Les Ivoiriens mesurent-ils l’ampleur de leurs choix lors du scrutin passé qui a vu deux ennemis jurés se retrouver au second tour de l’élection présidentielle supposée mettre fin au désordre politique dans le pays ?
Les résultats de ce vote montrent clairement combien de fois les Ivoiriens sont profondément divisés sur le plan ethnique et religieux. C’est effrayant de constater sans détours que l’on a voté selon son appartenance ethnique ou religieuse. Il faut avoir le courage d’appeler les choses telles qu’elles sont : nous sommes loin du vote libre et démocratique. Le vote des électeurs sonne comme une dette à régler envers le candidat choisi. Et pourtant les Ivoiriens ne doivent rien à GBAGBO, encore moins à OUATTARA, bien au contraire.
Nous assisterons le 28 novembre 2010 si cela a eu lieu à l’affrontement entre deux assassins des Ivoiriens. Une réalité flagrante qui laisse les partisans de paix sans voix.
Aux lendemains de cette date fatidique, la paix sera-t-elle au rendez-vous ? Difficile de le dire, car une autre épreuve démocratique douloureuse attend les Ivoiriens : l’acceptation des résultats par les vaincus. A cela, on a tendance à oublier les rebelles qui sont toujours armés dans cette histoire, là aussi, il y a beaucoup d’inconnus. Dans tous les cas le vainqueur aura beaucoup de mal à ressouder les morceaux de la vitrine ivoirienne qu’ils ont eux-mêmes brisée.
Il ne reste plus qu’aux Ivoiriens d’assumer jusqu’au bout leurs votes ethniques et religieux du 31 octobre 2010. Ça ne doit plus être difficile de choisir entre le sortant mauvais gestionnaire et le challenger qui s’impose par tous les moyens aux Ivoiriens, en un mot le choix entre la gueule et le cul du chien.
Amitiés
Ibrahim DOUMBIA
Francfort
Le site de la Diaspora Ivoirienne
Do not judge, or you too will be judged
“Why do you look at the speck of sawdust in your brother’s eye and pay no attention to the plank in your own eye?”
Matthew 7:3 (NIV)
This is a passage that comes to my mind over and over. There is a valuable message to be found here, but I am surprised at the response I often get when I mention it without any further explanation. Many people respond with something like, ‘Oh yes, I know someone exactly like that. They are always criticising me about this or that and…’ While there is no real right or wrong response, and it is true that there is usually more than one message in any passage in the Bible, I think that the main point in this particular passage often goes unseen.
Jesus teaches us to look at ourselves. One of the first steps to becoming a Christian and accepting Jesus Christ, is to first look inside yourself to know who you are. This requires a deep contemplation and is not always easy. We are often confronted with many demons, internal and external. But it is an important step and one that we must consider, as we will never move forward if we cannot acknowledge who we are now.
So I ask you to look again at this passage and ask yourself why you are trying to fix the problems of those around you. Why are you criticising those around you? Why do you judge those around you? Why is it so important for you to fix the errors your friends and loved ones are making?
It seems to be inherent in human nature that we fail to see our own errors. Let us break free from our human nature and instead, let us look honestly at who we are now so that we can leave it behind and seek out our true nature; our spiritual nature.
There are many encouraging passages in the Bible, talking of God’s love and redemption, but the path to redemption involves what can sometimes be very challenging and disturbing introspection. But our Father would not want us to go through any struggle if he didn’t know that the reward at the end would be far greater than any of the suffering we may have endured along the way.
And finally:
“Do not judge, or you too will be judged. For in the same way you judge others, you will be judged, and with the measure you use, it will be measured to you.” (Matthew 7:1-2)
By Sara Atteby
Assou-Ekoto Benoit: « les footballeurs sont arrogants »
L’international camerounais Assou-Ekoto Benoit n’est pas très tendre avec ses pairs. On savait depuis toujours qu’il n’est pas un talon rouge mais cette fois le latéral gauche de l’équipe nationale du Cameroun et de Tottenham, en Angleterre, a frappé très dur en évoquant la vie des footballeurs.
Se confiant au journal ‘The Sun’, il a dit trouver les footballeurs très arrogants, se prenant très souvent pour des superstars qui croient avoir inventé l’eau chaude alors qu’ils ne font que taper dans un ballon pour gagner leur vie.
S’il est venu au football, ce n’est pas pour vivre comme font ses pairs mais c’est parce qu’il avait réalisé qu’il ne voulait pas se lever tous les matins pour aller travailler pour 1000 Euros par mois pendant 45 ans avec pour seul bénéfice la possibilité de s’acheter une maison. Ayant constaté qu’il avait des potentialités au sport, il a opté pour le football qui lui permet de travailler au maximum pendant 2 heures par jour et de gagner gros.
