Des tirs à l’arme lourde du côté ivoirien de la frontière Ghana-Côte d’Ivoire à Elubo ont conduit à la fermeture de la porte d’entrée vendredi. Des rapports indiquent également que cinq chauffeurs de taxi qui opèrent le long de la frontière ont été tués. Actuellement, une équipe de policiers et de militaires ont été déployés à la frontière, en préparation à toute éventualité. Des hommes armés, côté ivoirien de la frontière, auraient attaqué trois endroits différents en Côte d’Ivoire, y compris un poste de police à un endroit appelé «Ponbie Gonzak Ville» (il s’agit de Gonzagueville, ndlr). Une source de sécurité (ghanéenne, ndlr) à la frontière a indiqué que pour le moment plus de 150 Ghanéens qui vivent en Côte d’Ivoire sont rentrés chez eux en utilisant des pirogues. Ila dit que les forces de sécurité étaint sur le qui-vive afin de s’assurer que ceux qui entrent dans le pays en utilisant des pirogues étaient Ghanéens. (…)
La source a indiqué que des véhicules et des milliers de personnes qui, normalement, font des affaires entre les deux pays ont été bloqués à la frontière. Elle a dit que les faits qui ont provoqué la fusillade n’était pas encore élucidés, indiquant toutefois que certaines personnes avaient été tuées. Une source proche des autorités ivoiriennes a dit au site Internet du Daily Graphic, au téléphone, que les rebelles avaient envahi un poste de contrôle de sécurité et d’autres établissements et a confirmé que certaines personnes avaient été tuées dans les affrontements.
Source : DailyGraphic. Traduction : Benjamin Silué.
Le titre est de la rédaction du Nouveau Courrier