KATINAN
Contributions
Oui, le soleil se lève toujours à l’Est
Justin Koné Katinan, ministre du budget dans le dernier gouvernement du Président Gbagbo est libre de nouveau. La justice ghanéenne en a ainsi décidé, en réclamant le paiement d’une caution. Mais peu importe, Katinan est libre et cela était prévisible. « Tous les réfugiés qui sont sur le territoire ghanéen sont sous la protection de l’Etat du Ghana. Aucun parmi eux ne peut faire l’objet d’extradition. Ce n’est pas moi qui le dis. Ce sont la Constitution et les lois ghanéennes qui le stipulent». Le mardi 04 septembre 2012, au cours d’une conférence de presse, le Président John Mahama Dramani, en route pour la Côte d’ivoire, répondait ainsi à une question sur la probable extradition du ministre Koné Katinan, Porte-parole du Président Laurent Gbagbo, réfugié depuis le 11 avril 2011 au Ghana. Le lendemain 05 septembre 2012, en visite à Abidjan dans le cadre d’une tournée de remerciement aux chefs d’Etat de la sous-région pour leur présence aux obsèques de son prédécesseur John Atta Mills, le Président Ghanéen déclarait : « Le Ghana ne servira jamais de base arrière pour déstabiliser la Côte d’Ivoire… Notre désir est de voir une Côte d’Ivoire stable et prospère, côte à côte avec un Ghana stable et prospère ». Au procès attendu du 06 septembre, après que la Haute Court de Justice, la veille, s’est dessaisie du dossier pour « incompétence », le Temple de Thémis à Osu Court enfonce le clou de la prééminence du droit, reportant l’audience au 13 septembre en attendant que le pouvoir Ouattara lui fournisse les preuves de ses accusations qui fondent la demande d’extradition du réfugié politique ivoirien. Une semaine plus tard, le même Osu Court, en possession des justifications qui ont motivé la saisine de la justice ghanéenne par Abidjan, mais rédigées en français plutôt qu’en anglais, reporte à nouveau le procès prévu cette fois-ci pour le 25 septembre. Entre temps, suite à une féroce échauffourée survenue à Noé le vendredi 21septembre entre des assaillants non identifiés et des FRCI au poste qui a encore fait plusieurs morts, le pouvoir ivoirien perdant son self control, décide envers et contre toute déontologie
diplomatique, la fermeture unilatérale des frontières avec l’Etat Ghanéen accusé.
« Je n’ai pas vu d’assaillants venir du Ghana », raconte le Lieutenant Sampayo, commandant FRCI de Noé, unanimement rapporté par la quasi-totalité de la presse
nationale reprenant RFI, le lundi 24 septembre. Le même jour, l’annonce de l’enlèvement rocambolesque du riche planteur Brou Adou Kpangni à Abengourou par
les FRCI avec la complicité de la CIE (électricité) de la ville, achève de convaincre
sur la gouvernance approximative du régime Ouattara malade des contraintes de sa
propre histoire. Enfin, le mardi 25 septembre, suite à plusieurs heures de débats contradictoires dignes des sociétés éclairées sur leurs droits et obligations universelles, par un verdict dépouillé de toutes suspicions, le Juge d’Osu Court a tranché : Koné Katinan est libre de ses mouvements sur sa terre d’asile ghanéenne ; le Porte-parole du Président Laurent Gbagbo ne sera pas extradé en Côte d’Ivoire ! Enfin, pas pour l’instant et comme Ouattara et son régime le veulent. Et Vlan, tel un couperet !
Pour les démocrates du monde entier, les paroles et actes forts des dernières semaines de notre tragique actualité, repris en boucle par tous les média nationaux et internationaux, constituent un grand signal d’espoir dans les horizons nouveaux de la dignité et de la souveraineté des nations africaines. Une véritable « Bataille de l’Est », pour ainsi dire, entre deux Etats voisins, dominée par l’hommage au droit et à la justice, donc à la vérité et à la dignité qui vient mettre fin à une polémique déshonorante. Cette bataille nous ramène au souvenir des paroles prophétiques exprimées par l’enseignant Lazare Koffi Koffi Lazare, alors correspondant de presse, à propos de la fête de la liberté de 1999 à Abengourou. En effet, dans un article surprenant intitulé « Abengourou, porte d’entrée de l’an 2000 pour les démocrates », publié dans Notre Voie le lundi 26 avril 1999 et cité par l’illustre Pr Sery Bailly à un séminaire sur ladite fête en avril 2010 au Palais de la Culture, Koffi Koffi analysait : « Cette année, c’est à Abengourou, dans la cité royale que les démocrates se sont donné rendez-vous pour la IXème édition de la Fête de la Liberté. On peut le dire, sans réserve : à Abengourou, cette fête, tout en gardant le même rituel des manifestations, sera différente de celle des autres années. Trois signes prophétiques permettent d’y croire. D’abord, elle est à sa 9ème édition. Le chiffre 9 a une portée symbolique et mystique. Suivant l’arithmologie pythagoricienne et les spéculations hébraïques, le chiffre 9 est un chiffre parfait parce qu’il est le carré du chiffre 3. Ce dernier chiffre, parce qu’il est impair, est considéré comme un nombre masculin symbolisant à la fois la virilité, la vigueur et la force.…les démocrates et surtout les militants du Front Populaire Ivoirien montreront qu’ils sont désormais une communauté de combattants aguerris, prêts à affronter toutes les épreuves qui ne manqueront pas aux prochaines élections générales.. Ensuite, Abengourou, la cité choisie pour abriter la fête, est située à l’est du pays. L’Est on le sait, est le point cardinal où se lève le soleil qui, triomphant des ténèbres, illumine tout l’univers en même temps qu’il éclaire les vies humaines. Les démocrates verront, dans ce signe, l’annonce de leur victoire prochaine sur la nuit de l’arbitraire et de l’injustice…. Enfin cette fête se situe en 1999, donc aux portes du troisième millénaire annoncé comme une ère de grands bouleversements. Pour les forces du progrès en marche vers la terre promise de la Côte d’Ivoire refondée, le rendez vous d’Abengourou devra être une sorte de veillée d’armes, mieux, une pâque, la dernière pâque de tous les épris de liberté et de justice…». Fin de citation.
