Suite à l’attaque d’un commissariat à Yopougon suivi de la mort de 5 militaires FRCI, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal allié de M. Ouattara, a publié samedi un communiqué au ton inhabituellement ferme sur la question, alors que le pouvoir s’emploie sans relâche à rassurer.
La situation de “violences endémiques entretient un climat d’insécurité généralisée”, a affirmé le parti de l’ex-président Henri Konan Bédié.
“Les acteurs et les auteurs de ces agressions meurtrières sont généralement issus non seulement des rangs des milices pro-Gbagbo, mais également des +dozo+, des supplétifs démobilisés non indemnisés et de certains éléments incontrôlés des FRCI”, a ajouté le PDCI, appelant à “accélérer” la réforme de l’armée et à désarmer les “dozo”.
La réforme de l’armée est l’un des grands défis du pouvoir, qui a promis de mettre en place un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants non intégrés dans les FRCI, un chantier très sensible et coûteux.
Avec AFP