Et si nous parlions un peu de l’agrobusiness en analysant les déclarations du chef de l’Etat à Paris !
Le président Ouattara traite les entreprises de l’agrobusiness d’escrocs. Celui qui traite les promoteurs de l’agrobusiness d’escroc est lui même le patron de la justice des vainqueurs…
Nous savons tous que le régime de Ouattara avait bloqué les comptes des entreprises de l’agrobusiness en pleine mutinerie, il avait urgemment besoin d’argent pour payer les mutins qui avaient donné un ultimatum à son gouvernement s’il ne remboursait pas leur leurs primes. Pour un régime redresseur de tords, ça fait mauvais genre.
La justice aux bottes, sans enquètes avait suivi les déclarations du gouvernement mais nous savons tous que derrière les déclarations du chef de l’Etat à Paris il y a bien une filouterie du régime. Nous savons aussi que c’est grâce à l’argent de l’agrobusiness que le gouvernement ont pu payer les mutins.
Nous savons aussi que les déclarations du chef de l’Etat, à Paris disant que les promoteurs de l’agrobusiness sont des arnaqueurs est sans base légale, faute d’une vraie enquête judiciaire ad hoc. Voilà qui est de mauvais augure pour celui qui dit représenter l’Etat de droit en Cote d’Ivoire!.. Qui ne sait pas gérer les soldats qui l’ont aidé à prendre le pouvoir, saura-t-il gérer les Ivoiriens dans la justice?
Comme quoi le mot escroc ou arnaqueur n’a pas la même signification selon que vous soyez président de la républqiue, ministre, procureur sous le régime de Ouattara ou simple promoteur ou même souscripteur. Le mot « escroc » a été prononcé pour la première fois par le porte-paroles du gouvernement après un conseil des ministres et le chef de l’Etat Ouattara ne fait que redire ce qu’avait dit son perroquet à Abidjan.
Alors souscripteurs ivoiriens, dormez tranquille, votre argent est bien dans les mains des gens honnêtes et compétents !!!
Soyez assurés qu’ils l’utiliseront pour payer leurs soldats quitte à vider complètement les comptes de tous les Ivoiriens pour rembourser ses dettes et après les accuser d’escrocs!
LA COTE D’IVOIRE INTERDIT LA VENTE DE VOLAILLES VIVANTES EN DEHORS DES MARCHES
COMMUNIQUE DE PRESSE
Conformément au Décret n° 93-312 du 11 mars 1993 fixant les conditions d’exercice des professions touchant au commerce des animaux, des denrées animales et d’origine animale destinées à la consommation humaine, le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques porte à la connaissance de la population et des opérateurs économiques de la lière avicole (éleveurs, grossistes, revendeurs de volailles vivantes) que la vente de volailles vivantes est une activité soumise à une déclaration obligatoire et ne doit s’exercer uniquement que sur les marchés conventionnels de volailles vivantes et les points de vente déclarés.
En conséquence, la vente de volailles vivantes aux abords des grandes voies, des carrefours ou autres sites en dehors des marchés et des points de vente déclarés de volailles vivantes est interdite. À cet e‑et, les services compétents (la Direction des Services Vétérinaires et le District) procéderont à la saisie systématique de toutes volailles vendues en dehors des marchés et des points de vente déclarés de volailles vivantes.
Monsieur le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques attache du prix à la mise en oeuvre de cette prescription et compte sur la bonne compréhension de tous.
Côte d’Ivoire : accord final du FMI sur un programme de financement de 658 millions de dollars
Un programme de financement du Plan national de développement 2016-2020 avait fait l’objet d’un accord entre Abidjan et Washington en octobre. Il vient d’être validé par le FMI.
Débutées en février, les négociations pour la conclusion d’un programme de soutien économique du Fonds monétaire international (FMI) à la Côte d’Ivoire ont reçu une issue positive. Lundi, l’institution financière a fait savoir dans un communiqué que son conseil d’administration avait donné son aval à l’exécution de ce programme.
Ce dernier intervient au titre de deux facilités de crédit du FMI conçues en soutien des pays souffrant de difficultés prolongées de balance des paiements. Après cet accord, la Côte d’Ivoire percevra immédiatement un premier virement de 94,1 millions de dollars, le solde étant étalé sur toute la durée du programme.
