Mesmin Comoé demande à Kandia Camara de rehausser le niveau du débat

Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire juillet 30, 2010

« Non, je ne réponds pas à la sortie de Madame la ministre d’hier parce que moi, je mène les débats intellectuels ». C’est ce qu’a affirmé, Mesmin Comoé dans une interview accordée ce mardi, à Afrikipresse. Ses propos font suite aux accusations de la ministre de l’éducation nationale Kandia Camara qui l’a de fauteur de troubles au niveau de l’enseignement primaire.

Parlant de ses enfants qui seraient hors du pays, Mesmin Comoé, a fait savoir qu’il n’en était rien. Selon lui ses enfants ‘’ne quittent pas à Abidjan pour aller fréquenter ailleurs’’. Pour terminer, il a fait savoir que le mot d’ordre de grève de son syndicat le Midd était toujours maintenu. « Nous avons dit à nos camarades de ne pas aller à l’école les mercredis parce que, figurez-vous-même pour le petit exemple que nous prenons, lorsque vous prenez l’emploi du temps du mercredi, il fixe le début des cours à 7 heures 30 alors que l’arrêté signé par Madame le ministre elle-même, demande que les cours commencent à 8 heures. On ne peut pas dire une chose et son contraire.

Vous ne pouvez pas préciser dans un arrêté que les cours commencent à 8heures et définir un emploi du temps dans lequel les cours commencent à 7 heures 30 et ne pas trouver cela incohérent. Quand le MIDD dit que c’est incohérent, il faut le reconnaitre et ce qui doit être corrigé, on le corrige ».

« On a déjà connu les menaces, suspension de salaire et prison. La mutation, d’accord, j’attends. Mais est-ce c’est ça qui va résoudre le problème ? Les arguments que nous développons sont-ils fallacieux ?

Avoir plus de 80 élèves par classe, et demander 5 jours de travail par semaine, c’est trop. Dire que les heures ne sont pas adaptées aux modules, est-ce que c’est vrai ou c’est faux ? C’est le fond du problème… », a réagi Mesmin Comoé, secrétaire général du Midd. Joint hier, au téléphone, après le point-presse de la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara.

Source: IvoireMatin