Amadou Koné, Lt FRCI de Noé : « Je n’ai aucune preuve que les assaillants soient venus du Ghana «
Une cacophonie monstre règne entre Alassane Dramane Ouattara, le chef suprême des FRCI et son Commandant des opérations militaires de la localité de Noé, à 170km au Sud-Est d’Abidjan.
» Je n’ai aucune preuve que les assaillants soient venus du Ghana voisin pour attaquer nos positions » a affirmé le Lieutenant Amadou Koné dit « Sampayo » chef des FRCI de Noé, ce matin, sur RFI.
Paul Koffi Koffi, ministre délégué à la Défense, a pourtant livré un communiqué dans le JT de 20H du 21/09/2012 de RTI1 d’une extrême gravité accusant le Ghana: « Le reste des assaillants s’est replié en territoire ghanéen. Mis au courant de la situation, le président Alassane Ouattara a informé son homologue ghanéen du repli des assaillants en territoire ghanéen et qu’il avait ordonné pour des raisons de sécurité la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes en direction du Ghana, jusqu’à nouvel ordre ».
Alassane Dramane Ouattara devient de plus en plus agaçant pour les pays limitrophes. Incapable d’assurer la sécurité des biens et personnes en Côte d’Ivoire, le régime de Ouattara se livre à une vague d’accusations infondées contre ses voisins. Le mois dernier, le Liberia voisin subissait les mêmes accusations calomnieuses lors de l’attaque des localités de Pékambly et Bloléquin. Des voix proches des autorités libériennes s’étaient levées pour « condamner ces accusations farfelues » et avaient « exhorté Abidjan à sécuriser les rives du fleuve Cavaly , au lieu de passer son temps à diffamer le Liberia ». Comme pour démentir les autorités ivoiriennes, l’ONU vient de décider de la réduction de moitié de ses forces militaires au Liberia, signe que ce pays se stabilise, contrairement au nid de rebelles que veulent laisser croire les officiels du régime de Ouattara à Abidjan.
Pour mémoire, depuis le 20 septembre 2012, des commandos armés ont attaqué plusieurs cibles militaires à Port-Bouet, à Vridi et à Noé. Selon des sources dignes de foi, le bilan fait état d’une vingtaine de morts parmi les éléments FRCI, et d’importantes quantités d’armes emportées par les assaillants.
Ces attaques interviennent dans un climat de mécontentement généralisé au sein des éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), qui pour certains se sentent trahis, parce-que n’ayant pas été retenus dans la Nouvelle armée-milice du régime de Ouattara.
Avec Alain Doh-Bi
Connectionivoirienne.net