L’attaque meurtrière du camp des réfugiés de Nahibly, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire montre que la situation n’est pas stabilisée dans le pays, a affirmé lundi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
S’exprimant lors d’un point de presse, M. Valero a estimé que le retour de la sécurité en Côte d’Ivoire est étroitement lié au processus de réconciliation nationale qui doit se poursuivre.
«Nous aurons l’occasion d’évoquer cette situation avec le président Ouattara lors de sa visite officielle en France à partir du 24 juillet», a-t-il dit.
Selon la présidence française, les présidents François Hollande et Alassane Ouattara s’entretiendront mercredi en fin de matinée au palais de l’Elysée, à Paris.
Entre 11 et 13 personnes ont été tuées vendredi dernier près de Duékoué dans un camp des réfugiés à proximité d’un cantonnement des Casques bleus et d’un détachement des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qui n’ont rien pu faire pour empêcher le drame.
Pana