Dans le cadre de l’élargissement de sa Circonscription diplomatique, Son Excellence Monsieur Sylvestre KOUSSI BILE, Ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire près la République de Corée, a présenté, le mardi 29 novembre 2016, à sa Majesté HASSANAL BOLKIAH, Sultan de Brunei, les Lettres qui l’accréditent en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Côte d’Ivoire près le Sultanat de Brunei Darussalam, avec résidence à Séoul.
Au cours de l’audience qu’il lui a accordée, le Sultan, après lui avoir souhaité la bienvenue en terre brunéienne, n’a pas caché sa joie quant à cet évènement longtemps attendu par son pays.
Louant les grandes qualités de son homologue ivoirien, pour qui, il n’a pas dissimulé sa sympathie, le Sultan a fait savoir que les principes de paix, le bonheur des peuples et le vivre-ensemble, maitres mots de la philosophie politique du Président Alassane OUATTARA ont, sans nul doute, un écho très favorable à Brunei.
Répondant à son illustre interlocuteur, l’Ambassadeur a tenu à lui transmettre les vœux les plus chaleureux et les plus sincères que le Président Alassane OUATTARA, forme pour son bonheur personnel, la prospérité et le rayonnement du Sultanat de Brunei, ainsi que les assurances de sa haute estime et de son amitié.
Avant de prendre congé de son hôte, il a exprimé sa joie de l’occasion qui lui est ainsi donnée d’œuvrer au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et Brunei Darussalam.
Crise politique en Gambie: Paris et Dakar contre Jammeh
Durant la conférence de presse des deux chefs d’Etat français et sénégalais, la question de la Gambie a été abordée. Macky Sall et François Hollande, tous deux dans la même lancée ont exprimé leur position.Pour le Président français « les élections gambiennes ont été transparentes et les résultats ne peuvent nullement être contestables. En chœur, nous devrons avec le Sénégal œuvrer pour que le gagnant, Adama Barrow soit investi le plus rapidement possible. Nous lui vouons entière confiance dans sa mission et espérons qu’il pourra prendre ses responsabilités afin que la Gambie puisse continuer sa progression ».
Macky Sall quant à lui, à renouveler son discours des derniers jours et espère que « la CEDEAO pourra tout mettre en œuvre afin de faire entendre raison au président déchu, Mr Yaya Jammeh ».
Macky Sall depuis Paris: «Nous sommes dans l’obligation d’intervenir pour faire respecter le choix des Gambiens»
Macky Sall s’est exprimé au micro de notre envoyé spécial à l’Elysée. Le président de la République du Sénégal, après avoir manifesté sa compassion envers le peuple allemand suite à l’attentant du camion fou qui a fait 12 morts, a présenté ses condoléances à celui burkinabé qui a perdu 12 de ses soldats. Il s’est, en outre, exprimé sur la crise en Gambie.« Sur la question gambienne, il s’agit d’une volonté de faire respecter le choix du peuple. Nous invitons Yahya Jammeh à accepter ce choix souverain des Gambiens. An niveau de la CEDEAO, nous sommes dans l’obligation d’intervenir », a laissé entendre Macky Sall.
La réponse de Jammeh
En réponse aux propos de François Hollande et Macky Sall, le président gambien Yaya Jammeh a répondu clairement: « Ce n’est pas à Paris que l’avenir de mon pays va se décider ».
Côte d’Ivoire : accord final du FMI sur un programme de financement de 658 millions de dollars
Un programme de financement du Plan national de développement 2016-2020 avait fait l’objet d’un accord entre Abidjan et Washington en octobre. Il vient d’être validé par le FMI.
Débutées en février, les négociations pour la conclusion d’un programme de soutien économique du Fonds monétaire international (FMI) à la Côte d’Ivoire ont reçu une issue positive. Lundi, l’institution financière a fait savoir dans un communiqué que son conseil d’administration avait donné son aval à l’exécution de ce programme.
Ce dernier intervient au titre de deux facilités de crédit du FMI conçues en soutien des pays souffrant de difficultés prolongées de balance des paiements. Après cet accord, la Côte d’Ivoire percevra immédiatement un premier virement de 94,1 millions de dollars, le solde étant étalé sur toute la durée du programme.
Le programme « soutiendra les principaux objectifs du Plan national de développement (PND) de la Côte d’Ivoire pour 2016-2020« . L’État ivoirien a indiqué début décembre 2015 vouloir investir 29 311 milliards de F CFA (44,68 milliards d’euros) au cours des cinq prochaines années dans le cadre de ce plan, visant à favoriser le développement économique et à réduire la pauvreté, a indiqué le gouvernement le 9 décembre.
Ce programme succède à la facilité élargie de crédit accordée par l’institution de Bretton Woods en novembre 2011 pour un montant de 615,9 millions de dollars, qui avait été exécutée entre 2012 et 2015.
3 avocats commis par le Barreau pour défendre Simone Gbagbo
Me Abbé Yao, Bâtonnier de l’Ordre des avocats, a communiqué, mardi, à la Cour d’Assises, une liste de trois » avocats commis d’office » pour la défense de Mme Simone Gbagbo dont le procès reprendra le 20 janvier 2017.