Souvenons-nous de ce qui marqua cette période inédite des secousses militaro-politiques en Côte d’Ivoire. 99-2000 ! Bédié, Ouattara,Guéi, Gbagbo… le bout du tunnel ? Appelé lui-même à jouer un rôle au sommet de ce pouvoir de la refondation tel qu’annoncé, d’abord dans le gouvernement Affi N’Guessan dès novembre 2000, l’auteur de ces prophéties réalisées, par ailleurs historien de formation, le ministre Lazare Koffi Koffi Lazare, nommé à nouveau, suite à la dernière présidentielle du 28 novembre 2010, se trouve en ce moment, à l’instar de la quasi-totalité de ses collègues membres du gouvernement Aké N’Gbo du 06 décembre 2010, en exil forcé à Accra, au Ghana.
C’est de ce pays de Kwame N’Krumah qui sonna le premier le gong de la liberté et de la dignité des peuples africains, que nous parvient encore aujourd’hui, sans surprise, cet écho réjouissant sur la liberté et la dignité humaine. Au regard du climat néocolonial qui étouffe à présent les peuples ivoiriens désemparés, ce processus de respect des droits humains, déclenché le 04 septembre 2012 au Ghana, n’incline-t-il pas à percevoir le début de la fin du cauchemar de la démocratie bananière en Côte d’Ivoire ? En termes d’illustrations symboliques de cet horizon d’espoir, à l’instar de l’historien, notons que :
Premièrement, cette belle réplique du 04 septembre
2012, entame le retour au cours normal de l’histoire, dix ans après le dérapage tragique du 19 septembre 2002 qui aura entrainé le chaos qui perdure. Comme « fer qui coupe fer », Septembre des droits universels de l’homme vient mettre fin aux œuvres barbares de ce Septembre des antivaleurs d’effroyables sensations. Que de report en report, ce procès se soit tenu après le sombre 19 est le signe éloquent d’une bataille épique qui s’achève par la victoire de Septembre- Lumière. C’est ma foi.
Deuxièmement, le mois de septembre, 9ème mois de l’année, en plus de ses qualités masculines reconnues de virilité, de vigueur et de force qui préparent à affronter victorieusement les épreuves à venir, est aussi le signe de la maturation qui annonce la naissance par les douleurs de la mère en travail. C’est aussi ce que je crois.
Troisièmement enfin, n’est ce pas vrai que le soleil se lève toujours à l’Est ! « L’Est, on le sait, est le point cardinal où se lève le soleil qui, triomphant des ténèbres, illumine tout l’univers en même temps qu’il éclaire les vies humaines. Les démocrates verront dans ce signe, l’annonce de leur victoire prochaine sur la nuit de l’arbitraire et de l’injustice », pour ne pas répéter les mots du célèbre analyste des évènements. Les ouragans démocratiques venus de l’Europe de l’EST brisèrent le mur de la honte à Berlin et favorisèrent le retour au multipartisme pour arrêter les folies des dictatures africaines dans les années 89-90. La 9ème Fête de la Liberté à Abengourou, ville située à l’EST de la Côte d’Ivoire annonça la victoire de Laurent Gbagbo et de la Refondation en octobre 2000. On peut donc lire dans la libération du Porte-parole de Gbagbo au Ghana, à l’EST de notre pays, la levée du Soleil brillant de mille éclats, en route pour anéantir à jamais les ténèbres de l’indignité qui humilient la Côte d’Ivoire depuis le 11 avril 2011. La délivrance est plus qu’imminente.
Bibli Robert-Jonas
Enseignant
In l’alternative Quotidien d’informations générales
Les dates et évènements majeurs de la crise ivoirienne depuis 1993 en 7 chapitres
Depuis la mort de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République de Côte d’Ivoire, le pays est orphelin. Nous vous proposons l’historique de la crise ivoirienne du coup d’État de Noël 1999 au bras-de-fer opposant Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
CHAPITRE 1
7 décembre 1993 – Le chef de l’État, Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République de Côte d’Ivoire, décède des suites d’un cancer. Le « père de la nation » meurt sans avoir désigné de véritable successeur. Le président de l’Assemblée nationale, Henri Konan Bédié, assure l’intérim.
8 décembre 1994 – Révision du Code électoral, qui restreint davantage les critères d’éligibilité. Dorénavant, tout candidat à la présidence doit prouver son ascendance et son identité ivoiriennes. Une mesure qui permet à Henri Konan Bédié d’évincer son principal rival, l’ancien Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, dont l’ »ivoirité » est contestée.
22 octobre 1995 – Opposé à un seul candidat, Henri Konan Bédié remporte l’élection présidentielle avec 96,44 % des voix. Les leaders des principaux partis d’opposition, Alassane Dramane Ouattara, du Rassemblement des républicains (RDR), et Laurent Gbagbo, du Front populaire ivoirien (FPI), ont boycotté le scrutin.
24 décembre 1999 – Henri Konan Bédié est renversé par un coup d’État militaire. Le général Robert Guéï prend la tête d`un Conseil national de salut public. La junte au pouvoir est chargée d’assurer la transition, avant la tenue d’une élection présidentielle.
