L’Opération sensibilisation à la qualité du cacao, mise en oeuvre par l’Association nationale des producteurs café-cacao de Côte d’Ivoire (Anaproci) fin 2006, était estimée officiellement à 2,5 milliards FCFA. Mais le président de l’Anaproci, Henri Amouzou n’a utilisé que 200 millions FCFA pour l’opération. C’est l’information principale qu’on retiendra, lors du procès des ex-dirigeants de la filière café-cacao, hier, au Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan-Plateau.
Le premier vice-président de l’Anaproci, Tapé Do Lucien a reconnu qu’effectivement 200 millions FCFA ont été utilisés pour l’opération sensibilisation à la qualité du cacao. Le substitut du procureur, Fernand Oulaye, représentant le Parquet d’Abidjan, a abondé dans le même sens que Tapé Do, selon les informations de l’instruction du dossier.
Seulement, il ne comprend pas pourquoi les 2,5 milliards FCFA qui devaient être affectés à ladite opération ont été en partie utilisés pour rembourser les arriérés des délégués régionaux, départementaux de l’Anaproci et les membres du comité des sages. Le paiement des arriérés, a indiqué le substitut du procureur, s’est élevé à 1,416 milliard FCFA. « Sur les 2,5 milliards FCFA, si l’on retranche le coût de l’opération de sensibilisation à la qualité du cacao et le paiement des arriérés, il reste 884 millions FCFA utilisés sans justificatif », a-t-il déploré.
Amouzou Henri a déclaré n’avoir jamais réclamé un montant pour payer les arriérés des délégués et des sages.
Sur un autre chapitre, le président du Tribunal, Coulibaly Hamed a déclaré excessifs les 2,423 milliards FCFA de primes de fin d’année distribués par le Fonds de développement et de promotion des activités café-cacao (Fdpcc) de 2002 à janvier 2008. C’est aussi le cas des 950 millions FCFA pour la fête de fin d’année 2004. Il a également dénoncé les 10 mois de salaire, soit 80 millions FCFA, versés à Kouassi Théophile en tant que secrétaire exécutif du Fdpcc fin 2004. Sur ces questions, Amouzou Henri a expliqué les 80 millions FCFA correspondent à la prime de bilan conformément au rendement satisfaisant de Kouassi Théophile. Les 950 millions FCFA, selon lui, sont prévus pour faire des dons aux autorités socio-politiques et aux administrateurs du Fdpcc.
Gomon Edmond
La France et la Côte d’Ivoire signeront un accord d’annulation de dette
La France et la Côte d’Ivoire signeront mardi un accord bilatéral portant sur l’annulation de dette ivoirienne, a déclaré le ministère français de l’Economie et des Finances.
Le ministre français de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, rencontrera mardi soir le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue ivoirien Charles Koffi Diby, en visite à Paris, a précisé le ministère dans un communiqué.
A l’issue de cet entretien, ils signeront l’accord bilatéral d’annulation de la dette ivoirienne dans un hôtel situé dans le centre de Paris, ajoute le communiqué, sans préciser le montant concerné.
En juillet 2011, le Premier ministre français d’alors François Fillon avait promis, lors d’une visite à Abidjan, de lancer avec la Côte d’Ivoire un contrat de désendettement-développement de près de deux millliards d’euros, et d’annuler en même temps un milliard d’euros de la dette publique ivoirienne.
Début 2012, l’ancien président français Nicolas Sarkozy avait renouvelé à M. Ouattara le soutien de la France aux efforts ivoiriennes dans la reconstruction et la réconciliation en Côte d’Ivoire, pays ouest-africain déchirée par une crise politico-militaire ponctuée de conflits.
La France et la Côte d’Ivoire tentent de renouver avec le partenariat après leurs relations tendues sous le régime de Larent Gbagbo (2000-2011).