Avec sa vision, c’est une évidence que Assou-Ekoto n’a pas beaucoup d’amis dans la sphère footballistique. Tant pis, dit-il car il ne se sent à l’aise qu’en compagnie de très peu de joueurs parmi lesquels il cite Edgar Davids et Deco, des hommes francs et généreux.
La rédaction de IvoireDiaspo
Michael Jackson de retour dans les bacs
Le roi de la pop est de retour, à titre posthume, avec un nouvel album. Une compilation de 14 morceaux inédits de MJ écrits avant 2007. Cette oeuvre discographique sera dans les bacs avant Noel, à partir du 14 décembre.
Selon les news du milieu, l’album est du MJ quand l’illustration de couverture est une peinture à l’huile de l’artiste Kadir Nelson qui retrace certains des moments clés et des personnes importantes dans les derniers moments de la vie de la légende.
Par ailleurs, une série de jeux seront mis en ligne à partir de la mi-novembre sur le site de l’artiste michaeljackson.com.
Mais contre toute attente, selon TMZ, les parents de Michael Jackson ne semblent pas beaucoup approuvé l’idée de l’album qu’ils considèrent comme un faux album de MJ chantés par des imitateurs. Une œuvre qui selon eux ne comporte pas la voix originale du roi de la pop.
La rédaction de IvoireDiaspo
Au PIT Wodié part Gnonsoa reste
Nous annoncions très récemment dans nos colonnes que le duel de titans, au visage très iconoclaste entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara allait faire des victimes politiques. En l’annonçant nous ne pensions pas que les choses arriveraient si rapidement. Le Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) n’a pas mis du temps pour réagir. Une semaine seulement après le premier tour, le camp des Travailleurs connaît de profonds soubresauts au point où Romain Wodié qui était jusque là le visage charismatique du parti a dû jeter l’éponge et démissionner dudit parti le jeudi dernier. Et pour cause.
Bien qu’ayant fait un score très déshonorant pour un parti de cette envergure, il se croyait en droit d’appeler les partisans à voter pour Alassane Dramane Ouattara. Mais à l’évidence M. Wodié fera cavalier seul, puisque Gnonsoa et des instances fortes du PIT ont décidé de s’opposer à lui. A ce jour, nous ne savons pas explicitement les motivations qui ont poussé le Professeur Wodié à appeler les militants du PIT à reporter leurs voix sur le RHDP conduit par Allassane Ouattara. Son rang du président fondateur du parti lui a peut-être fait croire qu’il lui revenait de droit d’inviter les partisans du PIT à voter pour la personne de son choix. Mais selon Madame Gnonsoa, la dame de fer du Parti Ivoirien des Travailleurs, le président Wodié n’avait plus « qualité pour agir au nom et pour le compte du PIT ». Putsch contre la tentative individuelle de M. Wodié de faire passer en force sa volonté personnelle ? Rien n’est encore clair mais Madame Gnonsoa qui assume l’intérim de la présidence du parti après la démission a appelé les militants à voter pour Gbagbo et est surtout ferme dans sa volonté de ne pas faire voter Alassane Ouattara.
«Des villages entiers ont disparu aujourd`hui, rayés de la carte du fait de la guerre. Des atrocités, jamais vues, ont été vécues par chacun de nous, par la faute de certains Ivoiriens au service des intérêts étrangers, juste pour assouvir leurs ambitions politiques. Ne leur donnons pas les moyens de nous détruire définitivement. Nous vous appelons, en conséquence, à faire bloc autour de Laurent Gbagbo pour sauver notre … L`heure est à l`unité et au rassemblement autour de Laurent Gbagbo pour la sauvegarde de l`indépendance de la Côte d`Ivoire » a martelé Madame Angèle Gnonsoa à l’égard d’Alassane Ouattara
En effet, le PIT version Gnonsoa ne veut pas cautionner Alassane Dramane Ouattara, celui qu’on désigne comme étant le « père de la rébellion » en lui donnant plus de pouvoirs pour « détruire définitivement » la Côte d’Ivoire.
Assurément, le camp de Gbagbo n’est pas trop surpris de cette décision du PIT. C’est le contraire qui aurait plutôt surpris nous a confié un membre de La Majorité Présidentielle.
Par Daniel Atteby
Déclaration de l’UDL après le 1er tour des présidentielles: Un Jour Nouveau se lève sur la Côte d’Ivoire!
Dans l’histoire des nations, il y a des dates qui deviennent des références. Plus de cinquante trois ans après les dernières élections démocratiques, le 31 Octobre 2010, enfin, les ivoiriens ont pu se rendre aux urnes pour choisir leur président de la république. Après maints reports, cette élection que l’on redoutait en raison de la crise politico-militaire que vit notre pays depuis le 19 septembre 2002, a démontré au monde entier que le peuple de Côte d’Ivoire est majeur, digne et respectable. L’UDL félicite le peuple ivoirien qui a ainsi fait mentir les oiseaux de mauvais augures qui ont toujours pensé que la démocratie ne pouvait pas être aussi un luxe que les Africains pouvaient consommer. L’UDL entend, ici et maintenant, remercier et féliciter les institutions internationales ainsi que les signataires des accords de Ouagadougou et le parrain de ces accords pour avoir permis un tel aboutissement à un conflit politique plus que complexe.
