L’attaquant des Éléphants est en ce moment l’objet de toutes les convoitises. « Je pars de Saint Étienne pour une autre destination », a-t-il confié dans cet entretien.
Max Gradel (attaquant Éléphants): ‘‘Je pars de Saint Étienne…’’
L’attaquant des Éléphants est en ce moment l’objet de toutes les convoitises. « Je pars de Saint Étienne pour une autre destination », a-t-il confié dans cet entretien.
C’est une période de grâce pour vous avec de nombreuses distinctions individuelles dont le prix Talent d’Or du meilleur footballeur africain. Est-ce le couronnement de votre carrière ?
C’est vrai avec toutes ces distinctions, c’est énorme. Cela fait plaisir. Mais je garde la tête froide. Ce sont des trophées individuels, notamment ceux attribués par les maisons de presse que sont Canal + et Abidjan sport. Je remercie tous ceux qui ont voté pour moi. Grâce à eux et avec la bénédiction de Dieu, je suis de plus en plus mis en lumière. C’est certainement le résultat d’une saison intense tant en club qu’en sélection. Je suis honoré. Ce sont tous les footballeurs ivoiriens qui ont également le mérite à travers mes récompenses. C’est une distinction individuelle certes, mais elle appartient à tout le football ivoirien.
Qu’est-ce qui a le plus joué dans la balance? Vos performances en sélection sanctionnées par le titre africain ou les 17 buts que vous avez réalisé avec votre club Saint Étienne ?
Les deux à la fois. Avec du recul, je peux avouer aujourd’hui que le déclic est aussi parti de notre victoire à la Can 2015. Il y a eu dans mon esprit comme une autre force. Cela a fortifié mon mental. Ensuite, il y a eu cette dynamique en club. Tout s’est enchaîné et très vite d’ailleurs. 17 buts, c’est vrai que c’est le résultat d’une saison extraordinaire pour moi. Je dois rester dans ce standing et faire l’effort de ne pas descendre. Cela passe évidemment par un travail personnel accru. Et je dois surtout saisir ma chance dans tous les clubs où je serai…
Justement, vous quittez Saint Étienne pour quel club la saison prochaine ?
(Rire) Ce n’est pas le moment d’en parler…
Et pourtant vous prenez cette semaine l’avion, selon nos investigations, pour l’Angleterre…
Vous me poussez à tout dire (Rires). Je vais être franc avec vous. Je vais effectivement partir. Je pars de Saint Étienne pour une autre destination. Mais, souffrez que je n’en dise pas plus. Puisque, rien n’est encore fait…
Le championnat anglais demande plus d’engagement physique. Pensez-vous être taillé pour cette carrure ?
Je connais le football anglais pour y avoir déjà joué. J’étais en Angleterre avant de venir en France. C’est effectivement un football physique, intense. C’est aussi un championnat qui regorge de stars et d’excellents footballeurs…
Samuel Eto’o vous a félicité en vous demandant personnellement de marquer votre histoire. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
C’est un grand honneur que me fait l’un des plus grands footballeurs de sa génération. Quand Samuel Eto’o parle de la sorte, c’est touchant. Nous devons beaucoup de respect à tous ces footballeurs africains de son niveau. Je fais référence par exemple à Didier Drogba, Yaya Touré… Je pense que Samuel me fait l’amitié de me prodiguer des conseils en tant que grand frère. Ce sont des conseils qui sont valables pour tous les jeunes footballeurs africains. Je retiens de lui que seul le travail paie.
Fratmat.info