J’accuse Lettre ouverte à Mr GBAGBO et OUATTARA
Vous avez tous deux bafoué la démocratie et votre peuple. En ne vous prononçant pas en faveur d’un troisième tour d’élection ou à un processus de reprise des élections, vous plongez votre pays dans le chaos.
Avec autant d’irrégularité dans le déroulement du vote en faveur de l’un ou l’autre, vous avez trahi votre pays. La Côte d’Ivoire venait à l’issu du premier tour faire preuve d’une grande capacité damocratique où il n’y avait aucune exaction et om le processus apparaissait sans tache. Ainsi le pays reprenait le leadership dans la démocratisation de l’Afrique de l’Ouest. La nation ivoirienne était en marche les Ivoiriens prenaient en main leurs destinées.
Vous, messieurs les « Présidents », au second tour, avez trahi votre pays et votre peuple. Le tripatouillage des résultats a fait qu’il ne fut pas possible de déterminer, dans les délais fixés par le code électoral, un résultat fiable et cohérant. En ne respectant pas le code électoral que vous aviez agréé, vous avez mis le pays dans l’impasse.
Alors, qu’aprèes les évènements de 2004, nous semblions voire naitre une nation ivoirienne, vous mettez aujourd’hui le pays à feu et à sang en vous engageant dans une logique de guerre civile. Les blesses, les morts s’entassent dans le pays. Messieurs les « Presidents » avez-vous si peu de respect ppour votre peuple, votre pays que vous acceptiez de les voir dépérir ? L’un veut saisir le TPI en dénonçant l’autre. Mais, alors, pourquoi ne va-t-il pas, aussi devant le TPI pour répondre des actes qu’il a commis dans le passé pendant la crise de 2004.
Vous parlez de crime contre l’Humanité. Oui, il y a crime contre l’Humanité et vous en êtes tous deux responsables. Du jour où vous avez accepté qu’il n’y ait ne serait-ce qu’un mort dans vos rues, vous avez signé votre responsabilité face à ce crime. Du jour où vous avez accepté qu’il n’y ait ne serait-ce qu’un mort dans vos rues vous êtes devenus illigitimes et indignes. Vos complices sont la CEI et le Conseil Constitutionnel en ne déclarant pas leur incapacité à donner des résultats fiables et en ne dénonçant pas les « magouilles électorales ».
Tous vous déclariez vouloir l’unité du pays que la Côte d’Ivoire devienne une grande nation. Vous nous prouvez que ce n’était que mensonge et trahison. Vos intérêts personnels ont plus que pris le pas sur ce qui devrait être une vraie volonté politique de voir le pays se développer et redevenir le phare de l’Afrique de ll’Ouest. Juste une question Messieurs : « Comment face à vos créateurs, allez-vous justifier votre vie et ce que vous en aveez fait ? » Comment allez-vous pouvoir mettre au clair votre sconscience ?
Messieurs, il est urgent que nous trouvions une vraie solution à cette crise et à cette guerre qui cache son nom. Où retirez-vous plus avantage, en exterminant le peuple ou en faisont que le pays reprenne sa place en Afrique et dans le monde? Il est temps de se remettre au tour de la table pour enfin discuter de Côte d’Ivoire et non d’intérêts personnels.
Je suis prêt à vous inviter au tour de ma modeste table du moment où vous acceptez de parler du pays et non de vos personnes. Vous dites aimme la Côte d’Ivoire mais vous lui tirez dans le dos
UN FRANCIAS QUI SOMME TOUTE SEMBLE AIMER PLUS VOTRE PAYS QUE VOUS.
Yann GALINOU
By: GALINOU Yann