba qui va abriter dimanche prochain, le 116ème Magal commémorant l’exil forcé de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, pour réitérer son souhait en direction du Président de la République d’avoir “la sagesse de Mandela et de ne pas avoir la cécité de Ben Ali“.
Et d’ajouter : “il faut savoir partir quand une situation difficile“. Idrissa Seck a estimé que le “moment est venu pour Wade de jouir d’une retraite méritée“.
A cet effet, il lui à souhaiter de pouvoir en jouir de façon paisible au Sénégal et de pouvoir venir faire ses dévotions normalement à Touba.
Et cela, “il (Wade, Ndlr) ne peut l’acquérir qu’en partant sagement à temps“, martèle-t-il. Parce que selon Idrissa Seck, “la solution des problèmes actuels du Pays, exige une énergie et des compétences nouvelles“.
“Le Président Abdoulaye Wade a fait ce qu’il a pu. Je pense que nous pourrons dignement continuer cette œuvre au bénéfice des Sénégalais. Mais, le moment est venu pour lui de partir tranquillement“, a-t-il précisé.
Interpellé sur son programme pour la ville de Touba, il estime que : “le rayonnement de Touba n’est pas fonction des infrastructures qui y seront édifiées. Le rayonnement de Touba dans le monde et en particulier dans le monde islamique, procède de l’œuvre même de Khadimou Rassoul“.
Et de poursuivre : “Je vous rappelais toute à l’heure le témoignage d’un chérif Petit-fils du Prophète (PSL) en direction de l’immense contribution de Serigne Touba“.
Pour lui, il s’agit “d’abord de vulgariser et de généraliser cette richesse, pour que nous même Sénégalais, Africains ou Musulmans noirs, puissions nous adosser solidement à cette gigantesque œuvre pour fortifier notre foi et notre dignité dans le monde“.
“C’est cela qu’il faut, insiste-t-il. Il va de soi maintenant que Touba est devenue un centre de pèlerinage exceptionnel. Il faudra pour le bien- être des populations de Touba d’abord qui ne cessent de croître et pour les pèlerins qui atteignent des millions par an, que des infrastructures adéquates soient érigées“.
En outre Idrissa Seck a soutenu que son “télescopage“ avec le président de la République n’est qu’une “pure coïncidence“ et n’est point “une provocation“.
Il a précisé que sa visite à Touba rentre dans son agenda et passe par son grand-frère, Sérigne Moussa Mbacké Nawel.
C’est ce dernier qui démarche auprès du Khalife général des mourides qui leur fixe la date et l’heure, confie-t-il.
Toutefois, il souligne que “Wade ne pourra pas avoir le même accueil que lui“. Car, argue-t-il “100 Petits-fils de Serigne Touba avec plus de 100 véhicules“ l’ont accueilli à la porte de la Cité religieuse.
“Je ne refuse pas le dialogue, mais je n’accepterai plus de m’enfermer avec lui dans un salon“, a tonné Idrissa Seck.
Et d’ajouter : “Toute discussion entre lui et moi sera publique ou à l’occasion des réunions de notre formation politique“.
S: sudonline.sn
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Ouf ! Il ne manquait plus que ça ! La xénophobie. Le racisme. Tous ont désormais un pays d’adoption. C’est Read more
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