Xinhua
Mauvaise gouvernance, détournement de fonds: le cas de la BIAO
C’est une affaire qui prend ses origines en fin 2010, avant de refaire surface en décembre 2012, mais tout le temps restée floue, que nous remettons au goût du jour. Ceci, sur indication anonyme de certains de nos lecteurs exerçant dans le secteur bancaire en Côte d’Ivoire. On ne le dira jamais assez, mais les banques commerciales avec ou sans capitaux de l’État en Afrique, ont une telle gestion opaque, que chaque exercice fiscal se solde par des manques à gagner en centaines, sinon milliers de milliards de CFA locaux, pour ces pauvres états africains. Une élite politico-affairiste riche, narguant les pauvres populations, au nez et à la barbe des organismes internationaux tels que le FMI ou la Banque mondiale, complices. En Côte-d’Ivoire, cette situation semble perdurer malgré les prophéties de bonne gouvernance faites par tous ceux qui souhaitaient se faire élire en 2010, comme président de cette république plus que jamais « bananière ». Plusieurs fois, nous avons affirmé que la Côte-d’Ivoire n’était pas digne d’être élue au PPTE. Un petit effort dans le sens de la bonne gouvernance, nous aurait éviter cette humiliation. Ceci est le premier d’une série d’articles que nous préparons sur le secteur bancaire en Côte-d’Ivoire, véritable nid de bandits à col blanc, dont la grosse partie est bonne pour la MACA (prison civile).
Bonne lecture
Sylvie Kouamé
Connectionivoirienne.net
Source: traquefraude.e-monsite.com
………………….
Pour cette contribution à la lutte contre la mauvaise gouvernance, nous avons choisi l’exemple de la BIAO CI, pour les raisons suivantes :
Il s’agit d’une entreprise dont 70% des capitaux appartiennent à des privés notamment le groupe N’SIA ;
L’état de côte d’Ivoire y détient directement et indirectement des actions à hauteur de près de 30% (Etat+CNPS) ;
La banque est dirigée au plus haut sommet par le président actuel du patronat ivoirien (patron des patrons de Côte d’Ivoire) en la personne de Monsieur Jean KACOU DIAGOU.
Le mélange de tous ces ingrédients fait de cette banque un exemple saisissant, car, tous les acteurs de la société sont concernés notamment l’Etat, le secteur privé, les employés et le patronat.
Il y’a un peu plus d’un an, des journaux ivoiriens avaient abondamment écrit sur un détournement de fonds à la BIAO CI, ayant causé un préjudice de plus de FCFA 400 millions. En son temps, ceux qui avaient attiré l’attention de cette banque et de ses dirigeants sur ce risque de fraude ont failli être abusivement jetés en prison, n’eut été la perspicacité de certains agents de forces de l’ordre qui sont restés dignes face à cette cabbale.
On s’attendait à ce que cette affaire d’injustice et de détournement de fonds soit prise en charge par les nouvelles autorités ivoiriennes afin que les vrais coupables et leurs commanditaires soient jetés en prison. A ce jour, aucune action n’a encore été initiée.
Et puis voilà que nous avons écouté le SAMEDI 24 MARS 2012, une interview de monsieur Jean KACOU DIAGOU sur la chaine d’information étrangère (RFI). Au cours de cet entretien, dont le lien est joint ci-dessous, monsieur Jean KACOU DIAGOU est revenu sur cette affaire.
http://www.rfi.fr/emission/20120324-invite-jean-kacou-diagou
En écoutant bien cette interview, l’on s’aperçoit bien qu’il s’agit d’un magasine proposé par le groupe N’SIA. Cela signifie tout simplement que monsieur Jean KACOU DIAGOU avait la possibilité de ne pas revenir sur cette affaire. S’il a donc accepté d’y revenir, c’est qu’il avait un message à faire passer. Quel est donc le message que monsieur Jean KACOU DIAGOU voulait-il faire passer ? Les mauvaises langues parleront de diversion.