Le programme « soutiendra les principaux objectifs du Plan national de développement (PND) de la Côte d’Ivoire pour 2016-2020« . L’État ivoirien a indiqué début décembre 2015 vouloir investir 29 311 milliards de F CFA (44,68 milliards d’euros) au cours des cinq prochaines années dans le cadre de ce plan, visant à favoriser le développement économique et à réduire la pauvreté, a indiqué le gouvernement le 9 décembre.
Ce programme succède à la facilité élargie de crédit accordée par l’institution de Bretton Woods en novembre 2011 pour un montant de 615,9 millions de dollars, qui avait été exécutée entre 2012 et 2015.
Cacao/ Augmentation du quota accordé aux exportateurs étrangers non basés en Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire envisage d’augmenter le volume de cacao que peuvent acheter les entreprises étrangères qui n’opèrent pas sur son sol. C’est ce que rapporte Reuters. Les quantités de cacao allouées à ces compagnies devraient désormais s’établir à 400 000 tonnes contre 220 000 tonnes fixées précédemment.
Cette décision du Conseil du café-cacao (CCC) est de nature, selon les experts, à favoriser un meilleur accès au cacao ivoirien à de nombreuses firmes, Mars et Hershey’s, entre autres, qui importent du cacao auprès des fournisseurs locaux.
Selon certaines sources bien informées qui ont requis l’anonymat, la mesure vise à lutter contre la spéculation pratiquée par les exportateurs locaux. Une autre analyse permet de voir, dans cette décision, une manœuvre visant à limiter le risque de défaillance de ces exportateurs.
En effet, les négociants ivoiriens ont été surpris par la hausse de 10% du prix au producteur décidé par l’exécutif ivoirien, en dépit des recommandations du CCC qui conseillait de maintenir les prix de la matière première à leur niveau de la campagne précédente.
Suite à la fin de non-recevoir que leur ont opposée les banquiers, peu désireux d’augmenter de 10 à 12% les financements initiaux qu’ils leur ont accordés, les exportateurs locaux sont désormais à la peine. Aussi, l’augmentation du quota accordé aux exportateurs étrangers non basés dans la nation éburnéenne, apparaît-elle comme une alternative.
La Côte d’Ivoire exporte 1,5 million de tonnes de cacao par an. Elle a accordé des licences d’exportation à 93 entreprises pour la saison 2016-2017.
La semaine dernière ( https://ivoirediaspo.net/le-gouvernement-ivoirien-reduit-le-taux-du-dus-sur-le-cacao-transforme/16130.html/), Le gouvernement ivoirien avait réduit le taux du DUS sur le cacao transformé. Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, « cet abattement sera assujetti à l’augmentation des volumes de fèves transformés par les opérateurs du secteur, à matérialiser par un engagement pris par chacun des industriels à travers une convention avec l’Etat ».
Ainsi, entre la volonté de transformer plus de fèves sur place et l’augmentation du quota à l’exportation pour les opérateurs qui ne résident pas en Côte d’Ivoire, le gouvernement est en train de créer un flou artistique autour de sa vision pour le cacao ivoirien.
Avec Africatime
Côte d’Ivoire: le prix du kilogramme de café fixé à 750 FCFA
Le gouvernement ivoirien a fixé le prix du kilogramme de café bien ‘’ séché, décortiqué et sans matières étrangères’’ à 750 FCFA contre 670 FCFA pour la campagne 2015-2016, soit une augmentation de 80 FCFA, a déclaré, mercredi, à Abidjan la ministre de la communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine, porte-parole adjointe du gouvernement.
Selon Affoussiata Bamba-Lamine, cette décision a été prise à l’issue d’un conseil des ministres présidé le même jour par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara. Ce prix garanti est applicable pour la campagne commerciale 2016-2017 ouverte « ce mercredi 07 décembre 2016 ».
Troisième producteur africain derrière l’Ethiopie et l’Ouganda, la Côte d’Ivoire a produit, en moyenne ces dx dernières années 108 000 tonnes de café par an. Le pays entend porter cette production annuelle à 200 000 tonnes d’ici 2022, a précisé Me Affoussiata Bamba-Lamine.
