MUNICH, 23 juillet (Xinhua) — Les enquêteurs allemands ont trouvé chez le tireur impliqué dans la fusillade qui a fait 10 morts et 27 blessés vendredi soir à Munich « des documents sur l’amok », un concept ethnologique désignant une forme de folie meurtrière aboutissant au suicide du tueur au terme d’une course effrenée.
L’auteur de la fusillade n’avait aucun lien avec le groupe Etat islamique (EI), a indiqué samedi lors d’une conférence de presse le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä. La fouille dans la chambre du jeune homme de 18 ans a révélé qu’il portait un intérêt très vif aux cas de folie meurtrière.
Selon la police, le tireur a utilisé un pistolet de calibre 9 mm qu’il avait probablement acquis de manière illégale, et 300 cartouches ont été retrouvées dans son sac à dos. On ignore pour le moment où il avait acquis ce pistolet et comment il avait obtenu l’argent pour l’acheter.
Le jeune homme n’était pas connu des services de police. Néanmoins, il avait fait une dépression et suivait un traitement psychiatrique, ce qui concorde avec les autres éléments découverts au cours de l’enquête sur son crime, selon les enquêteurs.
Il reste à déterminer si le jeune homme a délibérément tiré sur des étrangers, a indiqué la police.
L’auteur de l’attaque était un Germano-Iranien de 18 ans qui vivait à Munich depuis plus de deux ans, selon des informations communiquées par M. Andrä lors d’une conférence de presse donnée plus tôt.
Avec Xinhua