Ainsi, à la question du journaliste monsieur ALAIN FOKA de savoir ce qui s’est réellement passé dans cette banque par rapport à cette fraude, monsieur Jean KACOU DIAGOU, après avoir voulu chercher à éviter la question, a finalement banalisé les faits en disant qu’il s’agissait d’un phénomène normal inhérent à toute organisation de part le monde.
Monsieur jean KACOU DIAGOU se permet même de minimiser la somme de 460 000 000 en disant : « oooooooh c’est quatre cent et quel million….. ». Monsieur DIAGOU se félicite même de cette situation en disant : « … le succès d’une entreprise se nourrit de ses erreurs aussi… ». Ainsi, selon monsieur Jean KACOU DIAGOU, cette situation contribuera au succès de la BIAO.
Tous ceux qui connaissent bien N’SIA savent aussi que cette structure a toujours été abonnée aux techniques de fraude les plus spectaculaires notamment l’usage des escomptes et l’achat des titres frauduleux. C’est pour cette raison qu’ils sont étonnés de cette réaction. Ils le sont simplement parce qu’ils pensent que si depuis le temps que la société N’SIA fait l’objet de fraude elle avait voulu tirer les fameuses leçons, cette fraude aurait pu être évitée. Si elle a donc été c’est certainement qu’elle ne l’a jamais réellement souhaitée.
Pour enfin répondre ce qui suit : « l’erreur était qu’un des modules n’a pas été bien verrouillé………….la carte rubis »
Franchement après avoir entendu cela, de la part de ce monsieur, l’on se demande s’il sait de quoi il parle ou alors veut il faire vraiment faire de la diversion.
Même en supposant que cela soit la réalité. Qui avait la responsabilité de verrouiller ce module dans cette banque? Qui n’a donc pas fait ce qu’il était prévu de faire ?
Ce monsieur peut-il répondre à ces questions ? Franchement, quand Dieu veut te ridiculiser c’est sure que tu ne peux pas y échapper. C’est certainement, ce à quoi nous assistons avec monsieur Jean KACOU DIAGOU. Wait and see.
Des individus ont crédité frauduleusement des comptes de la clientèle à travers l’applicatif bancaire, et monsieur Jean KACOU trouve que c’est le module des cartes rubis qui n’a pas bien fonctionné. N’importe quoi.
Cher monsieur sachez que pour n’importe quel individu dès l’instant où il a de l’argent sur son compte il peut le retirer à travers n’importe quel distributeur automatique dans le monde pourvu que sa banque soit connectée au réseau visa. Voilà cher monsieur le problème.
Le vrai problème est le crédit des comptes frauduleux concernés, et non les retraits qui sont du reste normaux, dès lors que les comptes concernés sont créditeurs.
Si après des audits approfondis commandités par vos soins, vous êtes encore à cette conclusion, c’est que, soit vous faites vraiment de la diversion, soit vous n’avez rien compris, ou encore on ne vous a rien expliqué du tout pour être plus courtois.
Monsieur Jean KACOU DIAGOU continue pour dire ceci : «……. certains informaticiens qui étaient certainement dans la boîte à la BIAO CI et d’autres qui étaient à l’extérieur, ont été plus malins que nous….. Voilà Ils ont siphonné un peu d’argent ».
Normalement, après de telles conclusions, n’importe quel dirigeant d’entreprise, épris de bons sens devrait s’attendre à ce que certains informaticiens soient au moins sanctionnés. Cela n’a pas été le cas, car notre enquête a révélé le contraire.
Tous les informaticiens qui pouvaient d’une façon comme d’une autre, être impliqués dans cette affaire ne serait-ce qu’au niveau de la responsabilité qui leur était confiée, ont tous obtenu des promotions. Pire, l’ancien Directeur Général de cette banque, dont le rôle était de préserver cette banque contre cette fraude, et qui n’a rien fait pour l’empêcher mais bien au contraire a tout fait pour qu’elle se matérialise a été selon les propres dires de monsieur Jean KACOU DIAGOU payé à un montant qui dépasserait l’entendement humain, dixit monsieur Diagou. Moralité de l’histoire, l’ancien directeur général a été récompensé de manière significative, pour avoir encouragé la mauvaise gouvernance tout en favorisant des injustices (vouloir sacrifier des collaborateurs professionnels ayant effectué leur diligence au péril de leur vie) pour couvrir des méfaits.