Par la mobilisation extraordinaire du peuple ivoirien, il est clair que le besoin de changement reste le message fort de cette élection. Certes, dans le vote, trois personnalités ont concentré 96% des votes. Certes l’analyse plus fine peut permettre de conclure à une tribalisation extrême du paysage politique et, par conséquent, à la fin du rêve nationaliste ivoirien. Cependant, il est important de noter que le peuple ivoirien veut un règlement pacifique des contradictions politiques. Le vote s’est déroulé dans un contexte de respect mutuel. L’UDL constate aussi que les haines et l’exacerbation des ressentiments sont trop profondes pour que les leaders politiques n’en tiennent pas compte dans leur discours et leurs actions. Cette élection présidentielle aura donné une direction précise au prochain président qui est que la Côte d’Ivoire a mal à elle-même et elle a un profond besoin de réconciliation, de paix, de justice et de transparence dans la gestion de l’état.
En dernière analyse, l’UDL estime que les ivoiriens ont voulu tourner le dos au passé et regarder vers l’avenir. C’est ici et maintenant le moment pour les deux candidats qui restent de faire montre de leur amour pour la patrie en donnant des directives fermes à leurs sympathisants pour ne pas faire de la violence un instrument de règlement du contentieux électoral. L’UDL appelle les deux candidats à faire montre de hauteur d’esprit comme le Président Bédié qui, en dépit de la frustration dont il a encore été victime, n’a pas voulu céder aux instincts belliqueux pour appeler ses millions de partisans à jouer sur le terrain de la chienlit. L’UDL voudrait le féliciter pour cet acte hautement grand qui justifie encore ce qu’il avait dit lors de sa campagne que la Côte d’Ivoire a encore besoin de lui. Prouvant par là même que l’amour pour son pays et la sagesse l’habitent. Les ivoiriens lui en seront gré éternellement. Etre grand, C’est savoir s’humilier.
L’heure est grave. Et il faut prendre des décisions courageuses. Il faut se lever et aller à la conquête de sa propre histoire. C’est pour cela que l’UDL appelle les ivoiriens à aller massivement encore aux urnes le 28 Novembre 2010 pour choisir leur candidat en âme et conscience sans peur afin que leur rêve secret puisse prendre vie. L’UDL souhaite que les deux candidats se focalisent, dans ses conditions, sur la force des arguments et non sur l’argument de la force. L’instrumentalisation de la peur, les discours de haine et de diabolisation de l’autre et enfin le chantage de la guerre, restent des disques rayés. C’est pour cela que l’UDL souhaite, pour que le peuple ivoirien soit bien situé sur la valeur des deux candidats, qu’ils acceptent un face-à-face télévisé historique, qui sera une occasion de revenir sur leurs différents projets et bilans, afin de permettre au peuple ivoirien et au monde entier d’apprécier la valeur de nos dirigeants.
Ce qui compte aujourd’hui, c’est de se rappeler que notre pays a glissé dans les bas-fonds alors que le reste de l’Afrique bouge vers le haut. Cette élection sera la dernière chance pour chaque électeur de changer le cours de cette histoire de décadence, de désolation et de déprime. Le ciel annonce un avenir meilleur et radieux dans un Etat de droit et d’amour pourvu que chacun joue sa partition. C’est pour cela que l’UDL appelle les chefs religieux et dignitaires spirituels, à rester en prière et à demander à Dieu que ce ne soit que sa volonté qui soit faite au soir du 28 Novembre 2010. Toute autre action les rendra coresponsables de ce qui arrivera. Mais en Dieu nous avons foi et savons que sa puissante main s’abattra contre quiconque veut se servir de la foi pour semer la peur et la désolation. Aucun projet funeste n’aboutira car Dieu a sa main sur la Côte d’Ivoire.
C’est pour cela que l’UDL appelle la Commission Electorale Indépendante à prendre date avec l’histoire pour ne pas que des rumeurs emplissent encore le pays pour nous faire déboucher sur une guerre inutile en mettant de la vigilance absolue dans l’organisation de ce deuxième tour et en publiant les résultats en temps réel. C’est à ces conditions que la paix pourra être sauvée. L’UDL appelle enfin les deux candidats à s’engager à accepter le verdict des urnes, quand le peuple ivoirien aura choisi. Dieu bénisse la Côte d’Ivoire, car un jour nouveau se lève sur la Côte d’Ivoire.
Le 10 Novembre 2010
Pour l’UDL
Le Président
Dr Martial Joseph AHIPEAUD