Libreville – Après avoir fait chuter deux autres grands favoris, le Sénégal (2-1
au 1er tour) et le Ghana (1-0 en demi-finale), les Zambiens ont eu la peau des Eléphants et de leur capitaine Didier Drogba, décidément maudit.
Le sélectionneur français de la Zambie Hervé Renard l’avait prédit. Le retour des
Chipolopolos en terre gabonaise, près de 19 ans après ce dramatique accident d’avion, était forcément « un signe du destin ». Le pèlerinage émouvant, à deux jours de la finale, sur la plage de la capitale gabonaise où s’est écrasé l’appareil, n’aura pas été vain.
Rien ne pouvait arriver à l’invité surprise de cette finale, vainqueur au terme d’une séance
de tirs aux but dramatique, sur une dernière tentative réussie de Sunzu, et dont le parcours plein de symboles aura marqué cette Coupe d’Afrique.
Après avoir fait chuter deux autres grands favoris, le Sénégal (2-1 au 1er tour) et le Ghana (1-0 en demi-finale), les Zambiens ont eu la peau des Eléphants et de leur capitaine Didier
Drogba, décidément maudit.
Nouvel échec ivoirien: Comme en 2006 en finale contre l’Egypte, le leader ivoirien a
manqué un penalty, cette fois en cours de jeu, et ne soulèvera peut-être jamais un trophée avec sa sélection, lui qui a quasiment tout gagné en club.
Le triomphe des Chipolopolos, qui succèdent à l’Egypte au palmarès, est surtout celui
de son technicien français au look de play-boy. Hervé Renard, dont le charisme et la
détermination ont porté son équipe au sommet, avait vu juste en répétant qu’une équipe pouvait perdre la CAN en n’ayant encaissé aucun but.
C’est le triste destin des Ivoiriens, qui ajoutent un nouvel échec cuisant à leur collection
après ceux de 2006 (finale), de 2008 (demi-finale) et de 2010 (quart de finale) et devront encore attendre avant de remporter une nouvelle Coupe d’Afrique après leur unique sacre de 1992.
Tétanisée par l’enjeu et bousculée par la vivacité et la belle technique des attaquants
zambiens, la Côte d’Ivoire n’est jamais véritablement entrée dans la partie, loin de la solidité
affichée tout au long du tournoi.
Alors que le capitaine des Chipolopolos Chris Katongo multipliait les accélérations
côté droit, Kalaba et Mayuka ont mis au supplice une défense ivoirienne bien pataude en
multipliant les exploits individuels.