Alors question : Pourquoi les informaticiens à commencer par leur premier responsable dont la responsabilité ne serait-ce qu’administrative dans cette fraude avait été établie dans l’enquête menée par l’ancienne direction de l’audit n’a même pas obtenu une demande d’explication ? Pourquoi les administrateurs des systèmes informatiques qui ont été piratés ont tous obtenu des promotions en lieu et place de ne serait-ce qu’une simple demande d’explication ? Pourquoi le Directeur Général qui a fait perdre à la banque plus 460 000 000 FCFA a obtenu une indemnité de licenciement qui pourrait avoisiner le milliard de francs CFA, lors de son éviction de la banque ? Jean KACOU DIAGOU le confirme lui-même à travers la question du journaliste de savoir si l’ancien Directeur Général qui est parti a été réellement payé ou pas. Monsieur Jean KACOU DIAGOU répond ceci: « ….Je crois que personne ne pouvait le dire encore moins lui-même parce qu’il a reçu plus qu’il n’aurait du recevoir légalement et bien au-delà de ce qu’on peut penser….. Il a été payé… » Il confirme ainsi que l’argent perçu par ce monsieur est bien au-delà de l’imagination.
Enfin, pourquoi ce sont ceux (les auditeurs) qui ont découvert que cette fraude étaient en préparation et qui ont même informé le haut management dont monsieur Jean KACOU DIAGOU qui ont failli être abusivement jetés en prison à la demande de ce dernier ? Comme s’il voulait les faire disparaître.
D’aucun diront que cette banque appartient à monsieur Jean KACOU DIAGOU et donc qu’il peut y faire tout ce qu’il veut. D’abord ces personnes doivent savoir que l’argent d’une banque n’appartient pas à ses propriétaires, mais plutôt aux épargnants que nous sommes, ensuite une banque n’est pas une boutique de « mauritanien ».
En effet, la banque est soumise à une règlementation stricte dictée par les institutions financières comme la BCEAO et est régulièrement contrôlée par l’autorité de régulation de la BCEAO : la Commission Bancaire.
Donc, même en étant propriétaire d’une banque, on ne peut pas y faire ce qu’on veut, pas même s’octroyer un prêt bancaire. La seule issue qui reste pour s’approprier les ressources de la banque est bien évidemment la fraude. Voilà pourquoi certains n’hésitent pas à y recourir même au mépris des règles les plus élémentaires comme chercher à savoir ce qui s’est réellement passé.
Nous pensons qu’en agissant ainsi monsieur Jean KACOU DIAGOU donne du crédit à tous ceux qui, très tôt, ont vite conclu qu’il s’agissait d’un détournement de fonds commandité par ceux là qui se réclament être les propriétaires de cette banque.
Ensuite, cette gouvernance contribue inévitablement a fait perdre de l’argent à l’Etat de Côte d’ivoire, en ce qui concerne, le montant des impôts sur le résultat de fin d’exercice à reverser. En effet, cette somme d’argent perdue et celle payée à cet ex-dirigeant pour on ne sait qu’elle raison viendra inéluctablement diminuer le résultat de la banque donc l’Etat perdra des impôts qu’il devrait normalement percevoir, ensuite en tant qu’actionnaire l’état perdrait encore de l’argent. Il s’agit des dividendes qu’il aurait dû percevoir en cette qualité.
D’ailleurs dans cette interview monsieur Jean KACOU lui-même le reconnaît, mais d’une façon fort déconcertante. Il dit ceci à la question du journaliste de connaître le montant de la somme volée: « oooooooh ce n’est quatre cent et quel million…………le client n’a pas perdu de l’argent, c’est la banque, c’est nous les actionnaires qui avons perdu de l’argent… sur nos bénéfices ».