6 octobre 2000 – La Cour suprême invalide les candidatures à la présidentielle d`Alassane Dramane Ouattara et d`Henri Konan Bédié. Le premier est exclu pour « nationalité douteuse », le second pour dossier incomplet.
22 octobre 2000 – Laurent Gbagbo remporte l’élection présidentielle face à Robert Guéï. Le chef de la junte conteste le résultat et s’autoproclame président de la République. Les partisans de Gbagbo se soulèvent.
La majorité de la population, la gendarmerie et une partie de l’armée rejoignent le mouvement de protestation. Les manifestations donnent lieu à des affrontements entre la population et la garde prétorienne du général Guéï, qui sera rapidement défaite.
26 octobre 2000 – La Commission électorale proclame officiellement la victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle.
CHAPITRE 2
19 septembre 2002 – Début de l’insurrection dans le Nord de la Côte d’Ivoire rébellion. Le ministre de l’Intérieur, Émile Boga Doudou, et l’ancien chef de la junte, Robert Guéï, sont assassinés.
Les jours suivant, plusieurs opposants politiques – parmi lesquels des membres du RDR soupçonnés d`être à l`origine de la rébellion -, sont exécutés par l’armée loyaliste. Entre septembre et novembre 2002, 300 personnes sont assassinées.
22 septembre 2002 – La France intervient militairement pour protéger les ressortissants étrangers. 3000 personnes sont évacuées, c’est le début de l’Opération Licorne. Des renforts (environ cent hommes) sont envoyés pour appuyer le 43e BIMa. Dans les jours qui suivent, une zone coupant le pays en deux est établie par les militaires français, c’est la Zone de confiance.
28 septembre 2002 – Au nom des accords de défense qui lient Abidjan et Paris depuis 1961, le gouvernement ivoirien sollicite l’aide de l’armée française. Considérant qu’il s’agit d’une affaire « ivoiro-ivoirienne », la France refuse. Tout juste concède-t-elle à délimiter une « zone de confiance » coupant le pays en deux. Les insurgés prennent position dans le nord. Le sud du pays reste sous le contrôle du gouvernement ivoirien.
17 octobre 2002 – Signature d’un cessez-le-feu entre les rebelles, représentés par leur chef politique Guillaume Soro, et le « groupe de contact » de la CEDEAO.
28 novembre 2002 – Deux nouveaux mouvements s’emparent de la zone ouest du pays : le Mouvement populaire ivoirien du grand ouest (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MJP). Ils revendiquent la prise des villes de Man et de Danané
CHAPITRE 3
26 janvier 2003 – Sous l’égide de la France, signature en présence du secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, de l’accord de Linas-Marcoussis, en France. Selon les termes de l’accord, Laurent Gbagbo, maintenu au pouvoir, s’engage à former un gouvernement de « réconciliation nationale » regroupant l’ensemble des partis ainsi que des rebelles du nord.
4 février 2003 – Premières manifestations anti-françaises. Les militants pro-Gbagbo accusent Paris d’avoir poussé le président ivoirien à signer les accords de Marcoussis.
17 avril 2003 – Le gouvernement de « réconciliation nationale » se réunit pour la première fois.
4 juillet 2003 – La fin de la guerre civile est officiellement déclarée.
27 février 2004 – L’ONU met sur pied l’Opération des Nations unis en Côte d’Ivoire (Onuci), chargée de veiller au respect du cessez-le-feu.
25 mars 2004 – Les forces gouvernementales, la gendarmerie et la milice pro-gouvernementale des Jeunes patriotes répriment dans le sang une marche pacifique organisée pour protester contre les blocages du processus de Marcoussis. L’ONU fait état d’au moins 120 morts et 20 disparus.
30 juillet 2004 – Réunis à Accra, au Ghana, le président Gbagbo et les différents partis ivoiriens signent les accords d’Accra III qui fixent un calendrier de désarmement des milices et des rebelles.
15 octobre 2004 – Les rebelles, réunis au sein des Forces nouvelles (FN), refusent de déposer les armes, comme le prévoient les accords d’Accra III.
4 novembre 2004 – Les forces gouvernementales lancent l’opération « Dignité ». Deux avions de combat Sukhoï-25 bombardent Bouaké, « capitale » de la rébellion. L’Onuci et les troupes françaises de l’opération Licorne restent neutres. En visite au Togo, Guillaume Soro, chef des FN, déclarent les accords de Kléber et d’Accra III « caducs ».
6 novembre 2004 – Deux chasseurs de l’armée ivoirienne bombardent les positions rebelles à Bongora, Brobo et Bouaké. Un Sukhoï-25 lâche des roquettes contre le Lycée Descartes de Bouaké qui sert de cantonnement à l’armée française et de cachette selon les autorités ivoiriennes aux rebelles. Neuf soldats et un ressortissant américain sont tués aux dires des informations officielles..
L’armée française riposte en détruisant les deux chasseurs qui viennent de se poser à l’aéroport de Yamoussoukro. Un mécanicien ivoirien est tué.
À Abidjan, militants pro-Gbagbo et « Jeunes Patriotes » manifestent. Ce sera le point de départ de tensions entre Paris et Abidjan.
Un raid français détruit l’ensemble de la flotte militaire ivoirienne.
9 novembre 2004 – Des milliers de manifestants ivoiriens encerclent l’Hôtel Ivoire d’Abidjan, où des troupes françaises se sont repliées. Un gendarme ivoirien est tué dans une fusillade.
9 – 17 novembre 2004 – L’armée française organise le rapatriement des ressortissants occidentaux. En un peu plus d’une semaine, 9 000 étrangers, dont 8 300 Français, sont évacués.
