Politique
At UN on Cote d’Ivoire, Buzz of Martyrdom, Arms Embargo Violations, Duekoue Fog
By Matthew Russell Lee
UNITED NATIONS, April 7 — The talk at the UN about Cote d’Ivoire on Thursday was confused, ranging from predictions of Laurent Gbagbo’s impending martyrdom to a few belated hopes, of continued support from Angola and even a Permanent Five member of the Security Council, dissatisfaction by South Africa which was said to be sending 100 special forces troops.
At a Russian Mission to the UN space event Thursday afternoon, Inner City Press spoke with a dozen Ambassadors about Cote d’Ivoire. Some were most concerned with their own diplomats still trapped in Abidjan <http://www.innercitypress.com/bansc2cote040711.html> . Others spoke of reports of arms shipments to Gbagbo to airports outside of Abidjan.
At the day’s noon briefing, Inner City Press asked Secretary General Ban Ki-moon’s spokesman Martin Nesirky for the UN’s response to the Canard Enchaine article reporting that France armed Ouattara’s forces, who were allowed to sell gold and buy weapons in violation of the embargo.
The article also describes helicopters of the UN or Force Licorne blowing up a supermarket in Cocody.
Nesirky refused to answer about violations of the arms embargo, and of Cocody said that the UN was defending itself and taking out heavy weapons. But who gave Ouattara his brand new heavy weapons?
Inner City Press asked top UN humanitarian Valerie Amos, fresh back from Duekoue, to respond to criticism of the UN peacekeepers for not moving to protect civilians there, and to Ouattara envoy Yousoufou Bamba’s characterization of the NGO Caritas as “pro-Gbagbo” for alleging 1000 dead.
Strikingly, Amos told Inner City Press to ask Caritas about its numbers. But what about the attack on this NGO as being biased pro-Gbagbo? Amos would only say that the UN works with Caritas – she would not criticize, apparently, anything on the Ouattara side, including broadsides against humanitarian NGOs.
Previously, Amos had told Inner City Press she hadn’t heard about the lack of medicine in Abidjan due to the EU sanctions that led to no ships in the port.
While she spoke Thursday about the independence of humanitarian work, for the UN right now, at least in Cote d’Ivoire, it all seems to move in lockstep. The unanswered questions is not if but now badly this will impact the UN’s credibility going forward. Watch this site.
From the UN’s April 7 transcript <http://www.un.org/News/briefings/docs/2011/db110407.doc.htm> :
Inner City Press: On Côte d’Ivoire, there was obviously, there is this incident of the French freeing the Japanese ambassador; I am wondering if you have, if the UN played any role in that. And also that the Canard Enchaîné has come out with a report saying, among other things, that the helicopter attacks — it doesn’t say whether it was UN or French — blew up a supermarket in Cocody and that, essentially implying that France has been arming the [Alassane] Ouattara forces in violation of the arms embargo for some years. And I wanted to know what the UN’s response is to that pretty detailed article.
Spokesperson Nesirky: On the first, the operations that have been going on to help evacuate diplomats and other civilians are obviously coordinated. As I mentioned to you, UN Mission staff peacekeepers went to the Novotel hotel, where journalists have staying and they had requested assistance. So, obviously it is coordinated; and either Licorne — the French forces — or UN peacekeepers are carrying out missions; it depends on the location and a number other factors. On the reports that you referred to, I would simply say that the operation that has been carried out was specifically aimed at preventing the use of heavy weapons and that’s what took place. So, what’s your next question?
Inner City Press: I have just one follow-up on that. Does the UN have any knowledge of France providing weapons to the pro-Ouattara forces?
Spokesperson Nesirky: I have said what I have to say, Matt
Les rebelles de Ouattara seraient en train de poser des mines anti-personnes
Les rebelles de ouattara seraient en train de poser des mines anti-personnesautour de la Mission Catholique de Duékoué. Cet endroit est devenu un camp de réfugiés de milliers de personnes qui ont fui les massacres depuis le début de la crise.
Par ailleurs, ces mêmes rebelles seraient sur le point d’aller dans les brousses,accompagnés de chiens, pour retrouver toutes les personnes qui avaient fui les atrocités commises sur leurs parents, proches et connaissances !
Lorsque ces criminels arrivent dans les villages et qu’ils disent qu’ils vont « semer du maïs », cela veut dire que tout sera brûlé, incendié.