Quand on est actionnaire et qu’on perd 460 000 000 FCFA sur ses bénéfices, on devrait au moins être triste sauf si cet argent s’est par la suite retrouvé dans notre poche d’une certaine façon.
Enfin, en agissant ainsi, monsieur Jean Kacou DIAGOU fait la promotion de la mauvaise gouvernance et érige l’injustice en mode de gestion. Pourquoi donc voulait –il, aux premières heures, faire jeter en prison les auditeurs qui avaient pourtant attiré son attention sur les préparatifs de cette fraude alors qu’aucune mission n’indiquait leur moindre implication ? N’est-ce pas ce même monsieur qui reconnaîtra plus tard à travers cette interview que ce sont des informaticiens en internes qui seraient les responsables (des responsables qui n’ont même reçu ne serait-ce qu’une demande d’explication) ?
D’ailleurs, aujourd’hui (mai 2012) une banque de la place est elle aussi confrontée à une fraude massive de fonds. Dans cette dernière, tous les informaticiens sont présentement à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan alors pour le groupe N’SIA ils ont tous été protégés, même pas obtenus des demandes d’explication et mieux ils ont tous obtenu des promotions.
Face à une telle situation quand pour être gentil d’aucuns disent que votre comportement est suspect vous ne réagissez pas et si pour être véridique d’autres affirment que c’est vous monsieur Jean KACOU DIAGOU qui avez commandité cette fraude, vous ne réagissez pas encore.
Et bien sachez qu’en agissant ainsi vous donnez raison à ceux qui soutiennent que c’est vous le voleur.
D’ailleurs, ils pourraient ne pas avoir tort parce qu’aux premières heures de la découverte de votre fraude ce sont les auditeurs que vous avez voulu jeter en prison. Ceux là même qui pouvaient mener les investigations et dont le rôle n’était rien d’autre que cela en lieu et place de ceux dont la responsabilité était de verrouiller votre imaginaire STUPIDE ET IMBECILE MODULE Rubis.
Pire, quand la justice ivoirienne après ses enquêtes a jugé bon de garder en détention vos informaticiens que vous continuer de protéger vous n’avez pas hésité un seul instant à demander à l’ex-procureur de la république de les faire libérer nuitamment. Comment devons nous qualifier une telle démarche?
Monsieur Jean KACOU DIAGOU vous aurez du mal après cette honteuse sortie à convaincre même le plus idiot des hommes que vous n’êtes le vrai corbeau de cette fraude.
Cette situation est vraiment regrettable pour l’état de Côte d’Ivoire qui devrait être sans aucune tolérance pour ce genre d’attitude. En pensant même que ces situations qui sont légion dans notre pays, laissent imaginer le manque à gagner. Elle est d’autant plus regrettable qu’elle est l’œuvre du patron des patrons de Côte d’Ivoire. Si le patron des patrons lui-même se comporte ainsi qu’en sera-t-il des autres ?
Ce sont ces mêmes dirigeants d’entreprises qui viendront par la suite dire que l’état ne paie pas ses dettes intérieures. Comment l’état pourrait payer ses dettes intérieures si vous-même de par votre comportement, contribuez à l’appauvrir, à encourager la fraude et à vous enrichir de manière totalement illicite.
Non satisfaite de cette mauvaise gouvernance, les dirigeants de la BIAO ont cru bien faire en y ajoutant une couche d’injustice qui frise le ridicule.
En effet, l’auditeur informatique qui avait très tôt attiré des dirigeants de la banque sur le risque de fraude avant même qu’elle ne se matérialise et l’ancien Administrateur de bases de données qui a lui été écarté de cette fonction pour faciliter la fraude qui ont été licencié pour des fallacieux motifs ont par la suite trouvé du travail auprès d’une société dont les locaux étaient situés dans le même immeuble que ceux de la BIAO.
