Blé Goudé est-il rentré volontairement en Côte d’Ivoire à la demande de Ouattara?
Dans un message intitulé « POURQUOI L´EXTRADITION DE BLE GOUDÉ DEMEURE SUSPECTE (ACTE 1) », TOURE MOUSSA ZEGUEN, l’ex chef du GPP et actuellement Réfugié politique au GHANA s’insurge contre l’arrestation de Charles Blé Goudé et dénonce la complicité du concerné qui aurait mordu aux propositions du pouvoir d’Abidjan.
Le Message
Loin de moi l’idée d’un quelconque règlement de compte, problème de leadership ou encore moins jalousie mesquine quelconque, comme certains ont déjà commencé à le dire…
Il s’agit de regarder une situation qui s’est déroulée sous nos yeux a tous et à en donner notre lecture froide sans état dame car il s’agit de l’avenir du combat des ivoiriens et non de la carrière politique d’un seul individu.
Il s’agit aussi de laver l’image des autorités ghanéennes qui ne doivent en aucun cas être doublement victimes de leur largesse envers des ivoiriens qu’ils ont accueillis chez eux avec une hospitalité légendaire remarquable…
Pour comprendre cette histoire rocambolesque il faut commencer par le commencement.
1// Lorsque nous avons été informés DE SON ARRESTATION CE JEUDI 17 JANVIER, il nous est apparu nécessaire de nous informer auprès de nos amis et connaissances et c’est ainsi que nous avons obtenu deux versions :
A/ la première disait que BLE Goudé avait été cueillit à son domicile par les policiers de l’Interpol Ghana accompagnés de policiers ivoiriens.
B/ la deuxième version dit que BLE Goudé était en partance pour une interview avec France 24 et qu’il aurait été intercepté en route pour le lieu du rendez-vous avec les journalistes, par des individus en tenue civile qui l’auraient emporté à une destination inconnue.
Ainsi après cette interpellation on nous dit que ce fut grâce aux différentes alertes des personnes proches de BLE Goudé qui auraient fait que la Police ghanéenne ait pu intercepté le cortège qui avait à son bord le ministre pour les conduire tous au BNI (DST ghanéenne )
2/ Depuis lors donc tous les efforts des ivoiriens du Ghana pour le voir ou se rassurer sont restés vains car en vérité personne n’a pu le voir jusqu’à son départ précipité.
Pour avoir des informations et être situés. Nous nous efforçons de chercher les détails de cette affaire et nous nous rendons compte que beaucoup de choses restent floues…
Non seulement personne à Accra ne peut dire qu’il a été capable de le voir à la BNI depuis son arrestation… En fait Nous avons été informés que BLE Goudé n’a jamais été détenu à la BNI et s´il y est passé c’était pour convaincre les autorités ghanéennes que L´HOMME avait choisi de faire un retour volontaire et non une extradition … Et mieux , si les autorités ghanéennes étaient vraiment convaincus que BLE GOUDÉ était en danger dans la main de ses amis ravisseurs, ils auraient à tous les coups opposé un refus de non-recevoir à leur volonté d’extradition. A TOUT LE MOINS ce serait donc une juridiction ghanéenne qui l’aurait jugé et autorisé son extradition.
En réalité le GHANA QUI ACCORDE UNE IMPORTANCE PARTICULIERE AUX DROITS DE LHOMME NE PEUT LAISSER BLE GOUDÉ ALLER A L´ABATOIR S´ ILS N´AVAIENT PAS ETE CONVAINCUS PAR BLE Goudé LUI MEME QUE SA VIE NE SERAIT PAS EN DANGER.
PARMI LES INQUIETUDES EN VOICI QUELQUES UNES DES QUESTIONS
1/ Pourquoi Blé Goudé n’a pas été aperçu par ses amis et même son avocat qui sont allés à la BNI ? On ne pouvait le voir à ACCRA car dans leur plan c’était un impératif afin que nous soyons tous dans le clair-obscur…
2/Le cortège de Wattao à Noé au petit matin du Vendredi 18 janvier 2013 ?
En effet au moment où nous nous fatiguions à Accra pour retrouver les traces de BLE Goudé, ils avaient déjà pris la route et leur cortège avait été clairement identifié tôt le matin à ELUBO ou il ya un bon nombre de réfugiés Ivoiriens qui étaient intrigués par ce cortège aux voitures à vitres teintées.
3/Pourquoi Ahmed Bakayoko n’était pas à la télévision ivoirienne pour faire la déclaration comme lors de l’arrivée de Séka, Lida etc. ?
