PAYEMENT DE FACTURES CIE: 3 CHOSES IMPORTANTES A SAVOIR
1- Tu souhaites faire un abonnement en électricité pour un local que tu viens d’occuper. Tu te rends à C.I.E (Compagnie Ivoirienne d’Électricité) et on te répond que ton prédécesseur dans le local est parti en laissant des impayés. Et que tu ne seras connecté au réseau que si tu payes lesdits impayés. Instructions de l’ANARE au consommateur: REFUSE! Car c’est illégal. Signale ensuite l’incident au responsable d’agence CIE et si rien ne change, saisis l’ANARE.
2- Le délai de paiement de ta facture est passé sans que tu n’aies pu t’acquitter du paiement de ta facture. L’agent CIE se présente chez toi la veille d’un jour férié ou un vendredi pour procéder à la coupure de ta fourniture en électricité. Instructions de l’ANARE au consommateur: REFUSE! Car c’est illégal (mais on n’a pas dit de le frapper hein). Signale ensuite l’incident au responsable d’agence CIE et si rien ne change, saisis l’ANARE.
3- Quand on paye sa facture après la date limite de paiement, on est soumis à une pénalité de retard de 10% du montant de la facture. C’est le principe. Mais si avant le délai de paiement, nous payons une partie de notre facture, et que après le délai de paiement nous allons payer le reliquat, la pénalité s’élève seulement à 10% du reliquat, et non plus 10% de la facture totale. Si dans ce cas, la CIE t’oblige à payer 10% de la facture totale comme pénalité, instructions de l’ANARE au consommateur: REFUSE! Car c’est illégal (mais on n’a pas dit d’incendier l’agence hein). Signale ensuite l’incident au responsable d’agence CIE et si rien ne change, saisis l’ANARE.
Comment joindre l’ANARE?
– 800 800 02 (numéro vert gratuit depuis un téléphone fixe)
– www.anare.ci
– Point d’accueil de ANARE dans le hall de l’immeuble EECI au Plateau. (Source: Gabo Junior)
Le CEPICI à la rencontre des opérateurs économiques chinois à Pékin
Le Centre de promotion des investissements en Cote d’iIvoire (CEPICI) a signé vendredi à Pékin en Chine un mémorandum d’entente avec le Fonds chinois pour le développement de l’Afrique (CAD-FUND), en présence de nombreux opérateurs économiques chinois et ivoiriens.
Selon une note d’information de l’ambassade de Côte d’Ivoire en Chine transmise à l’AIP lundi, le président de CAD-FUND, Chi Jianxun, a justifié le choix de la Côte d’Ivoire par son environnement sociopolitique et économique favorable aux investissements depuis l’avènement du Président Alassane Ouattara à la tête du pays.
Pour M. Chi, le Président de la République de Côte d’Ivoire est le principal facteur qui a encouragé les autorités chinoises. Il a pris la ferme résolution qu’à compter de cette signature, le Fonds chinois pour le développement de l’Afrique accompagnera et encouragera les entrepreneurs chinois à privilégier la destination Côte d’Ivoire pour leurs activités.
Quant à Dosso Adama, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Côte d’Ivoire en Chine, il a remercié le CAD-FUND pour la confiance matérialisée par la signature de ce mémorandum d’entente en terre chinoise, preuve que la coopération sino-ivoirienne vieille de plus de 30 années se porte bien. Il a lancé un appel aux chefs d’entreprises ivoiriens présents à considérer la Chine comme une destination privilégiée dans leurs recherches de partenariat.
Pour sa part, Mme Solange Amichia, directeur général adjoint du CEPICI, après avoir énuméré les investissements chinois en Côte d’Ivoire, a rassuré les autorités chinoises de la volonté du gouvernement ivoirien d’accueillir et faciliter les investissements chinois dans le pays.
De son côté, M. Assoah du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) a présenté aux opérateurs chinois les besoins urgents de la Côte d’ivoire en matière d’infrastructures routières, qui demandent un accompagnement de partenaires.
Cette signature qui a eu lieu dans les locaux de CAD-FUND a enregistré en outre la présence du patronat ivoirien, de la BNI, des conseils régionaux du Sud-Comoé et du Folon, ainsi que plusieurs entreprises privés ivoiriennes. Elle ouvre également la voie à des échanges directs entre entrepreneurs ivoiriens et chinois.