15 novembre 2004 – L’ONU décrète un embargo total sur les armes à destination de la Côte d’Ivoire.
23 novembre 2004 – Alors que le calme semble revenu à Abidjan, les troupes françaises lèvent les barrages qu’elles avaient dressés dans la capitale économique.
CHAPITRE 4
6 avril 2005 – Sous le patronage du président sud-africain Thabo Mbeki, les protagonistes de la crise signent, à Pretoria, en Afrique du Sud, un texte aux termes duquel ils s’engagent à mettre immédiatement fin aux hostilités et à reprendre le processus de désarmement.
24 juin 2005 – En prévision de l`élection présidentielle du 30 octobre 2005, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte à l`unanimité la résolution 1609, qui renforce les effectifs de l’Onuci et proroge le mandat de l`opération Licorne jusqu’au 24 janvier 2006.
9 septembre 2005 – Estimant que les conditions nécessaires à la bonne tenue de la présidentielle ne sont pas réunies, le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, annonce le report du scrutin.
4 décembre 2005 – Le patron de la Banque centrale des États de l`Afrique de l’Ouest (BCEAO), Charles Konan Banny, est nommé à la tête du gouvernement chargé d’assurer la transition jusqu’à la tenue d’une élection présidentielle, qui doit avoir lieu avant le 31 octobre 2006.
28 février 2006 – Pour la première fois depuis 2002, un sommet extraordinaire réunit, à Yamoussoukro, tous les protagonistes de la crise : le président Laurent Gbagbo, le Premier ministre Charles Konan Banny, le chef des rebelles Guillaume Soro, l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara et l’ancien chef de l’État Henri Konan Bédié.
1er novembre 2006 – L’élection présidentielle est une nouvelle fois reportée. Le Conseil de sécurité de l`ONU adopte à l`unanimité la résolution 1721, selon laquelle « le président Laurent Gbagbo demeurera chef de l`État à partir du 1er novembre 2006 pour une nouvelle période finale de transition n`excédant pas 12 mois ».
4 mars 2007 – De nouveaux accords de paix sont signés à Ouagadougou. À la différence des précédents accords, un dialogue direct s’est établi entre les deux parties avec comme seuls négociateurs externes le président Blaise Compaoré et la communauté catholique Sant’Egidio qui a œuvré très discrètement depuis les accords de Marcoussis.
29 mars 2007 – Le président Gbagbo nomme Guillaume Soro, Premier Ministre, chef d’un gouvernement de transition dont la liste des membres est fixée par décret le 7 avril.
29 juin 2007 – L`avion du Premier ministre Guillaume Soro est la cible d’une attaque à l’arme lourde lors de son atterrissage à Bouaké. L’attentat fait quatre morts et des dizaines de blessés parmi la délégation.
30 juillet 2007 – Lors d`une cérémonie censée marquer le début du processus de désarmement, le président Laurent Gbagbo et son Premier ministre Guillaume Soro brûlent symboliquement des armes dans un stade de Bouaké, l`ancien fief insurrectionnel.
CHAPITRE 5
27 novembre 2007 – Nouveau report de l’élection présidentielle. Le chef de l’État et son Premier ministre s’entendent sur une nouvelle échéance : les élections présidentielle et législatives devront se tenir au plus tard à la fin du premier semestre de 2008.
14 avril 2008 – Le premier tour de l’élection présidentielle est fixée au 30 novembre 2008.
10 novembre 2008 – L`élection présidentielle du 30 novembre est une nouvelle fois reportée en raison des retards pris dans la préparation du scrutin et le recensement des électeurs.
25 décembre 2008 – Le président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro signent un accord intégrant les ex-rebelles des FN aux forces de sécurité ivoiriennes.
15 mai 2009 – Sous la pression internationale, la Commission électorale indépendante (CEI) fixe la tenue du scrutin présidentiel au 30 novembre 2009.
31 octobre 2009 – Pour la sixième fois, l’élection présidentielle est reportée sine die. En cause : le retard pris dans l`élaboration des listes électorales.
12 février 2010 – Laurent Gbagbo annonce la dissolution du gouvernement et de la CEI dont le chef, Robert Beugré Mambé, est accusé de fraude dans le traitement des litiges sur la liste électorale. L`opposition dénonce un « coup d`État » du président. Reconduit dans ses fonctions, le Premier ministre Guillaume Soro dispose de deux jours pour former un nouveau gouvernement.
19 février 2010 – Des affrontements entre forces de police et opposants au président Laurent Gbagbo réclamant le rétablissement de la CEI font plusieurs morts à Gagnoa, dans le centre-ouest du pays.
24 février 2010 – Après plusieurs jours de manifestations émaillées de violence, Guillaume Soro nomme un gouvernement de 27 membres. Onze portefeuilles ministériels reviennent aux deux principales formations d’opposition : le PDCI d’Henri Konan Bédié et le RDR d`Alassane Ouattara.
26 février 2010 – Laurent Gbagbo nomme un membre de l’opposition à la tête de la CEI. Issu des rangs du PDCI, Youssouf Bakayoko reçoit pour mission de relancer le laborieux travail d`élaboration de listes électorales définitives.
CHAPITRE 6
6 août 2010 – Le Premier ministre Guillaume Soro annonce que le premier tour de l`élection présidentielle se tiendra le 31 octobre 2010, cinq ans après la date initialement prévue.
15 octobre 2010 – Coup d’envoi de la campagne électorale pour le premier tour de l’élection présidentielle. Favori du scrutin, le président sortant Laurent Gbagbo (FPI) sera opposé à Alassane Dramane Ouattara (RDR) et Henri Konan Bédié (PDCI).