Hamed BAKAYOKO qui fait une concurrence folle a SORO Guillaume (qui est reste au téléphone une heure durant avec BLE GOUDÉ la veille de son auto arrestation) veut que son nouveau trophée lui jure fidélité et soumission, a tout mis en place depuis des semaines, et nous en étions avertis, pour assurer la sécurité de leur nouveau JOKER croit ici détenir l´homme de la situation afin de rassurer son patron que plus rien ne les empêchera de tourner en rond.
Pourquoi ce trophée n’a pas été exhibé ?
Simplement par ce qu’il est aujourd’hui leur complice et ils ont un plan ensemble que vous découvrirez bientôt… Ouattara est coincé et n’arrive pas à faire rentrer le FPI dans les rangs alors qu’il a les injonctions de ses bailleurs de fonds pour faire une politique inclusive en ayant surtout le FPI comme partie prenante des futures élections locales.. A défaut Hamed BAKAYOKO qui a avoué depuis des mois qu’il est en négociations avec BLE Goudé a tout fait pour convaincre ce dernier qui a mordu à l´hameçon.
Nous savons aussi qu’un COM Zone très connu a même fait des appels téléphoniques à partir d’Abidjan pour rassurer certains amis que le retour de BLE GOUDÉ ne devrait point nous inquiéter car tout était bouclé…
Nous savons aussi que depuis son retour volontaire BLE Goudé n’est pas dans les locaux de la DST contrairement à ce que disent les autorités du régime génocidaire.
Où est-il donc ? Selon nos sources BLE Goudé qui est parti par la route est dans les bonnes grâces de Hamed Bakayoko qui avait promis de régulariser son nouveau parti une fois crée et il lui a aussi promis de financer une forte campagne de Réconciliation à travers le pays afin de consolider le régime génocidaire de Ouattara…Ce deal avait déjà été refusé par la Première Dame Simone Gbagbo qui a refusé cette mascarade comme condition de sortie par Grace présidentielle.
Pour comprendre la supercherie sachez que si BLE Goudé ne voulait pas rentrer il aurait eu la chance de se présenter devant un tribunal ghanéen pour contester son rapatriement comme ce fut le cas pour le ministre KONE KATINA…
Malheureusement tout le monde se demande pourquoi si rapidement, notre frère a t’il été extradé?
La réponse est simple. En effet BLE Goudé voulait une action rapide et d’ailleurs il a eu le temps de bien faire tout son bagage avant de prendre la route avec ses amis ravisseurs. Les autorités ghanéennes qui ne sont pas elles-mêmes opposées à un retour volontaire ne peuvent donc pas faire des commentaires désobligeants pour une affaire ou le concerne part avec le sourire aux lèvres… c’est pourquoi nous demandons aux ivoiriens de ne pas accabler le Ghana qui a toujours été correct avec nous …
Ce qu’il faut aussi remarqué est que les ivoiriens se souviennent très bien déjà que HAMED BAKAYOKO et BLE Goudé ne sont pas à leur premier coup… Souvenez-vous depuis la FESCI…
Souvenez-vous que BLE Goudé avait quitté le premier la COTE DIVOIRE EN MARS 2011, donc il peut rentrer le premier au pays pour respecter son rang et sa classe…
Je vais pour l’instant épargner les uns et les autres de certains détails en attendant les répliques qui s’annoncent afin que nous donnions notre chance à nos compagnons sur cette affaire qui tôt ou tard s’éclaircira d’elle même aux yeux de tous …
Pour finir j’invite tous nos amis a la sérénité et à comprendre que le GUIDE Gbagbo est digne, SIMONE est digne, AFFI N´GUESSAN, AKOUN LAURENT, DOUATY ALPHONSE, LES FDS SONT DIGNES …
Si le sujet n’avait pas son importance je n’aurais pas ainsi parlé pour apporter ma modeste contribution à un sujet d’ordre national..
Je vous remercie pour une COTE D´IVOIRE DIGNE.
TOURE MOUSSA ZEGUEN
Réfugié politique Ivoirien au GHANA
zegeuenonvci@gmail.com
Francafrique back on
France and Mali: An ‘ironic’ relationship
By Hugh SchofieldBBC News, Paris
———————
The French President Francois Hollande has this week sent more soldiers into Mali, despite his previous promise to downsize their military presence there. The situation reflects France’s complex with the West African country.
For as long as I have been covering French news, which is more than 20 years now, there has been a constant refrain that it is time to move away from the old idea of what they call here La Francafrique.
La Francafrique was the network of interests that France left behind in Africa when it pulled out as a colonial power.