Il s’agit de Mes Claude Mentenon, ex-bâtonnier, Amani Kouamé et Georges Téa, tous avocats à la Cour.
Le Bâtonnier Abbé Yao a expliqué à la Cour que la médiation qu’il menait auprès des conseils de Simone Gbagbo pour revenir sur leur décision de boycotter le procès ayant échoué, » j’ai, conformément, aux dispositions en vigueur, choisis ces avocats pour assurer la défense de l’accusée », a-t-il dit.
Un avis partagé par le Parquet général, la partie civile et la Cour qui ont cependant » regretté » l’échec de la médiation malgré » les efforts » du Bâtonnier.
Pour permettre aux avocats commis de prendre connaissance de la procédure du dossier, » la séance est suspendue pour le 20 janvier à 9h », a déclaré le président de la Cour, Boiqui Kouadjo avant de lever la séance.
Selon Me Amani Kouamé, l’un des avocats commis d’office, ses pairs et lui sont dans » de bonnes dispositions » pour assurer la défense de Simone Gbagbo dans » les règles de l’art pour l’équité du procès ».
Le conseil initial de l’ex-première Dame, ivoirienne poursuivie pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité, a suspendu sa participation au procès depuis trois semaines, suite au » refus » de la Cour de faire comparaître des personnalités citées comme » des témoins clés ».
APA
Soumaila Bakayoko aurait été débarqué de son poste de Chef d’Etat Major des Armées (CEMA)
Selon des informations qui filtrent du palais d’Abidjan, le Général Soumaila Bakayoko aurait été débarqué de son poste de Chef d’Etat-major des Armées (CEMA) qu’il occupait depuis 2011. Ces mêmes informations ne disent pas qui le remplacera à ce poste. Toutefois, il semblerait que le chef de l’état ivoirien a initié un processus de renouvellement du personnel dans son appareil.
Ainsi, monsieur Ouattara s’apprêterait à faire de grandes annonces début janvier. Cela inclurait le nom du premier vice-président que la Côte d’Ivoire ait connu. Pressenti parmi tant d’autres à ce poste, Soro Guillaume, l’actuel président du parlement ivoirien a déclaré dans un message vidéo sur les réseaux sociaux qui ne se sentait pas prêt à assumer une telle fonction. Il avait saisi l’opportunité de ce message pour prier Ouattara et Bédié de le laisser continuer « son travail au perchoir ».
Mais ceux qui sont dans les secrets des dieux abidjanais disent sous les boubous que l’éviction de Soumaila Bakayoko au poste de CEMA augure de jours politiques sombres pour les proches de Soro Guillaume. Il se dit que le chef de l’état ivoirien serait fatigué de traîner les têtes de l’ex-rébellion comme des boulets à ses pieds.
Ainsi, après s’être doté d’une nouvelle constitution et permis à ceux qui le désiraient de postuler aux législatives, Alassane Dramane Ouattara veut faire sa mue et n’avoir que des « personnes propres » dans son entourage. Des personnes qui ont mené le combat politique depuis le début avec lui au RDR et non ceux qui ont intégré de force le parti après la prise des armes.
Le discours de fin d’année du chef de l’état nous en dira davantage sur sa vraie posture à partir de 2017.
Législatives: Yasmina Ouégnin l’emporte à Cocody
Cocody était sous les feux de la rampe tellement l’enjeux est de taille. La députée sortante ex-PDCI RDA de Cocody, Yasmina Ouégnin, s’affrontait en tant que candidate indépendante à la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine qui défendait les couleurs de la coalition politique au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP) aux élections législatives de 2016.
La Commission électorale indépendante (CEI), a entamé la proclamation des résultats provisoires des législatives 2016, ce lundi 19 décembre, au siège de l’institution à Cocody-II Plateaux.
Yasmina Ouégnin, rempile pour un second mandant à Cocody à la tête de la liste « Ensemble pour Cocody » avec 56,86% des suffrages exprimés soit 17.932 voix sur 31 536 votes. Elle devance de loin son adversaire de taille, Affoussiata Bamba-Lamine qui a obtenu 10.100 voix soit 32,03% des suffrages exprimés.
Les deux camps et leurs supporteurs, signalons-le, s’étaient livré une guerre numérique sur les réseaux sociaux. Ce qui a amené la CEI, institution en charge des élections en Côte d’Ivoire à réagir. Précisant que «la CEI est le seul organe à donner les résultats officiels (provisoires et définitifs) de l’élection des députés à l’Assemblée nationale ». Tout en prévenant que leur action« pourrait créer des troubles à l’ordre public imputables à leurs auteurs ».
Rappelons que plus de 6 millions d’électeurs étaient appelés, ce dimanche, dans les urnes pour choisir les députés devant constituer le premier parlement de la IIIème République de Côte d’Ivoire. Au total 1337 candidats sont en lice pour 255 sièges que compte le parlement.
Près de 30.000 hommes des forces armées de Côte d’Ivoire ont été déployés sur l’ensemble du territoire national pour sécuriser ce scrutin législatif selon le Haut commandement des Forces armées de Côte d’Ivoire.