C’est en ce moment là que les dirigeants de la BIAO qui pensaient qu’ils étaient encore capables de tout faire dans l’impunité y compris favorisé des fraudes ont tout simplement donné des instructions à leurs vigiles pour lui interdire l’accès à leurs bureaux.
C’est donc logiquement qu’ils ont fait constater cette situation par voie d’huissier le mercredi 21 décembre 2011. L’ancien Administrateur des bases de données qui a été écarté par la BIAO pour favoriser la fraude a été le premier a porter plainte auprès du tribunal de première instance d’Abidjan et une ordonnance judiciaire en date du 23 janvier 2012 condamnant ladite banque a été prononcée en des termes on ne peut plus clairs.
Il était stipulé ceci : « une telle mesure prise en dehors de toute décision judiciaire, constitue une voie de fait manifeste d’autant qu’elle participe d’une justice privée et viole de la sorte le droit constitutionnel élémentaire d’aller et venir …….
Par ailleurs, cette décision revêt un caractère discriminatoire, incompatible avec les vertus de toute république ; »
Ce faisant, injonction a été faite à la BIAO de cesser immédiatement cette voie de fait.
Refusant de donner une suite favorable à cette décision de justice, comme si cette institution se croyait dans une république bananière, elle a finalement été condamnée a payer une amende journalière de 500 000 Francs jusqu’à ce qu’elle s’exécute.
Certainement convaincue qu’elle opère dans une république bananière et surtout qu’elle jouit d’une justice privée, elle n’a à ce jour, toujours pas donné de suite.
Moralité de cette histoire c’est que cette banque pourtant dirigée par le patron des patrons de Côte d’Ivoire a fait de la mauvaise gouvernance son cheval de bataille.
Traduisons cette situation dans les comptes de cette banque.
Face à une telle situation, la BIAO CI va constituer ce qu’on appelle une provision qui est un passif (dette) dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise.
Les provisions reflètent des charges probables (et pas seulement éventuelles) qu’il convient de rattacher à l’exercice comptable au cours duquel elles sont apparues, afin de dégager un résultat aussi fidèle que possible.
Le résultat de la banque sera donc diminué de ce montant ce qui va avoir un impact réel sur les impôts et les dividendes à percevoir par l’état de Côte d’Ivoire.
La question que l’on se pose est celle-ci : Quand l’état de Côte d’Ivoire va comprendre qu’il n’est pas dans son intérêt de tolérer ces abus parce que finalement, il est le plus grand perdant.
Il suffit simplement de jeter un regard critique sur les résultats de cette banque depuis que N’SIA est aux commandes pour se rendre compte que son objectif n’est pas réellement de dégager des bénéfices.
Quelqu’un nous a dit que les explications à cette situation pourraient trouver leurs origines dans les débuts de ce monsieur dans les affaires. Non, plutôt dans les conditions non encore élucidées de son départ de l’ancienne maison d’assurance UA.
Si chacun à son niveau faisait correctement ce qu’il doit faire avec la conscience de servir son pays, la Côte d’Ivoire se porterait mieux.
Bientôt les premiers vols low cost en Afrique subsaharienne
(Agence Ecofin) – La nouvelle compagnie aérienne FastJet, appartenant à Rubicon Diversified Investments, opérera en Afrique sous un contrat de licence d’EasyJet à partir d’octobre 2012 avec une flotte qui pourra atteindre jusqu’à 15 Airbus A319 en location.
«C’est est un pas de plus, certes petit mais néanmoins significatif, dans le rêve qu’ont des millions de gens en Afrique de pouvoir voyager bon marché. Les expériences passées montrent comment une compagnie aérienne low cost a réussi à faire voyager des personnes, qui n’avaient jamais pris un vol auparavant. Pour l’Afrique avec ses villes à forte densité de population, séparées par de grandes distances, cela signifie un marché potentiel de plusieurs millions de passagers», s’est réjoui Sir Stelios Haji-Ioannou (photo), actionnaire à hauteur de 5% de Rubicon Diversified Investments qui chapeaute désormais Lonrho Aviation.