At its best, it was a benign attempt to extend the benefits of trade and development, and keep French-speaking Africa part of France’s cultural sphere.
At its worst, it was a rotten system that served established interests – in France as well as in African states – with, at its heart, a devil’s bargain: you stay tame and send us your minerals, and when we need it, under-the-counter cash. In return, from time-to-time, we will send in French troops to save your presidential mightiness from the mob.
As I said, for the last 20 years it has been the cry of every government that this system was immoral and outdated and had to come to an end.
Jacques Chirac was a dyed-in-the-wool Gaullist, and La Francafrique was in its essence a Gaullist enterprise, but even Chirac paid lip-service to the notion that times had changed.
President Nicolas Sarkozy, a would-be iconoclast, went further and explicitly set out to rewrite the contract. He started scaling back French troop contingents in Africa, and in a famous speech gave deep offence on the continent, when he basically said it was time Africans started doing things for themselves.
Sarkozy being Sarkozy, the message came out all wrong and tactless – but the direction of his thought was sound: that the old cosy contacts with France were holding Africa back.
And now we have Francois Hollande, who as a good socialist has drunk deeply of the anti-colonialist potion and genuinely feels embarrassed about much of France’s past involvement on the continent.
Only a couple of weeks ago he was in Algeria and actually got applauded by the Algerian parliament for coming as close as any French leader ever has to saying sorry for taking the place over in 1830.
So yes, now we have a socialist leader, a man who has promised to keep downsizing the military commitment in Africa. A man who has made it a point of honour that France will not any more be regarded as the gendarme of Africa, as it was for so many years.
And what is he doing, this harbinger of change, this paragon of post-colonial international egalite?
What he has been doing this week is sending soldiers back in to Africa. To do what? To help a not-especially-democratic regime in Mali.
Single-handedly (because yes, allies from West Africa are going to help, but let us be honest, they are not there yet and even when they are, who knows if they will be any good?) taking on an Islamist rebel army in territories once occupied by romantic white-kepied officers from the Foreign Legion operating out of Beau Geste mud-brick fortresses.
I am afraid, though he will hate to admit it, very much being once again the policeman (or – why not? – the gendarme) of this benighted, impoverished corner of the world.
And the kicker of the tale is that throughout the momentous events of the last few days with France in effect walking back into its former backyard – the one it gave back to its rightful owners 50 years ago – no-one has said: « This is neo-colonialism in the garb of the politically-acceptable. » No-one has said: « You French, any excuse and you are back in your old haunts, protecting your special friends. »
As far as I can see, just about everyone is behind the French on this one: the Americans, the Europeans, the Africans, even the Algerians.
Of course, none of them is actually doing very much – with the honourable exception of the UK and its C17 transport plane that broke down on day one.
But they are all cheering France on from the sidelines, and broadly saying: « Thank goodness one of us still has forces pre-positioned in Africa and a good knowledge of the terrain… and the experience and the backbone to put one in the eye for Aqmi, Mujao, Ansar Dine and the rest of the Sahel’s Islamo-narco-terrorists. »
All of which simply goes to show that history is full of ironies.
Where a few years ago the notion of France sending in troops to fight a war in a former colony would have provoked howls of contempt – not least from the French Left – today with the rise of Islamism and the threat we all face, the rules have been re-written.
For honourable reasons, modern France wants to get away from La Francafrique. For honourable reasons, modern France finds itself going back in.
The world has changed.
Charles Blé Goudé transferé en Côte d’Ivoire
Charles Blé Goudé, farouche partisan de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté jeudi au Ghana, a été transféré en Côte d`Ivoire où il est détenu par la police, a annoncé vendredi le gouvernement ivoirien.
« A l`occasion d`une opération policière conjointe de la Côte d`Ivoire et du
Ghana, M. Charles Blé Goudé a été appréhendé le jeudi 17 janvier 2013. Il est
actuellement détenu en Côte d`Ivoire par les services de la police ivoirienne
dans le cadre de la poursuite des procédures judiciaires déja ouvertes contre
lui en Côte d`Ivoire », ont indiqué les ministères de l`Intérieur et de la
Justice dans un communiqué conjoint.
L`ex-chef des « jeunes patriotes » pro-Gbagbo, visé par un mandat d`arrêt
international émis par Abidjan pour son implication présumée dans les
violences postélectorales de décembre 2010-avril 2011 qui ont fait environ
3.000 morts, était en cavale depuis la fin de cette crise.
L`avocat israélien Nick Kaufman, chargé de coordonner sa défense, a déclaré vendredi à l`AFP que la justice ghanéenne lui avait indiqué que l`arrestation de M. Blé Goudé répondait à un mandat d`arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). « Pour le moment, je n’en suis pas sûr », a-t-il cependant ajouté.