31 octobre 2010 – Premier tour du scrutin
28 novembre 2010 – Second tour du scrutin. Les deux camps s`accusent d`avoir empêché les électeurs de voter dans certaines régions.
2 décembre 2010 – Par la voie de son président, la CEI proclame M. Alassane Ouattara président de la République de Côte d’Ivoire avec 54,1% des voix contre 45,90% pour Laurent Gbagbo.
3 décembre 2010 – Gbagbo est proclamé vainqueur (51,45%) par le Conseil constitutionnel. Le secrétaire général de l`ONU reconnaît la victoire de Ouattara. L`UE, la France et les Etats-Unis félicitent Ouattara et demandent à Gbagbo de s`incliner.
4 décembre 2010 – Ouattara prête serment « en qualité de président » et reconduit Guillaume Soro Premier ministre. Gbagbo nomme Gilbert Aké N`Gbo Premier ministre.
7 décembre 2010 – La Cédéao suspend la Côte d`Ivoire et demande à Gbagbo de « rendre le pouvoir », suivie le 9 par l`Union africaine.
16 décembre 2010 – Echec d`une marche des partisans de Ouattara sur la télévision d`Etat gardée par les forces pro-Gbagbo et réprimée dans le sang. Le Golf Hôtel, QG de Ouattara, est soumis à un blocus.
18 décembre 2010 – Gbagbo exige le départ de la mission de l`ONU (Onuci) et de la force française Licorne.
CHAPITRE 7
28 janvier 2011 – L`UA décide la mise en place d`un « panel » de chefs d`Etat sur la crise.
17 février – Gbagbo annonce la nationalisation des filiales des banques françaises BNP Paribas et Société Générale, qui ont fermé après la déstabilisation du système bancaire causée par la rupture entre la banque centrale ouest-africaine BCEAO et Abidjan.
19 février – Début à Abidjan d`une nouvelle flambée de violences.
21-22 février – Quatre présidents du panel de l`UA -Jacob Zuma (Afrique du Sud), Idriss Deby Itno (Tchad), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) et Jikaya Kikwete (Tanzanie)- rencontrent Gbagbo et Ouattara, au lendemain d`une réunion en Mauritanie.
1er mars – L`UA se donne un mois de plus pour tenter de dénouer la crise.
3 mars – 50 personnes tuées dans des violences en une semaine, dont 26 à Abobo, portant à 365 le nombre de morts depuis mi-décembre dans le pays (Onuci). Au moins six femmes tuées par balles à Abobo par des tirs de forces pro-Gbagbo, selon des témoins. Les Etats-Unis dénoncent la « faillite morale » de Gbagbo. L`ONU craint une nouvelle « guerre civile ».
12 mars – L’Union africaine reconnait Alassane Ouattara, président ivoirien et demande à Laurent Gbagbo de céder le pouvoir. Le camp Gbagbo n’accepte pas cette décision.
Source : lafriquepuissancemondiale2050.ivoire-blog.com
MESSAGE A MICHEL GBAGBO
COMMUNIQUE DE PRESSE. Cela fait 532 jours ce 24 septembre, soit un peu plus d’un an et cinq mois, que Michel GBAGBO est détenu à Bouna dans le Nord-Est de la COTE D’IVOIRE, sans qu’aucun calendrier judiciaire n’ait été fixé par la Justice ivoirienne, qui est malheureusement soumise au pouvoir politique.
Cela fera deux anniversaires consécutifs que Michel GBAGBO passera en captivité, loin de sa femme, de ses enfants et de sa mère, son père faisant l’objet le même jour d’une audience relative à son état de santé devant la Première Chambre Préliminaire de la Cour Pénale Internationale.
Le crime de Michel GBAGBO, Monsieur AHOUSSOU JEANNOT alors Ministre de la Justice de Monsieur OUATTARA, le dira : « Il n’a pas été libéré parce qu’il était avec son père ».
Michel GABGBO, ressortissant français, passera donc le 24 septembre, son anniversaire loin des siens, dans un climat de pessimisme, mais surtout dans un environnement plein
Otage politique, entre les mains d’un pouvoir en détresse et de ses FRCI qui sont quotidiennement accusées d’exactions sur la population civile désarmée, les conditions de sa détention font naître des craintes persistantes quant à la dégradation de sa santé physique et morale.
Une personnalité a son rôle à jouer : Monsieur Charles Konan BANNY, Président de la « Commission Dialogue Vérité et Réconciliation », qui lors d’une récente intervention publique, a déclaré « on ne peut pactiser avec la paix publiquement et renouer avec la violence une fois chez soi ».
Pactiser avec la paix revient aussi à remettre en liberté, des personnes comme Michel GBAGBO, qui demeurent détenues pour d’obscures motivations politiques, et non de créer un délit patronymique camouflé dans un habillage juridique.
C’est dans ce contexte que Madame Jacqueline CHAMOIS, mère de Michel GBAGBO, a décidé d’adresser un message vidéo à son fils, à l’occasion de son 43ème anniversaire.
Si « même le silence a une fin », alors peut-être qu’il en sera de même pour les emprisonnements politiques.
Nous espérons que ce triste anniversaire sera le dernier en prison, du citoyen français Michel GBAGBO ; et que le message vidéo de Madame Jacqueline CHAMOIS sera entendu par son fils depuis son lieu de détention.
