- Laurent Gbagbo dit non à un groupe d’avocats
Des avocats et démocrates africains ont, dans un courrier datant du 13 janvier, exprimé leur volonté d’intervenir dans le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Une requête que la défense de l’ancien président a rejetée.
« Laurent Gbagbo est déjà bien défendu »
Des avocats et intellectuels africains, réunis au sein de l’Association avocats et démocrates africains sans frontières (ADASF), ont récemment introduit une requête auprès de la CPI, afin d’intervenir dans le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Les signataires de cette requête se fondant sur le règlement de la CPI auraient demandé à collaborer avec ceux qui défendent le droit international pour la vérité et la justice.
Cependant, la défense de l’ancien président a rejeté cette intervention, estimant que cette manoeuvre est inopportune. Selon Me Jacobs, membre du conseil de défense de Laurent Gbagbo, la démarche des avocats et démocrates africains a énormément gêné les équipes de la défense, en ce sens que les membres de l’ADASF se sont presque substitués à la défense de l’ancien président ivoirien. Il a rappelé que « Laurent Gbagbo est déjà bien défendu ».
Poursuivant, l’avocat indiquera que, comme relayé par l’Infodrome : « les seules personnes extérieures à la procédure qui pourraient être autorisées à intervenir sont des experts qui devront, dans ce cas, se prononcer sur des questions spécifiques »
Le procès n’est pas encore terminé, mais des révélations aussi troublantes les unes que les autres devraient éclater dans les jours à venir. Les avocats de l’ancien Chef d’État restent déterminés à faire éclater la vérité.
À noter que lors de l’audience de la confirmation des charges, l’ancien Chef d’État ivoirien avait annoncé faire un grand déballage dans le box sordide des accusés. L’ancien président avait dit à la juge Silvia Alejandra Fernández de Gurmendi : « Je suis là, et on va aller jusqu’au bout. »
C’est donc dans cette perspective que Me Emmanuel Altit et son équipe sont en train de peaufiner leur ligne de défense afin de faire tomber point par point le fondement de l’accusation du « plan commun » par la procureure gambienne Fatou Bensouda. Après le passage de 82 témoins de l’accusation, la parole est désormais donnée à la défense pour l’éclatement de la vérité en ce qui concerne la crise postélectorale.
Pour rappel, Laurent Gbagbo et son poulain Charles Blé Goudé sont accusés dans ce procès d’avoir fait tuer et violer des militants d’Alassane Ouattara dans le but de se maintenir au pouvoir.
www.afrique-sur7.fr/383334-cpi-laurent-gbagbo-dit-non-un-groupe-davocats-les-raisons
- Des révélations sur les échanges entre Gbagbo et Koulibaly
Accompagné de son épouse, Mamadou Koulibaly, ex-président de l’Assemblée nationale et ancien membre du Front populaire ivoirien (FPI) a rendu visite à Laurent Gbagbo incarcéré à La Haye.
La rencontre a eu lieu le 22 janvier 2018 au centre pénitencier de Scheveningen. Dans sa dernière livraison, La Lettre du Continent (LC) donne des détails sur le contenu des échanges entre les deux hommes.
Généralement bien informé, le périodique indique que Laurent Gbagbo et Mamadou Koulibaly qui s’étaient brouillés depuis de longues années ont profité de ces échanges pour parler brièvement de la vie politique ivoirienne.
LC fait savoir que les échanges qui se sont déroulés au réfectoire principal de la prison ont notamment porté sur la santé du chef de l’Etat. Mamadou Koulibaly a également profité de ce voyage pour « saluer » Charles Blé Goudé informe le périodique français.
linfodrome.com/vie-politique/36173-cpi-des-revelations-sur-les-echanges-entre-gbagbo-et-koulibaly
-
Michel Gbagbo et Laurent Despas condamnés pour « fausses nouvelles »
Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a été condamné vendredi à six mois de prison ferme et à 500.000 francs CFA d’amende (750 euros) pour « complicité de divulgation de fausses nouvelles », a annoncé son avocat.
Laurent Despas, un journaliste français, directeur du site d’information Koaci.com, où M. Gbagbo avait tenu les propos incriminés par la justice, a lui été condamné à 10 millions de FCFA d’amende (15.000 euros) par le tribunal correctionnel d’Abidjan, pour « divulgation de fausses nouvelles », selon Me Rodrigue Dadje…
Michel Gbagbo et Laurent Despas condamnés pour « fausses nouvelles »