Interrogée par l`AFP, la CPI a affirmé ne pas avoir de « lien public » avec l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo, c’est-à-dire n`avoir pas rendu public un mandat d`arrêt contre lui, ce qui n`exclut pas toutefois la possibilité d`un mandat d`arrêt sous scellé, et donc encore confidentiel.
Régulièrement cité comme l`un de ceux qui pourraient être ciblés par la CPI, M. Blé Goudé, jadis surnommé « général de la rue » pour sa capacité de mobilisation, s`était dit prêt à comparaître devant la Cour, dans un entretien avec l`AFP en juin 2012. « Je suis prêt à aller à la CPI parce que je ne me reproche rien », avait-il assuré.
L’éléphant déchainé fait des bonds…
Lors du voyage de John Kennedy en Allemagne, et plus précisément à Berlin Ouest, le 26 juin 1963 après le traumatisme de la seconde guerre mondiale, la partition de l’Allemagne, quinze ans après le blocus de Berlin, le président américain avait osé ce « Ich bin ein Berliner » dans la langue de Goethe, et qui était allé droit au cœur des Berlinois de l’Ouest, qui vivaient enclavés en Allemagne de l’Est et craignaient une possible annexion par les Rouges.Ce soutien du Grand frère américain était une bouffée d’oxygène pour eux ! Voici cette expression dans son contexte :
« Il y a 2 000 ans, la phrase la plus glorieuse était civis romanus sum (« je suis citoyen romain »). Aujourd’hui, dans le monde de la liberté, la phrase la plus glorieuse est Ich bin ein Berliner… Tous les hommes libres, quel que soit l’endroit où ils vivent, sont des citoyens de Berlin, et, en tant qu’homme libre, je suis fier des mots : Ich bin ein Berliner ! »
Il est évident que l’Elephant déchainé ne pouvait pas mettre l’expression originelle dans la bouche de Ouattara, parce que Ouattara est tout sauf le représentant d’un monde libre : depuis son accession au pouvoir, porté sur les ailes du Coq français Nicolas, il a tout fait pour désosser, démembrer son pays d’adoption et mépriser, miner , laminer ses habitants, les appauvrir, les tuer lentement et sûrement par petites touches superposées, avec le sourire et la démocratie accrochées à chacune de ses dents carnassières !il est vrai également, que si l’expression a été détournée en 2009 par le Canard Enchainé qui en a fait « Ich bin ein Baratineur » en parlant du mensonge éhonté d’un certain Nicolas Sarkosy qui se voulait être à Berlin le jour de la chute du mur de Berlin, cette phrase lâchée depuis un bateau à la dérive, la Nouvelle Côte d’Ivoire du régime Ouattara, est comme une bouteille d’eau à la Mer, peu de gens auront la chance de la récupérer, et de comprendre le sens de son message, le sens derrière le sens !
Mais voila affirmer dans sa page de garde le 15 janvier 2012,« ich bin in Baratineur », vaut à l’Eléphant déchainé d’offenser la couronne de l’Empereur de Kong, qui apparemment n’est même pas d’ascendance impériale, selon les dernières recherches. Les français ont l’habitude de ces singeries : Valéry Giscard n’avait-il pas rajouté « d’Estaing », un nom et une particule qui ne se rattachaient à aucune famille, aucun château, aucune lignée ; et Mitterand, l’homme de gauche, l’homme du peuple, n’avait-il pas rétabli le protocole qui était tombé un peu en désuétude sous ses prédécesseurs à l’Elysée…
« Ich bin ein Baratineur » : est-ce faux d’affirmer que Ouattara a été le poulain de Sarkosy, lequel avait endossé sans sourciller cette appellation, car effectivement les journaux allemands avaient affirmé que la mémoire de Nicolas avait été déficiente dans l’évocation de cet événement ! Si Nicolas n’a pas vu d’outrage, pourquoi Dramane le verrait-il ? Après tout, son passage à Berlin a laissé tout le monde sous le charme, Ouattara sans Dominique à ses côtés, -un évènement tellement exceptionnel qu’il mérite d’être signalé-, a séduit littéralement Mme Merkel, qui était aux anges ! Il a su flatter la Chancelière et ses sujets en haussant l’Allemagne aussi haut que la France dans son amour pour l’Occident ! Ya, Frau Bundeskanzlerin, je vous aime autant que Nicolas, et d’ailleurs je viens seul, sans ma blonde pour vous honorer ! Parce que vous êtes une vraie femme politique, vous ne passez pas votre temps à distribuer des bonbons et des cartables aux enfants d’Abobo, commander des messes funèbres ! Vous etes une blonde, une vraie, comme ma sœur Christine Lagarde qui m’a rassuré dans mon fauteuil de Président-Economiste, je peux même après son passage affirmer que la croissance n’est pas de 8;5 pour cent cette année, mais 8,6 ! la reine Christine du FMI m’a boostée et je suis au mieux de ma forme pour supplier les allemands et les investisseurs : venez chez moi en Elfenbeinkuste (la Côte d’Ivoire en allemand), prenez ce qui reste à prendre, ce que Nicolas et les autres n’ont pas encore raflé ! Ich bin ein Baratineur ! »