Les personnes les plus recherchées pour le moment sont les hommes âgés de huit (8) ans et plus. C’est ce qu’ils ont fait à PINHOU, village situé entre Duékoué et Guiglo. Aujourd’hui, c’est le village de Bahé, voisin de Pinhou, qui est visé !
source: villageois de Bahé refugier a Duékué
2707 jeunes patriotes tués devant la Résidence de Gbagbo et le Palais Présidentiel
2707 jeunes patriotes tués devant la Résidence et le Palais Présidentiel le
jour de l intervention de la force licorne. La Russie a les photos des
corps. La france négocie pour éviter le scandale. Le Président est encore et toujours à la
barre et en lieu sûr. Bientôt les photos sur le net.
Du courage!
Faites passer
2707 Young Patriots were killed in front of the Presidential Palace and the Residence the day of the intervention of the Licorne force. Russia has the photo of the bodies. France is negotiating to avoid a scandal. The President is still in the place and in a safe place.The pictures if needed will be available soon on internet.
Thanks for forwarding this message
Cpt Kombo
Crise ivoirienne: L’Etat français a armé les forces pro-Ouattara (Le Canard Enchaîné)
“Selon plusieurs témoignages d’officiers supérieurs au “Canard”, la France a appuyé la conquête du sud du pays par les forces de Ouattara. L’un d’eux, proche de l’Elysée, se félicite de “notre efficacité dans l’organisation de la descente sur Abidjan.” (…) Un autre galonné, membre des services de renseignements, confie : “On a fourni des conseils tactiques aux FRCI”, mais aussi “des munitions et des Famas (fusils d’assaut). De son côté, le contingent militaire français est porté, le 4 avril, à 1 700 hommes. Les 900 hommes du dispositif permanent Licorne ont été notamment renforcés par des Rambo de la Direction des opérations (ex-Service action) de la DGSE et des Forces spéciales.
Quelques-uns, parmi ces derniers, se sont retrouvés en contact direct avec l’entourage de Ouattara. A 19h30, quatre hélicos PUMA, soutenus par des MI 24 de l’ONUCI, commencent leur pilonnage, frappant au passage des objectifs aussi stratégiques que le CHU et un supermarché du quartier de Cocody. Pour la seconde fois en sept ans, “l’ancienne puissance coloniale” bombardait des soldats et des populations ivoiriennes.
Cet héroïque canardage, qui, selon l’Elysée, laissait entrevoir une reddition rapide de Gbagbo, risque pourtant de laisser des traces profondes. Et une situation difficilement gérable à Abidjan. D’abord parce que Ouattara pourrait pâtir, dans cette ville majoritairmeent acquise à Gbagbo, de son image de protégé de la France et des pays riches. L’armement de ses troupes, son équipement tout neuf ont suscité l’étonnement des Ivoiriens. Si l’aide du Burkina et du Nigeria est reconnue, d’autres pistes de financement apparaissent. Selon des témoignages et des documents obtenus par “Le Canard”, des proches de Ouattara ont monnayé, en 2009 et 2010, d’importantes quantités d’or extraites des mines du Nord. Plusieurs tonnes ont été acheminées au Ghana voisin sous couvert de véhicules de… l’ONU. Puis envoyées, par petites quantités, à Anvers (Belgique) pour y être transformées. A l’état de poudre, cet or a été négocié à plus de 15 000 euros le kilo.
L’image du camp Ouattara – présenté par certains comme “l’axe du bien” – restera également entachée par les massacres commis ces derniers jours. A Duékoué, par exemple, plusieurs centaines de morts seraient, selon l’ONU et diverses organisations internationales, surtout imputables aux FRCI, les forces de Gbagbo se voyant aussi accusées d’atrocités.
En contact téléphonique permanent avec Ouattara, Sarkozy, qui prétendait le soutenir au nom de la protection des civils, devra ramer dur pour faire oublier les exploits de certains de ses chefs de guerre. Et pour transformer cette intrusion meurtrière en victoire de la démocratie.”
Que retenir de cet article bien informé ? Premièrement, que la France a violé le cessez-le-feu au nom duquel Ban Ki Moon réunissait d’urgence le Conseil de sécurité il y a quelques semaines, affirmant sans preuves que la Biélorussie avait vendu des hélicoptères de guerre à Laurent Gbagbo. Deuxièmement, que, comme au Rwanda en 1994, la France officielle a entraîné et équipé des tueurs. Comme au Rwanda, elle est coresponsable des massacres.