Terre cannibalisée
Glèbe blessée
Patrimère lacérée au compas scélérat
Voilà ce qu’est mon Nimba devenu
Et le krou s’écroule sous les crocs de vampires
Mon pays livré aux nuits rapaces s’enfonce
Dans les profondeurs du désespoir
Et mon peuple martyrisé se noie
Dans l’abysse d’un océan de larmes
Comme l’âme d’un amant offensé mon cœur saigne
Mon cœur saigne à blanc dans l’errance de l’exil
Sur tous les chemins avilis de l’univers
J’irai quérir l’aurore
Car il n’y a de nuit qui ne cède place au jour
Kock Obushu