AIP
La CEDEAO perd 3,182 milliards d’euros de droits de douane à cause des échanges en faveur des importations venant d’Europe
Les pertes de droits de douane pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à cause de l’Accord de partenariat économique (APE) seraient de 3,182 milliards d’euros (environ 2087,255 milliards FCFA), a déclaré mercredi à Dakar M. Guy Marius Sagna, secrétaire général de la Coalition nationale Non aux APE.
M. Sagna intervenait lors d’ un débat sur les menaces ou opportunités de l’APE organisé par la Fondation Friedrich Ebert.
Selon le secrétaire général de cette Coalition qui regroupe notamment des chefs d’entreprise, syndicalistes, altermondialistes, membres de la société civile, les pertes résultent d’une étude d’impact dont sont au courant les Etats ouest africains.
« Pour le Nigéria, qui est la locomotive de l’économie ouest africaine, les pertes de droits de douane seraient de 1,898 milliard d’euros », soutient M. Sagna. Il ajoute que les investissements de ce pays seraient réduits de 12% et le produit national brut (PNB) de 1,8% à la fin de la période de libéralisation.
La Coalition Nationale Non aux APE a réfuté l’affirmation selon laquelle l’APE favorise l’intégration sous-régionale. « Le développement des échanges en faveur des importations venant de l’UE réduit le processus d’intégration régionale supposé être l’un des principaux objectifs de l’APE », avance M. Sagna. Selon lui, à la fin du processus de libéralisation, les importations du Nigéria seraient réduites de 8,7% en provenance du Mali, de 5,7% en provenance du Niger, de 5% en provenance du Ghana et de 4% en provenance de la Côte d’Ivoire.
« Le Sénégal exporte plus en Afrique de l’Ouest qu’ailleurs. Et c’est cette Afrique de l’Ouest qu’on veut donner à l’UE », affirme Guy Marius Sagna. La Coalition nationale non aux APE assimile ainsi les APE au néocolonialisme « On ne signe pas les APE ! Le néocolonialisme ça suffit ! », martèle M. Sagna.
Avec Abidjan.net
Côte d’Ivoire : les coulisses du ralliement de Bilé Bilé à Ouattara
Dès l’annonce, le 7 octobre, du retrait de la campagne présidentielle d’Amara Essy, les conseillers d’Alassane Dramane Ouattara se sont efforcés de limiter l’impact de l’appel au boycott de la consultation lancé par l’ancien ministre des Affaires étrangères.
En débauchant notamment certains de ses soutiens. Directeur national de la campagne d’ADO, Amadou Gon Coulibaly a ainsi réussi, lors d’un discret rendez-vous à son domicile, le 20 octobre, à convaincre Bilé Bilé, président de la coordination des planteurs du PDCI, de changer son fusil d’épaule. Frustré de ne pas avoir été consulté par Essy avant l’annonce de son retrait et satisfait d’avoir renoué le contact avec le pouvoir, Bilé, dont le soutien avait permis à Essy d’apparaître comme le candidat des planteurs, a appelé dès le lendemain à soutenir Ouattara.
Source: http://www.jeuneafrique.com/mag/276089/politique/cote-divoire-les-coulisses-du-ralliement-de-bile-bile-a-ouattara/
Pnd 2016-2020 : Des économistes ivoiriens analysent la viabilité de la dette
Un atelier sur l’analyse de la viabilité de la dette (AVD) ivoirienne s’est ouvert, hier, à l’hôtel du Sud, à Grand-Bassam. Il s’agit, cinq jours durant, pour le secrétariat technique du Comité national de la dette publique, de produire un rapport d’analyse de viabilité de la dette publique tenant compte de l’orientation générale en matière de croissance économique et d’investissements publics, en cohérence avec le Pnd 2016-2020.