APA
Le Système fiscal de la Côte d’Ivoire peut mieux faire pour soutenir la croissance du pays
Le Système fiscal de la Côte d’Ivoire peut mieux faire pour soutenir la croissance du pays, selon le classement Paying Taxes de PwC et la Banque mondiale
L’étude « Paying Taxes 2017 », réalisée par le cabinet d’audit et de conseil PwC et la Banque mondiale mesure le taux d’imposition total moyen pour une société-type de taille moyenne, selon les règles fiscales en vigueur dans 190 pays en 2015.
Lancée jeudi 1er décembre à l’occasion d’un événement rassemblant de nombreux acteurs économiques ivoiriens à Abidjan, cette étude révèle que le système fiscal ivoirien devra être fortement simplifié et gagner en efficacité pour assurer la pérennité de la croissance du pays, qui s’élève à 8% du PIB en moyenne par an. Pour s’affirmer comme la nouvelle puissance économique d’Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire doit prouver sa capacité à augmenter les recettes fiscales tout en assurant aux entreprises des démarches plus efficientes.
Les indicateurs de déclaration fiscale des entreprises n’ont pas décollé depuis 11 ans
Depuis 2004, les trois indicateurs d’origine de l’étude « Paying Taxes » ont pratiquement stagné en Côte d’Ivoire. Cette contreperformance, surtout par rapport aux autres pays, est le signe d’un manque de réformes substantielles.
Dans le détail, les résultats pour la Côte d’Ivoire sont les suivants :
• Taux d’imposition total moyen : 51,3% des résultats commerciaux des entreprises ivoiriennes, soit un taux supérieur à la moyenne du continent africain, établie à 47,1% et largement au-dessus des taux d’imposition pratiqués au Sénégal (45,1%), au Nigéria (34,3%) et au Ghana (32,7%), économies parmi les plus dynamiques d’Afrique de l’Ouest.
En l’espace de 11 ans, le taux d’imposition total moyen de la Côte d’Ivoire n’a diminué que de deux points de pourcentage, passant de 53,4% à 51,3%. Si l’État ivoirien a sensiblement réduit l’impôt sur les bénéfices, qui est passé de 35% à 25% entre 2006 et 2008, cette baisse a été fortement atténuée par la hausse des cotisations sociales payées par les entreprises.
• Temps moyen passé à se conformer aux obligations fiscales : 270 heures pour remplir les déclarations, soit moins que la moyenne du continent africain (307 heures).
Cet indicateur, qui était resté à 272 heures depuis le début de l’étude, a légèrement baissé cette année. Pour répondre aux problèmes sous-jacents expliquant ce chiffre constamment supérieur à la moyenne mondiale, l’administration fiscale ivoirienne a mis en place le Formulaire Unique en décembre 2015. Cette première étape sur la voie de la simplification fiscale doit servir de prélude à l’introduction de la télédéclaration. Dans les faits, le Formulaire Unique n’a pas encore démontré tous les avantages escomptés. Son introduction est par ailleurs trop récente pour avoir pu impacter les résultats que nous publions dans cette dernière étude.
• Nombre de paiements : 63 opérations, soit le plus grand nombre de paiement si l’on considère l’ensemble des pays d’Afrique – la moyenne continentale est établie à 36,7 paiements. La Côte d’Ivoire se classe ainsi juste derrière le Sénégal et le Nigeria, mais très loin du Maroc et de l’Afrique du Sud, nations en tête du classement qui comptabilisent respectivement 6 et 7 opérations. Cette situation incombe aux taxes et prélèvements sur les salaires , dont le nombre de paiements atteint24, mais aussi et surtout aux nombreuses autres taxes (36), telles que la TVA, ou l’impôt foncier.
Ce critère est établi à partir du nombre de taxes, de la fréquence des déclarations et versements, ainsi que du mode de règlement. La déclaration unique vise à regrouper plusieurs prélèvements pour simplifier le recouvrement, mais la mise en œuvre de la déclaration et du règlement en ligne s’impose pour faciliter la tâche des entreprises et ainsi réduire la fréquence de leurs échanges avec le fisc.