Et c’est vrai le charme a opéré ! Alors quel dommage que le ministre de la justice ivoirien annonce des poursuites contre « L’Eléphant » Déchaîné » qui n’a mis en avant que le charisme incroyable de Dramane dont la pluie de paroles, en ce 16 janvier glacial de Berlin a fait fondre toutes les appréhensions et a rendu le sourire à la Chancelière allemande. Plutôt sérieuse et réservée, elle a même reçu le « Kandidat », devenu « Herr Präsident » en le faisant passer devant une haie d’honneur militaire ! J’imagine qu’il a eu quelques petites sueurs en passant entre les rangées de militaires : imaginez, ils étaient tous armés ! Pas comme en Côte d’Ivoire, où tout le monde est démilitarisé (sauf l’armée tribale du chef), version peace and love, comme il l’a encore dit dans son discours, mettant en avant la réconciliation, les portes des prisons grandement ouvertes pour quelques 8 opposants, les élections à venir où tout le monde va se retrouver avec des accolades et des bisous, car la page est tournée !
Oui, toute la Côte d’Ivoire est là, souriante, radieuse devant le programme électoral qui n’en finit pas de se dérouler depuis deux ans et dont le versant concret n’est jamais allé plus loin que le plan com de Nicolas Sarkozy, et que l’on peut sans aucun doute résumer ainsi « Ich bin ein Baratineur », et avec son équipe de racoleurs des investisseurs potentiels allemands, nous pouvons affirmer tous en chœur avec Ouattara, le danseur de claquettes, en mettant chapeau bas devant Frau Angela « Wir sind alle Baratineurs » !
Shlomit Abel, 17 janvier 2013
Une délégation du Cojep-France reçue par l’ambassadrice du Ghana à Paris
Comme nous l’annoncions, après leur conclave d’hier et qui faisait suite à l’arrestation de leur mentor, Charles Blé Goudé, une maigre délégation composée de Zap Krasso (pdt Cojep-France), Armand Dago (ami fidèle de Blé Goudé) et Abel Naki (Cri-panafricain) était ce vendredi 18 janvier 2013 à 10h dans les locaux de l’ambassade du Ghana à Paris sise au 8, villa Saïd dans le 16e arrondissement (métro porte Dauphine). Munis d’une motion, les camarades de Blé Goudé auraient échappé eux aussi à une intimidation des éléments des Renseignements généraux (RG) parisiens qui s’étaient très tôt postés au salon de l’accueil. Selon une source proche de la délégation, les RG en civil ont d’abord demandé l’identité de chaque membre de la délégation avant de leur intimer l’ordre de les suivre à l’extérieur. C’est à ce moment qu’est arrivée, l’ambassadrice du Ghana en France, qui a exigé que les RG quittent les locaux de la chancellerie. Elle accordera un entretien de plus d’une heure aux amis de Blé Goudé qui avaient entre autres préoccupations : La préservation des Droits (statut de réfugiés politique) de Charles Blé Goudé, la garantie de sa sécurité. Car selon eux « cette situation pourrait retarder le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire ».
A eux, la diplomate ghanéenne a promis rendre compte fidèlement aux autorités locales de son pays tout en indiquant qu’elle est consciente qu’après l’affaire Koné Katina, il serait gênant pour le Ghana de laisser perdurer de tels actes sur son sol, surtout envers des candidats au statut de refugié politique. « Le Ghana est un Etat de droit et démocratique. Rien d’anti démocratique ne se passera pas sur son territoire » a-t-elle rassuré.
Aussi, à Paris, il est projeté une grande marche de soutien au président du Cojep ce samedi 19 janvier 2013. L’artiste Serge Kassy qui devrait présenter son nouvel album ce dimanche 20 janvier à Paris a décidé de reporter l’évènement au 3 février prochain « par solidarité à un frère ».
P.Kouhon/ Eventnews Tv