Le directeur de cabinet, Adama Coulibaly, représentant la ministre de l’Economie et des Finances, a rappelé que le Pnd 2016-2020 va nécessiter un financement plus important que le précédent Plan national de développement. Des ressources devront être recherchées sur le marché financier régional et international, mais également auprès des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux. Comment éviter d’arriver à un surendettement qui risque de freiner tous les efforts de développement entrepris par le gouvernement ? Pour Adama Coulibaly, fort heureusement qu’un projet de stratégie de gestion de la dette à moyen terme (SDMT 2016-2020) a été élaborée récemment, qui propose des orientations importantes en matière d’endettement et de gestion de la dette publique. «La SDMT 2016-2020 permettra de satisfaire les besoins de financement de l’Etat ainsi que ses obligations de paiement et de s’assurer que ses objectifs de maîtrise des coûts et des risques seront atteints afin d’éviter à terme un surendettement», a-t-il indiqué. Toujours selon lui, en conformité avec l’analyse de la viabilité de la dette, il s’agit pour la SDMT 2016-2020 d’évaluer le risque global d’endettement en comparant un certain nombre d’indicateurs par rapport à leurs seuils et points de référence applicables aux pays, en fonction de la qualité de leurs politiques et institutions.
Quant au directeur de la Dette, Coulibaly Jules, il a indiqué que la réalisation de l’AVD constitue une priorité nationale, en ce sens qu’elle permet de conforter le Pnd 2016-2020 et de s’assurer que les ressources d’emprunts attendues dans le cadre de cet ambitieux programme ne vont pas compromettre la viabilité à terme de la dette publique.
Notre Voie
Mauvaise gouvernance: Ouattara au centre d’un délit d’initié
« Alassane vend et rachète ». Les Ivoiriens se souviennent de ce titre qui avait fait la manchette de « Notre temps », hebdomadaire ivoirien des années 90. Révélation qui avait irrité Alassane Ouattara alors Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. En son temps, il avait traduit les journalistes devant les tribunaux pour diffamation. N’acceptant pas qu’on l’accuse, avec des preuves palpables, d’avoir engagé la privatisation des entreprises d’Etat pour les racheter en se cachant derrière des sociétés-écrans. Mais comme les mauvaises habitudes ont la peau dure, M. Ouattara n’a pas changé d’attitude. 25 ans plus tard.
Au stade municipal d’Abengourou où il a animé son meeting de clôture, le samedi 19 septembre 2015, dans le cadre de sa visite d’Etat dans la région de l’Indénié-Djuablin, dans l’Est du pays, Alassane Ouattara, a reçu de nombreux présents parmi lesquels 50 tonnes de fèves de cacao de la part de ses hôtes. Pour remercier ses généreux donateurs, le chef de l’Etat n’a pas caché ses intentions d’en tirer le maximum de profit. « Savez-vous, dira-t-il, les 50 tonnes de cacao que j’ai eues, je vais les garder jusqu’au 1er octobre. Parce que le 1er octobre, je vais augmenter encore le prix au producteur de cacao. Car nous aurons une rencontre avec les producteurs, le 1er octobre, à Yamoussoukro et j’aurais l’occasion de vous dire les nouveaux prix pour le cacao. Et cela est important…», a-t-il déclaré sans hésiter.
Ceux qui pensaient qu’Alassane Ouattara ne franchirait pas le rubicon en se rendant à Yamoussoukro pour fixer un nouveau prix bord champ du kilogramme de cacao ont été confondus. Parce que le 1er octobre 2015, il s’est effectivement retrouvé devant les producteurs de la filière café-cacao, dans la capitale politique de Côte d’Ivoire, village natal de feu Félix Houphouët-Boigny. Et Ouattara n’a pas fait mentir ses détracteurs puisqu’il a effectivement fixé le nouveau prix bord champ du kilogramme de cacao à 1.000 FCFA. Contre 850 fcfa pour la campagne cacao précédente. Ainsi Ouattara pourrait-il tirer grandement profit des 50 tonnes de cacao qui lui ont été offerts. S’il les vend directement sur le marché mondial.
Toute chose qui laisse à penser que M. Ouattara a profité de sa position actuelle de chef de l’Etat pour prendre des décisions qui vont l’avantager au plan financier. Avec le prix du kilogramme de cacao qu’il a fixé à 1.000 Fcfa, les 50 tonnes de cacao rapportent 50 millions de Fcfa à la vente bord champ. Et largement plus sur le marché international où le prix du kg de cacao avoisine les 3000 fcfa. Ce que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a fait à Yamoussoukro relève donc du délit d’initié. Dans un pays démocratique, cela serait impensable de la part du chef de l’Etat. Mais la mauvaise gouvernance étant la chose la mieux partagée sous le régime Ouattara, il ne faudra pas s’attendre à une renonciation des 50 tonnes de cacao ou de l’argent récolté de la part d’Alassane Ouattara.
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