Lonrho Aviation exploitait la compagnie Fly540 qui dessert le marché national du Kenya, d’Angola, du Ghana et de la Tanzanie.
Abidjan peut devenir le hub sous-régional du transport par conteneurs
«Nous partageons l’ambition du gouvernement ivoirien de transformer la Côte d’Ivoire en pays émergent dans les 10 ans». Ces propos résument fort bien les ambitions de M. Rodolphe Saadé, directeur général du Groupe CMA CGM et président de Delmas en terre ivoirienne. De passage à Abidjan, M. Saadé a clairement exposé ses projets pour la Côte d’Ivoire, au cours d’une réception que ses services ont organisé dans un hôtel de la place mardi soir. Il n’a fait aucun mystère sur la décision de son groupe de soumissionner à l’appel d’offre relatif à la construction du 2è terminal à conteneurs (TCII) d’Abidjan, dans le cadre de l’extension des activités du Port autonome. «Une politique de grands travaux a été définie visant à remettre en état les infrastructures et à conforter la position d’Abidjan et de San Pedro dans les échanges Nord-Sud et Est-Ouest. Dans le secteur des transports, la réhabilitation des infrastructures routières et ferroviaires existantes, les projets de création de nouvelles voies vers le Mali et le Niger, constituent des opportunités majeures pour les deux ports ivoiriens. (…).En tant qu’acteur majeur du transport maritime dans le monde et en Côte d’Ivoire, nous ne pouvons rester indifférent à ces évolutions. Et nous ferons part de notre entière disponibilité pour accompagner ces projets porteurs de croissance et de développement »,a indiqué M. Saadé, qui a déclaré ouvertement la candidature de son groupe pour le TC II. Convaincu que ‘’Abidjan peut devenir le hub du transport maritime sous-régional du transport par conteneurs’’, le président de DELMAS espère en être l’un, sinon l’acteur majeur de ce projet ambitieux en Côte d’Ivoire. «Si nous réussissons à gagner l’appel d’offres, nous souhaitons devenir un acteur majeur du développement de ce pays». Le disant, le directeur général délégué du Groupe CMA CGM ne manque pas de souligner les énormes potentialités de son groupe, 3ème groupe mondial de transport par conteneurs, premier en France et en Côte d’Ivoire où il se taille 30% de parts de marché. Rodolphe Saadé met un point d’honneur à souligner l’intérêt de son groupe pour la Côte d’Ivoire. Il relève le potentiel de ce pays et affiche la volonté de CMA CGM de l’accompagner dans sa phase de reconstruction, au lendemain de la profonde crise qu’elle a traversée.
F.D.BONY
Le gouvernement réactive le « projet carte jeune »
Abidjan – Le gouvernement ivoirien, réuni mercredi à Abidjan en conseil des ministres, a décidé de réactiver « le projet carte jeune » initié dans les années 1991-1992 et qui octroyait aux détenteurs de cette carte un certain nombre d’avantages, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, à l’issue du conseil.
Selon le porte-parole du gouvernement, cette nouvelle carte qui va être « une sorte de carte d’identité pour les jeunes de 16 à 35 ans » constitue un début de solution aux nombreux problèmes auxquels fait actuellement face la jeunesse ivoirienne.
La « nouvelle carte jeune a des fonctionnalités que l’ancienne n’avait pas », a expliqué le ministre Bruno Koné. Outre l’identification des jeunes et bien au delà des nombreux avantages qu’elle va procurer aux détenteurs comme par le passé, la carte va surtout aider ces jeunes à gérer leur épargne, contribuant ainsi et par la même occasion, à la réalisation de l’ambition du gouvernement de bancariser le pays, a-t-il dit.
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