Maître Habiba TOURE
Avocat de Michel GBAGBO
Email : habiba_toure@hotmail.fr
Lettre ouverte aux admiratrices et admirateurs de mon combat pour l’éveil des consciences en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde
Chères admiratrices et chers admirateurs,
C’est un réel plaisir pour moi de pouvoir vous adresser cette note! Il faut l’avouer, vos nombreux emails de soutien et d’encouragement que je reçois au quotidien me font tant de bien! Car dans ce combat pour l’éveil des consciences, nous avons besoin de savoir que nous ne faisons aucun tort au pays ni au continent. En tout cas personnellement, ceci constitue pour moi un souci majeur. De ce fait, si tout le monde se plaint de ce que je dis dans mes écris, je peux bien me sentir dans le faux, bien que j’aie la conviction d’être dans le vrai. Alors lorsque je reçois constamment vos commentaires et vos messages de soutien et d’encouragement en privé, me rassurant que je ne suis pas la seule à voir les choses sous mon angle, c’est tout simplement réconfortant. Chacun de nous sait comment nous aimons notre pays, la Côte d’Ivoire. Chacun de nous sait aussi l’orgueil dans lequel nous avons grandi en Côte d’Ivoire, pour des raisons bien valables, même si rien ne doit justifier l’orgueil… (Malheureusement cet orgueil ne nous a rien apportés de positif, si ce n’est la négligence; qui elle-même résulte de cette arrogance qui nous a aveuglés et nous conduit à notre perte, à notre descente aux enfers…) Cette négligence cultivée dans tous les secteurs – professionnel, éducatif et politique – nous a faits accepter tout ou du moins nous a fait fermer les yeux sur tout et laisser notre pays se dégrader, se désagréger progressivement sans en prendre conscience.
Si l’humilité précède la GlOIRE comme il est dit dans le livre de Proverbes 15:33, l’orgueil lui, précède la CHUTE…
C’est dans ce contexte que certains de nos aînés ont posé des actes politiquement erronés, qu’ils n’ont pas su assumer et nous ont créé toutes sortes de problèmes dont personne ne veut porter sa part de responsabilité aujourd’hui. Ça se rejette les responsabilités dans tous les sens, sans se soucier du fait que ce sont plusieurs générations qui sont sacrifiées dans cette immaturité politique, vecteur des maux sociaux que je viens de citer plus haut. C’est-à-dire la défectuosité éducationnelle et professionnelle…
Et moi, j’en ai marreeeeeeeeeeeee chères sœurs et chers frères!
Marre d’entendre les gens parler comme s’ils sont saints!
Marre de voir chacun refuser de se repentir!
Marre de voir les âmes empirer leur misère dans l’orgueil!
Marre de voir l’orgueil emporter mon peuple dans la perte!
Marre d’entendre les gens parler comme s’ils n’ont rien à se reprocher!
Marre d’entendre les gens parler comme s’ils n’ont pas de mémoire!
Marre d’entendre les gens parler comme s’ils n’ont pas vu la souffrance des Ivoiriens!
Marre d’entendre les gens parler comme s’ils n’ont pas vu plus de 3000 ivoiriens mourir dans les atrocités!
Marre de voir les gens agir comme s’ils sont immortels!
Marre de voir les gens parler comme s’ils peuvent donner ou redonner la vie à une mouche à plus forte raison à un être humain!
Marre, marre et marre. Alors je dis NON à cette attitude inconsciente et insouciante qui est la philosophie de guerre ou rien!
Oui, j’ai été contre l’imposture, je suis contre l’imposture et je resterai contre l’imposture.
L’imposture sous toutes ses formes! L’imposture locale! L’imposture régionale! L’imposture internationale!
Oui j’ai été contre l’injustice, je suis contre l’injustice et je serai contre l’injustice…
Oui j’ai été contre la guerre, je suis contre la guerre et je serai contre la guerre…
Oui, j’ai été pour la Côte d’Ivoire, je suis pour la Côte d’ivoire et je serai pour la Côte d’Ivoire… Mon engagement pour la Côte d’Ivoire en particulier et pour l’Afrique en général ne sera JAMAIS pour satisfaire des esprits arrogants, orgueilleux, revanchards et SECTAIRES quelconque… L’Intérêt de la NATION d’abord et avant tout!
Martin Luther King, Jr disait ceci: « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots… »
Le mot apprendre dans cette citation veut dire qu’on a des efforts à fournir, des sacrifices à faire… Que nous devons remplacer certaines de nos croyances par une nouvelle vision qu’il faut comprendre, ajuster, accepter, adapter et appliquer. Tout ceci doit être construit sur un fondement qui est bien sûr notre capacité humaine (qui fait de nous des hommes), c’est-à-dire notre capacité à réfléchir, à analyser, à améliorer…
NB 1:
Si Martin Luther King a parlé dans un contexte de ségrégation raciale, ce contexte n’est pas aussi différent du nôtre. Car la souffrance et l’humiliation que produit la discrimination sont pareilles, même à des degrés différents. Et lorsqu’il s’agit de faire des efforts pour apprendre à vivre ensemble, discriminateurs et discriminés doivent accepter intelligemment de faire leur part de SACRIFICE… C’est dire que cette citation peut bien s’appliquer à nous.
Dans une injustice sociale, il faut que les oppresseurs et les opprimés apprennent à se rapprocher.
Ceci étant, il est plus aisé pour les oppresseurs de faire valoir leur sens humain et de tendre humainement la main aux opprimés… Quant aux opprimés, il est sensé de savoir ses forces et faiblesses et d’être moins orgueilleux afin de donner une chance à l’oppression de prendre fin…
Dans le contexte Ivoirien, nous avons besoin d’une part, que le pouvoir en place fasse plus d’effort pour garantir la sécurité au peuple, arrêter la pratique de la justice des vainqueurs, tenir des discours rassembleurs et non divisionnistes, apaiser les cœurs qui ont saigné et qui continuent de saigner (même un cœur qui a tort peut saigner, pourquoi pas ??? Un cœur qui a raison saigne aussi…) en posant des actes concrets de décrispation. Je ne parle pas de DEAL DE MAFIA, mais d’actes concrets pour sortir notre peuple de la peur quotidienne dans laquelle il vit aujourd’hui…
Quelques actes concrets pourraient être:
- Libérer les prisonniers pro-Gbagbo (Ceci serait un acte très concret de décrispation).
