Les 05, 06 et 07 décembre prochain, la Diaspora Africaine se donne rendez-vous à Abidjan, pour une réflexion économique d’importance, en vue d’une participation plus active au développement et à l’émergence économique de l’Afrique.
Après le Séminaire de présentation des résultats de l’étude menée par la Banque Africaine de Développement (BAD), sur le thème : ‘’Réduire les coûts des transferts d’argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement économique en Afrique’’ tenu à Paris en France, le 21 février 2012 ; et suite au premier sommet mondial de la diaspora africaine tenu le 25 mai 2012 à Johannesburg en Afrique du Sud, sous l’égide de l’Union Africaine (U.A), l’élite internationale de la diaspora africaine compte se retrouver à Abidjan les 05, 06, et 07 décembre prochain pour mener une réflexion économique avec des experts internationaux de référence en la matière, ainsi que des partenaires institutionnels au développement, en vue d’une implication plus active et plus présente de la diaspora africaine au développement et à l’émergence économique de l’Afrique.
Avec un poids économique et financier estimé à ce jour à 17 milliards de dollars américains par an, soit en moyenne 3,5% de la masse financière mondiale générée par l’ensemble des diasporas à travers le monde, pour une diaspora africaine à travers le monde, qui compte à ce jour plus de 20 millions de personnes, soit environ 2,5% de la population continentale, et 9,3% de la diaspora mondiale, les flux financiers de la diaspora africaine pourraient représenter désormais la troisième importante source de revenu pour le financement du développement économique et social en Afrique, aux côtés des deux principales sources traditionnelles de financement existantes jusque là, à savoir : l’Aide Publique au Développement (APD) qui ne cesse de se raréfier avec la congestion économique et financière internationale ; et les Investissements Directs Etrangers (IDE), qui ne s’intéressent eux jusque là à l’Afrique qu’à certains secteurs stratégiques prisés, et à fort potentiel de retour sur investissement, tels que : les mines, l’énergie, les télécoms, etc.
Afin de jeter les bases d’un mécanisme de capitalisation des énormes capacités de mobilisation économique, financière et humaine de la diaspora africaine à travers le monde, l’objectif principal visé par le premier grand rendez-vous international de la diaspora africaine, prévu à Abidjan en décembre prochain, portera notamment sur les points suivants :
•la mobilisation de l’épargne pour l’investissement financier productif et rentable en Afrique, au travers des “offres de services bancaires attrayantes et ciblant particulièrement le secteur de l’immobilier (segment d’appel de fonds intéressant fortement les membres de la diaspora africaine qui ambitionnent à priori, d’être tous, propriétaires immobiliers dans leurs différents pays d’origine ;
•les dispositifs d’accompagnement financiers et non financiers pour les membres de la diaspora africaine, porteurs de projets de création de très petites, petites ou moyennes Entreprises dans leurs pays d’origine.
A l’effet d’assurer un franc succès à cette importante rencontre internationale spécialisée à caractère économique et financier, et en vue de l’implication au plus haut sommet de l’Etat de Côte d’Ivoire, pays hôte de ladite rencontre, un Comité préparatoire indépendant, constitué d’experts volontaires, venant de tous horizons, est déjà à pied d’œuvre.
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Correction:
Bonjour,
L’étude « Réduire les coûts des transferts d’argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement : outils et produits financiers pour le Maghreb et la Zone Franc » n’a pas été menée par la Banque Africaine de Développement comme cela est indiqué dans l’article: elle a été conduite par l’association Epargne Sans Frontière, ONG française qui travaille sur les méthodes de financement du développement. L’étude a été commanditée par la Banque africaine de développement (BAfD) et la France, cette initiative associant la Direction Générale du Trésor, la Banque de France, le ministère des Affaires étrangères et européennes, le ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration ainsi que l’Agence Française de Développement.
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