ABIDJAN – Il n’y a pas de conséquences » graves » dans la fourniture de l’électricité en Côte d’Ivoire après l’attaque d’une centrale thermique à Abidjan par des individus armés, a affirmé lundi le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi.
Les assaillants ont endommagé l’une des deux turbines de la centrale thermique mais « il n’y a pas de conséquences graves pour l’approvisionnement de l’électricité en Côte d’Ivoire et vers les pays voisins », a déclaré Paul koffi Koffi sur les antennes de la télévision nationale.
La Côte d’Ivoire fournit de l’électricité à plusieurs pays de la sous-région dont le Burkina Faso et le Mali.
Les assaillants vêtus de tenues officielles des forces de défense et de sécurité ivoiriennes ont attaqué la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon, aux environs de 02h00 du matin (locale et GMT), selon le ministre chargé de la Défense.
Dans la même nuit de dimanche à lundi, un groupe armé a attaqué les positions de l’armée ivoirienne, un commissariat de police et une brigade de gendarmerie à Bonoua et à Samo (50 km au sud-est d’Abidjan).
Dans l’attaque de Bonoua, deux assaillants ont été tués, des armes et des caisses de munitions ont été saisies, toujours selon le ministre chargé de la Défense.
A Azito, au total neuf éléments parmi les assaillants ont été appréhendés dont deux policiers, deux gendarmes, trois marins et deux civils, a-t-il précisé indiquant que « la centrale est sous contrôle » des forces de l’ordre et que des ratissages sont en cours.
M. Koffi koffi a annoncé un « renforcement de la sécurité des sites stratégiques ».
C’est la première fois depuis le début des attaques contre l’armée ivoirienne en août qu’un site stratégique est visé.
La centrale thermique d’Azito, d’une puissance de 450 méga watts, a été réalisée en 1997.
Xinhua