by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 13 janvier 2011 12 h 47 min
En juin 2005, un contrat de commande d’ouvrage avait été conclu entre Michel Drucker, 69 ans, et les éditions Albin Michel, pour un livre d’entretiens où le présentateur de télévision devait répondre aux questions de l’intellectuel Régis Debray. Un projet avait été rédigé mais l’ouvrage n’avait finalement pas été publié.
L’écrivaine française d’origine camerounaise affirme avoir rédigé les réponses aux douze questions de Régis Debray, mais n’avoir jamais reçu les 200.000 euros qu’il lui avait promis.
En juin 2009, Mme Beyala avait été déboutée. Plus encore, le tribunal de grande instance de Paris l’avait condamnée à payer un euro à Michel Drucker pour procédure abusive.
La cour d’appel a adopté une autre analyse. Elle a estimé que Calixthe Beyala avait bien « oeuvré à la composition du manuscrit », en répondant aux 12 questions posées et qu’elle était par conséquent « fondée (…) à se prévaloir de l’exécution d’une prestation au profit » de Michel Drucker.
La cour d’appel a également reconnu que la « relation intime établie depuis plus de deux années » entre Mme Beyala et M. Drucker justifiait que Calixthe Beyala se soit trouvée « dans l’impossibilité morale » d’exiger un contrat établissant sa rémunération. M. Drucker devra verser à Mme Beyala 30.000 euros de dommages et intérêts, ainsi que 10.000 euros de frais d’avocat.
AFP (lesoir.be)
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