De Beijing à Moscou, c’est la bérézina pour Laurent Fabius. Alors qu’il criait devant Lavrov sans preuve, que le « régime de Damas » est responsable de l’attaque chimique du 21 août 2013 près de Damas dans la Ghouta, son homologue russe lui a rétorqué : « Nous avons les raisons les plus sérieuses de penser que c’était une provocation des rebelles ». Donc, à l’issue de cette rencontre moscovite, Laurent Fabius est de plus en plus nu et sait que la fameuse résolution contraignante voulue par la France n’aboutira pas.
Le ton de cette entrevue avait été déjà donné par les Russes, dès la rencontre tripartite de Paris en des termes très justes et nets: « Le Kremlin regrette un manque de compréhension », a déclaré le ministre russe Sergeï Lavrov. Et pourtant, Fabius a cru qu’il pouvait infléchir la position russe.
Échec et mat !