- Arrêter les exactions sur la population;
- Donner la possibilité aux refugiés de rentrer au pays sans êtres traqués;
- Avoir une politique qui permet à toute la Côte d’ivoire de se RATTRAPER dans la PAIX, la Fraternité, l’Amour du prochain et le développement pour tous;
- Accepter que la réconciliation soit une réalité et non l’emprisonner dans les discours flatteurs et / ou de mépris;
- Faire honnêtement son mea-culpa et respecter la mémoire des nombreux morts de la crise ivoirienne;
- Détruire les nombreux monuments et temples aux morts qui feront encore couler le sang tant qu’ils existeront… (À cet effet, prenez au sérieux les appels des Serviteurs de Dieu dont Joël Krasso contre les monuments aux morts…)
Nous avons aussi besoin d’autre part, que tous les Ivoiriens, toute tendance confondue, acceptent qu’ils ont une part de responsabilité dans ce qui est arrivé à notre pays. (Je n’ai pas le temps de donner de détails ici, mais avec un minimum d’honnêteté que Dieu a placé en l’être humain, chacun reconnaît ses fautes. Alors je ne vais pas utiliser du temps pour vous le rappeler. Néanmoins, si vous tenez à l’apprendre ailleurs qu’en vous-même, alors lisez mes articles passés). Bref!
- Nous avons besoin d’une repentance de tous!!! Vainqueurs comme vaincus…
- Nous avons besoin de l’humilité de tous!!! Vainqueurs comme vaincus…
- Nous avons besoin de la sagesse de tous!!! Vainqueurs comme vaincus…
- Nous avons besoin de soigner cette maladie qu’est l’orgueil qui bouche tout entendement raisonnable et raisonné. Comment voulons-nous bénéficier de l’aide de Dieu sans toute fois accepter d’agir selon les principes et commandements de Dieu??? Choisir de crier à Dieu quand cela nous arrange et de lui tourner le dos quand on veut faire à notre tête, c’est vivre dans une philosophie de « un pied dedans, un pied dehors.» Or, «un pied dedans, un pied dehors, c’est dehors!!!» Et personne ne peut avoir une victoire qui est contraire à la volonté du Dieu Tout Puissant, sauf une illusion…
- Nous avons besoin de mettre l’intérêt du pays au-dessus de nos petites considérations personnelles que nous savons bien égoïstes et malhonnêtes dans la majorité des cas.
- Nous avons besoin de chercher à connaître le Dieu dont nous parlons tous, à apprendre à connaître sa parole et à l’appliquer. Dieu n’est pas fou et il ne suit pas des calculs de fous ni d’orgueilleux… D’ailleurs, ce n’est pas lui qui nous suit mais c’est nous qui le suivons… C’est dire que nous devons le prier pour nous révéler les choses profondément cachées et l’attitude à adopter pour être dans sa gloire et dans son élévation.
- Nous avons besoin que chacun fasse l’effort suprême pour œuvrer en faveur de la PAIX et du développement.
Ce n’est pas parce qu’on a vu une guerre en vision qu’on va penser que c’est ce que Dieu nous conseille. NON! Voir une guerre en vision peut aussi être un avertissement de Dieu pour nous dire: «ATTENTION! Si vous ne prenez garde, vous allez vous retrouver dans une guerre que vous ne saurez maîtriser…»
Ou alors, cette guerre est montrée et conseillée par le diable, car autant Dieu révèle, Satan révèle…
Maintenant, si une guerre s’impose à nous comme ce fut le cas de David, alors nous devons supplier Dieu pour qu’il nous aide à mener cette guerre et à la remporter de manière divinement glorieuse.
Dans le cas Ivoirien, malgré les frustrations, malgré les exactions, malgré, malgré, malgré, la guerre ne s’impose pas /plus à nous… Nous pouvons l’éviter et nous devons l’éviter. Point! Selon, moi, c’est ce que Dieu nous conseille. C’est le « comment l’éviter » qui est notre préoccupation et qui doit être notre préoccupation.
En plus de la prière, nous devons agir, certes! Car, une foi sans les œuvres est une foi morte, dit la Bible dans le livre de Jacques 2 :14-26… Oui nous devons agir, selon notre foi! Mais agir ne veut pas dire mettre bêtement le feu dans sa maison ou dans son pays parce que nous sommes convaincus que Dieu fera les choses comme nous les voulons par la suite… Comme si c’est Dieu qui nous suit et non nous qui le suivons, je répète.
Cela dit, toutes nos actions, que nous soyons du côté du pouvoir ou opposés au pouvoir, doivent aller dans le sens de désarmer pacifiquement ceux qui troublent le sommeil de la population par les exactions…
NB 2 :
Beaucoup d’hommes parlent de Dieu; quant à Dieu lui-même, il parle par peu de gens… Alors, sachons écouter la voix de Dieu pour ne pas vivre comme Satan le souhaite.
Je termine cette note en proclamant que:
Tout plan de Satan sur la Côte d’Ivoire dès à présent est vaincu au Nom de Jésus!
Toute tentative de prolonger la souffrance du peuple Ivoirien est vaincue dans le Puissant Nom de Jésus Christ!
Tout plan de Satan de faire de ce pays béni le sien est vaincu dans le Nom de Notre Seigneur Jésus Christ!
A bon entendeur, on est ensemble comme d’habitude!
Je dis bien qu’on est ensemble ou alors, apprenons à être ensemble; puisque nous sommes ensembles!
