ALASSANE DRAMANE OUATTARA(ADO) a été GOUVERNEUR de la BCEAO,
ADO a été président du comité interministériel,
ADO a été premier ministre de la république de Cote d’ivoire,
ADO a été DGA du FMI,
ADO est actuellement chef d’état de la Cote d’ivoire.
C’EST EN CE MOMENT SEULEMENT QU’IL ACHÈVE A 71 ANS LA CONSTRUCTION DE SA RÉSIDENCE CHEZ LUI… A KONG.
En 2002, au nom d’un nationalisme nordiste, ADO et certains de nos compatriotes ont attaqué leur propre pays, détruisant et tuant tout sur leur passage. Pendant dix ans ils ont fait main basse sur les richesses, toutes les richesses du nord, amassant des dizaines et des dizaines de milliards de francs CFA. Les casses des agences de la BCEAO leur ont rapporté plus de mille, oui je dis bien plus de 1000 Milliards de F Cfa.
Nous croyions qu’ils transformeraient le Nord en un mini Manhattan, que non. Ces nationalistes nordistes d’une autre espèce ont royalement ignoré le Nord pour acheter des villas cossues à Ouaga 2000 au Burkina Faso, acquérir des boites de nuit et autres bien au Burkina, au Mali, puis initier paradoxe des paradoxes, des projets immobiliers et bien d’autres investissements dans le sud du pays qui n’en a pas pourtant pas besoin en comparaison d’avec le nord.
Je voudrais rappeler à ces démagogues, à ces vils propagandistes peu convaincus, de la cause dite nordiste, que ce sont les fils et filles du sud à travers des mutuels de développement qui ont développé les hameaux les plus reculés du sud. Quand vous sillonnez les villages agnis, attiés, abbeys, bétés, baoulés, didas, yacouba etc.… et que vous apercevez ces villas qui n’ont rien à envier à la riviera, ces foyers de jeunes, ces centres de santé communautaires……, ce n’est pas l’état qui les a construits, maïs ce sont bel et bien les fils et filles ressortissants de ces régions respectives .
Le président LAURENT GBAGBO, a fait construire sa maison de MAMA, de même que celle de la riviera golf pendant qu’il était encore dans l’opposition.IL n’a pas attendu d’être président avant d’avoir un toit a lui. On ne peut donc pas le suspecter d’avoir utilisé les fonds publics pour se bâtir une résidence privée. Ce qui est tout a fait le contraire pour Mr OUATTARA.
C’est pourquoi leur discours est faux et les disqualifie pour parler au nom du Nord, et se présenter comme son défenseur. Même pendant la guerre et l’occupation décennale dont le Nord a été l’objet; de par leur fait, l’état ne l’a pas du tout délaissé. Tous les services de l’état y ont été maintenus (santé, éducation, administration etc.). Les conseils généraux et les communes en dépit de l’occupation, ont continué de bénéficier de la subvention de l’état dans le cadre de la décentralisation. L’eau et l’électricité n’ont jamais été interrompues. Mieux, alors qu’ils faisaient main basse sur les ressources du nord, l’état sous Gbagbo Laurent a prélevé dans ses caisses, alimentées par les contribuables du sud, la bagatelle somme d’environ 7 milliards de franc CFA pour payer l’électricité dans le nord de la Cote d’ivoire. En d’autre terme, le nord qu’ils ont pris en otage, consomme, et le sud du pays paie, au nom de la cohésion de l’état parce que GBAGBO appréhendait le nord mieux qu’eux et leurs bandes armées.
Sous la gouvernance Ouattara, « chef des prétendus ardents défenseurs des nordistes », actuellement les principales cultures agricoles de la partie septentrionale de notre pays ; le coton et l’anacarde notamment sont bradés à vil prix. En effet, l’anacarde coûte entre 50 et 100f CFA LE KG, alors que sous GBAGBO, il se vendait à 210F CFA LE KG. Le coton entre 200 et 250F CFA LE KG, contre 275 F CFA AVEC GBAGBO.
Je vous laisse apprécier MR OUATTARA et consorts, ce que pensaient déjà en 2012, de la situation des paysans du nord, deux ressortissants de Mankono, une ville du nord, in LG INFOS du 12 décembre 2012 : «Notre vie est devenue plus difficile qu’avant. Il faut vendre trois kilogrammes d’anacarde, pour s’acheter un kilogramme de riz, et attendre des mois pour recevoir l’argent de la vente du coton. Voyez-vous, cela n’est pas digne d’un être humain. Ils prennent des décisions dans leurs bureaux climatisés, et ne veillent pas à leur application» DIXIT Souleymani DOSSO fils de la région.
AMARA KARAMOKO, ex député maire de Mankono, agriculteur respecté et écouté, propriétaire de 21 hectares de Mais, 11 hectares de riz, et 23 hectares d’anacarde, d’ajouter : «Nous attendons toujours les solutions de Ouattara. Il a promis créer une Caistab pour l’anacarde et le coton, alors qu’il n’est même pas capable de garantir un prix pour l’anacarde. Franchement, c’est la désolation ici et partout dans le Nord».
ET SOULEYMANI DOSSO d’enfoncer le clou : «Ils ont cru que la Côte d’Ivoire était une banque où il fallait un sous-directeur pour gérer. Nous sommes tous face à une réalité que ne vivent pas seulement les Pro Gbagbo du Nord en particulier, mais tout le grand Nord et la Côte d’Ivoire toute entière font les frais de la mauvaise gestion de Ouattara. Nous n’avons que nos yeux pour pleurer. Quand on produit qu’on ne peut pas vendre, c’est la pire punition qu’on peut infliger à un cultivateur».
Qu’ont-ils fait du nord ? Qu’ont il fait pour le nord ? Que veulent ils des nordistes à la fin ?
Ils sont à découvert, MR OUATTARA et ses suiveurs. Ils ne devraient plus se jouer du nord contre le nord.
ILS NE POURRONT PAS TROMPER TOUT LE NORD, TOUT LE TEMPS.ILS NE SONT PLUS CREDIBLES ET LEUR DISCOURS N’EST PLUS AUDIBLE. MAINTENANT C’EST TERMINER !!!
Des fils et filles du nord beaucoup plus dignes, plus crédibles avec un discours plus cohérent parleront dorénavant du nord, au nom du nord, dans une approche unificatrice, intégrationniste et constructive.
Non, ces messieurs et dames ne parviendront pas à opposer le Nord au reste de la Cote d’ivoire. Non, le nord n’a pas été délaissé par l’état d’ Houphouët Boigny à Laurent GBAGBO. Non, nous n’allons pas perdre le nord, notre nord à cause de leur propagande ethiniciste, tribaliste et inutilement haineuse.
DIEU BÉNISSE LA COTE D’IVOIRE UNE, UNIE, INDIVISIBLE ET SOLIDAIRE.
DAMANA ADIA PICKASS
PRÉSIDENT DE LA COPIE (coalition des patriotes ivoiriens en exil)