Xinhua – L’ouest ivoirien est le théâtre de nouveaux combats qui ont fait au moins 10 morts mardi nuit dans le village de Sieblo-Oula (15 km de Taï) après l’attaque dans laquelle ont péri vendredi sept Casques bleus de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et une dizaine de civils et de militaires ivoiriens.
Selon des sources concordantes, au moins 10 assaillants ont été tués mardi nuit par des militaires ivoiriens appuyés par des Casques bleus.
Les assaillants avaient auparavant attaqué lundi nuit le village de Siéblo-Oula, tuant trois villageois et un élément des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) sans compter de nombreux blessés et des habitations détruites.
La riposte des Forces de l’Onu et de l’armée ivoirienne a permis de mettre hors d’état de nuire 10 personnes parmi les assaillants qui tentaient de fuir vers le Liberia voisin.
Le ratissage est en cours pour retrouver les fuyards le long du fleuve qui sépare la Côte d’Ivoire et le Liberia sur plusieurs centaines de kilomètres.
Vendredi, au moins 10 civils et militaires ivoiriens et sept soldats de l’Onu avaient été tués dans la localité de Taï.
Selon la télévision nationale, l’attaque avait été menée par près de 50 assaillants venus du Liberia.
Le ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, avait annoncé un renforcement du dispositif sécuritaire dans la région avec 140 Casques bleus et 150 éléments des FRCI supplémentaires.
Un plan de contrôle de la frontière ivoiro-libérienne est en cours de préparation avec l’ensemble des Forces de l’Onu, les FRCI, l’armée libérienne et la Mission des Nations unies au Liberia ( Minul).
Le Liberia a annoncé la fermeture de sa frontière avec la Côte d’Ivoire.
Ces attaques ont accentuées les questions humanitaires dans la région avec un flot important de personnes déplacées.