Soyez puissamment et richement béni!
Que Dieu prenne pitié de la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde!
Copenhague, 23 Septembre 2012
Rosalie Kouamé «Roska»
Présidente Fondatrice – Fondation Roska
roska_net@hotmail.com roska_net@yahoo.com
Blog: http://roskanews.africaview.net
Gemalto permet à MoneyGram de proposer des transferts d’argent à l’international via la téléphonie mobile
AMSTERDAM et DALLAS – MoneyGram (NYSE: MGI), leader mondial dans les services de transfert d’argent à
l’international, et Gemalto (Euronext NL0000400653 GTO), leader mondial de la sécurité numérique, annoncent
un accord global pour fournir des services MoneyGram via la solution Gemalto LinqUs mobile money.
La plateforme de transfert d’argent de MoneyGram sera intégrée à la solution de paiement mobile LinqUs
de Gemalto et permettra aux utilisateurs de transférer de l’argent depuis un téléphone mobile vers l’une
des 284 000 agences MoneyGram dans le monde, ou de recevoir de l’argent directement crédités sur leur
portefeuille mobile. Les banques et opérateurs mobiles utilisant la solution de services financiers mobile de
Gemalto pourront se connecter directement au réseau global de MoneyGram et proposer à leurs clients finaux
des services mobiles de transfert d’argent à l’international pratiques et fiables.
« MoneyGram est actif dans le développement de nouveaux canaux, mobiles et en ligne, afin de répondre
aux besoins croissants de ses clients d’accéder à des liquidités rapidement, facilement, et où qu’ils se
trouvent dans le monde », déclare Tim Summers, directeur des partenariats stratégiques internationaux de
MoneyGram. « Gemalto collabore avec plus de 450 opérateurs mobiles et 3 000 institutions financières dans
le monde. Sa solide expérience en services financiers mobiles internationaux offre un environnement sûr qui
permet
d’options.
La solution de services financiers mobiles LinqUs de Gemalto permet aux consommateurs d’utiliser leur
téléphone portable pour accéder à leur compte bancaire, effectuer des paiements et des virements de particulier
à particulier, et acheter des crédits de communication. Grâce aux services financiers mobiles, un plus grand
nombre de consommateurs peut bénéficier d’options de transfert d’argent.
« Le transfert d’argent à l’international depuis un téléphone portable représente un atout majeur pour les
expéditeurs
affirme Jean-Claude Deturche, vice-président directeur de la division Mobile Financial Services de Gemalto.
« En s’appuyant sur la confiance qu’accorde le consommateur à MoneyGram et leur portée mondiale, nous
permettons à nos clients de proposer à leurs utilisateurs finaux un service de transfert d’argent pratique et
flexible.
toute sécurité, où qu’ils soient dans le monde. »
À propos de MoneyGram
MoneyGram, une importante société de transfert de fonds à l’échelle internationale, répond aux besoins financiers des
clients qui n’ont pas accès à des institutions financières traditionnelles. MoneyGram offre des services de transferts de fonds
dans le monde entier et des services de paiement de factures aux États-Unis et au Canada via un réseau mondial de plus
de 284 000 agences, notamment des commerçants de détail, des établissements postaux internationaux, et des institutions
financières, dans quelque 196 pays et territoires. Pour en savoir plus sur les transferts d’argent ou les paiement de factures
dans une agence ou en ligne, consultez le site moneygram.com ou communiquez avec nous sur Facebook.
À propos de Gemalto
Gemalto (Euronext NL0000400653 GTO) est le leader mondial de la sécurité numérique avec un chiffre
d’affaires 2011 de 2 milliards d’euros. Présent dans 43 pays, Gemalto emploie plus de 10 000 salariés travaillant
depuis 74 bureaux et 14 centres de Recherche et Développement.
Nous nous développons au cœur du monde numérique en évolution rapide et constante. Des milliards de
personnes à travers le monde revendiquent de plus en plus la liberté de communiquer, acheter, voyager, faire
des transactions bancaires, se divertir et travailler – à tout moment et en tous lieux – de façon agréable, pratique
et sécurisée. Gemalto répond à leurs demandes croissantes en matière de services mobiles personnels,
paiement sécurisé, protection de l’identité, authentification en ligne, accès certifié aux services du « cloud
computing », services de e-santé et de e-gouvernement, modernisation de la billettique des transports urbains et
communication M2M.
Gemalto développe des logiciels sécurisés hébergés sur des dispositifs sécurisés que nous concevons et
personnalisons. Nous gérons ces dispositifs, les données confidentielles qu’ils contiennent et les services qu’ils
rendent possibles, tout au long de leur durée de vie. Nous innovons afin que nos clients aient de nombreuses
possibilités d’améliorer la praticité et la sécurité des vies numériques des utilisateurs finaux.
Gemalto est idéalement positionné pour croître avec le nombre croissant de personnes qui utilisent ses logiciels
et dispositifs sécurisés pour interagir dans le monde numérique et mobile.
Pour plus d’informations, visitez nos sites www.gemalto.com/france,
blog.gemalto.com, ou suivez @GemaltoFrance sur twitter.
www.justaskgemalto.com,
Gemalto Media Contacts:
Kristel Teyras
Europe, Middle East & Africa
+33 1 55 01 57 89
kristel.teyras@gemalto.com
Elodie Marques
Agence Influences
01 44 82 67 08
e.marques@agence-influences.fr
Nicole Smith
North América
+1 512 257 3902
nicole.smith@gemalto.com
Ernesto Haikewitsch
Latin América
+551151059220
ernesto.haikewitsch@gemalto.com
Yvonne Lim
Asia Pacific
+65 6317 3730
yvonne.lim@gemalto.com