Le premier sommet mondial sur la diaspora africain a eu lieu vendredi à Johannesburg, en présence de dizaine de chefs d’État et de gouvernement du continent africain et des Caraïbes ainsi que de représentants de la diaspora, sur le thème « Vers la réalisation d’une Afrique unie et intégrée avec sa diaspora ».
Le premier Sommet mondial sur la diaspora africaine a été une victoire, a déclaré le président de l’Union africaine (UA) et président béninois Thomas Boni Yayi.
« Le sommet a reflété notre véritable engagement pour la régénération du continent africain », a-t-il dit.
« Ce sommet est parvenu à un consensus sur cinq projets phare d’ héritage destinés à promouvoir l’unité du continent et de sa diaspora ainsi que le développement du continent », selon le président.
Ces projets comprennent l’établissement d’une institution sur les rapatriements de fonds africains, un fonds d’investissement et une base de données de compétences des professionnels africains de la diaspora.
Le président de l’UA a déclaré que la bonne démarche à suivre consiste à s’efforcer collectivement de réaliser les objectifs fixés pour le développement du continent africain.
Lors de ce sommet, les représentants ont décidé d’organiser des sommets similaires tous les trois ans afin de passer en revue les progrès accomplis et de prendre des décisions sur les étapes suivantes.
L’UA a défini la diaspora africaine comme « consistant de personnes d’origine africaine vivant à l’extérieur du continent africain, quels que soient leur citoyenté et leur nationalité, qui souhaitent contribuer au développement du continent et à la construction de l’UA ».
Le président sud-africain Jacob Zuma a appelé l’Afrique et sa diaspora à travailler ensemble pour utiliser les compétences et énergies à l’intérieur du continent comme à l’étranger en vue de promouvoir le développement économique et social du continent africain.
« L’Afrique est sur une voie ascendante, personne ne peut l’ arrêter, et nous ferons de l’Afrique la meilleure région du monde », a déclaré le président aux représentants à ce sommet.
Les historiens estiment qu’entre les années 1500 et 1900 environ quatre millions d’esclaves africains ont été emmenés vers des plantations insulaires dans l’océan Indien, environ 8 millions vers les pays de la région Méditerranée, et environ 11 millions vers le Nouveau Monde, selon un rapport du gouvernement sud- africain.