Mensonges et haine anti-Gbagbo en direct sur le les plateaux de TCI

by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 5 juillet 2011 23 h 39 min

Le ministre d’Etat, ministre de la justice Ahoussou Jeannot était sur les plateaux de TCI où il a évoqué différentes préoccupations que nous avons passées au détecteur de mensonge.
Intox : Question : Pourquoi les poursuites concernent seulement les événements à partir du 4 Décembre et pas avant ? Réponse du ministre : « Nous sommes parti de l’élection du président Alassane Ouattara le 28 novemnbre 2010 et c’est le 4 décembre qu’il a été officiellement proclamé président de la Côte d’ivoire par la CEI. Si celui qui était là n’a pas cru utile de d’appeler la cour pénale internationale, ce n’est pas de notre faute. Je souligne qu’en mars 2003, le président Gbagbo devait demander à la cour pénale de venir en quêter en Côte d’ivoire. Le procureur Moreno Ocampo avait demandé à venir ici cinq fois mais on ne l’a pas autorisé.

Désintox : Le garde des sceaux veut habilement passer par perte et profits les crimes contre l’humanité commis par son camp entre septembre 2002 et novembre 2010, notamment l’assassinat de 80 gendarmes sommairement enterrés dans des fosses communes, les massacres et les épurations ethniques à l’ouest de la Côte d’ivoire perpétrés par le MPCI devenu forces nouvelles dirigés par le premier ministre Guillaume Soro, les casses des agences de la BCEAO à Korhogo, Man et Bouaké. Il espère par ce biais accabler uniquement les dignitaires de l’ancien parti au pouvoir et principalement le Président Gbagbo.Ceal dit, le ministre tente de manipuler l’opinion nationale notamment en faisant croire que le président Gbagbo avait des raisons de ne pas vouloir recevoir la justice internationale. Malheureusement, la réalité est tout autre, car en 2003, le président Gbagbo avait écrit à la CPI pour lui demander de venir enquêter sur les évènements de septembre 2002. Le PDCI et el RDR avaient saisi le président Gbagbo pour lui demander de surseoir à cette démarche pour tenir compte de l’esprit de la réconciliation et de l’amnistie.

Intox : « On entend par-ci par-là détentions arbitraires .Nous nous n’avons rien fait illégalement. Les textes et lois existent. C’est une loi de 1963 et c’est d’ailleurs le président Gbagbo qui nous a inspiré. Il a utilisé cette loi pour réquisitionner la BCEAO et le personnel(…).le gouverneur Philippe Henri Dacoury-Tabley doit répondre des 300 à 400 milliards sortis de la BCEAO manu militari. »

Désintox : Le ministre Ahoussou n’avait-il pas déclaré que cette réquisition était illégale ?Au demeurant, qu’est-ce qu’il reproche au gouverneur ? Si les fonds sont sortis manu militari comme dit ministre lui-même, c’est que Dacoury-Tabley ne pouvait rien faire, n’ayant pas une armée sous ses ordres. Pour rappel, c’est sous le gouverneur Banny qu’ont été perpétrés les casses des agences de BCEAO de Bouaké, Korhogo et Man. A-t-on une seule fois arrêté celui-ci ?

Intox : « Nous, nous venons de peine d’avoir deux mois, mais déjà, nous avons pu arrêter une bonne partie des criminels ». Réaction du journaliste :…..des présumés criminels .Le ministre revient à la charge. « J’affirme que ce sont des criminels, ce n’est pas une présomption ».Réaction du journaliste une nouvelle fois « C’est pour cela qu’on dit que vous condamner avant d’avoir jugé ! ».Réponse du ministre « On ne condamne pas. Parce que les crimes ils les ont déjà reconnus ».

Désintox : Le ministre a visiblement du mal à convaincre la journaliste parce que le verdict est connu à l’avance. Tout le reste montre que ce n’est une justice politisée et aux ordres. Le même réflexe avait perdu Alassane Ouattara le 18 février 1992 où il avait affirmé énervé, qu’il avait vu Gbagbo avec un gourdin à la main, en train de casser .Apparemment, le ministre Ahoussou n’a pas retenu la leçon. Puisqu’il s’inscrit dans la même stratégie de haine. A preuve, voilà ce qu’il répond quand on lui demande pourquoi Michel Gbagbo est lui aussi assigné en résidence surveillée comme son père : « Parce qu’il était dans le bunker avec son père et il n’est pas un fils ordinaire»

Moralité : Parce que son père s’appelle Laurent Gbagbo, le sort de Michel Gbagbo est scellé et son destin est inexorablement celui d’un prisonnier. Avouons que venant de la part d’un ministre de la justice, cela fait froid dans le dos. Mais dans le cas de Michel Gbagbo, l’histoire se répète. En 1992, Michel Gbagbo avait déjà fait la prison parce qu’il a eu le malheur d’aller s’enquérir de l’état de santé de son père qui veniat d’être arrêté et conduit à la MACA. Alassane Ouattara était alors premier ministre et le PDCI qui n’avait pas encore connu la scission était au pouvoir.

Par Joseph Titi, Abraham Touré ET Anassé Anassé.

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