Dominique Taty, Associé-Directeur chez PwC en Côte d’Ivoire explique : « Les années de crise sociopolitique (1999-2011) ont vu se tarir l’aide financière des pays donateurs ainsi que les investissements étrangers. Le prélèvement de l’impôt est alors devenu un défi majeur pour l’État, de sorte que le nombre de taxes et le niveau élevé des taux ont dû être maintenus. »
Les indicateurs « post-déclaration » ne lui sont pas plus avantageux
Les résultats sont mitigés concernant le nouvel indicateur « post-déclaration » :
• Impôt sur les sociétés (IS) : les 14 heures consacrées par les entreprises ivoiriennes à s’acquitter de leurs obligations est inférieur à la moyenne mondiale. Par ailleurs, le fait d’apporter une correction à une déclaration d’IS est peu susceptible d’entraîner un contrôle fiscal, ce qui profite à ce résultat.
• Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : le mauvais score de la Côte d’Ivoire résulte de l’absence de possibilité de remboursement pour la société-type (celui-ci étant réservé aux aux exportateurs et à des cas spécifiques prévus par la loi). Les réformes engagées ces dernières années pour le remboursement de la TVA pour les sociétés exportatrices et les sociétés internationales de commerce ont cependant été bien accueillies. En 2006, a été instituée une régie de remboursement des crédits de TVA pour ces sociétés et la gestion a gagné en efficacité.
Le Côte d’Ivoire se place donc au 177ème rang du classement général Paying Taxes, qui reprend l’ensemble des trois critères d’origine. En intégrant le critère « post-déclaration », elle ne gagne que 2 places pour arriver 175e/190 pays.
D’après Dominique Taty :
« D’une façon générale, les résultats de l’étude « Paying Taxes » pour la Côte d’Ivoire ne sont pas encore à la hauteur des ambitions nationales. L’amélioration du climat des affaires est une priorité absolue du Plan National de Développement (PND) pour les prochaines années.
Le 5 septembre 2014, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan instituait une commission de réforme fiscale rassemblant des acteurs engagés des secteurs public et privé, avec pour missions de passer en revue le système fiscal et de chercher à l’aligner avec les objectifs de développement du pays.
Le Premier ministre a également créé un groupe de travail chargé d’améliorer le classement de la Côte d’Ivoire dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale, la réforme fiscale étant un élément majeur de la performance. Il est évident que l’administration et le secteur privé ont le désir et l’ambition d’améliorer le système fiscal ivoirien. Aussi, nous recommandions à l’État de poursuivre sa réflexion sur les mécanismes de réduction des taux et d’examiner certaines taxes pouvant avoir un effet repoussoir sur les investisseurs. L’objectif à terme serait de rendre la Côte d’Ivoire plus attractive pour les capitaux étrangers, de stimuler l’investissement et d’améliorer les recettes fiscales en élargissant l’assiette. »
Méthodologie
1. L’étude Paying Taxes 2017 mesure toutes les taxes et contributions auxquelles une entreprise de taille moyenne est obligatoirement assujettie au cours d’une année donnée. Elle évalue également le poids des tâches administratives liées à la déclaration des revenus et au paiement des impôts, ainsi qu’aux formalités qui suivent l’étape de la déclaration. Les impôts et cotisations évalués comprennent l’imposition sur les bénéfices, les cotisations et les charges sociales supportées par l’employeur, la taxe foncière, l’impôt sur la transmission du patrimoine, l’imposition sur les dividendes, l’impôt sur les plus-values, la taxe sur les transactions financières et les taxes sur la collecte des déchets, les taxes sur les véhicules et de circulation routière et d’autres droits et taxes accessoires. Pour davantage d’informations sur l’étude Paying Taxes, voir www.pwc.com/payingtaxes.
2. Pour la première fois, Paying Taxes a étendu cette année son périmètre d’investigation aux procédures postérieures à l’étape de la déclaration fiscale. Le nouvel indicateur « post-déclaration » mesure ainsi deux processus susceptibles d’avoir lieu une fois la déclaration renvoyée, à savoir une demande de remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ou de la taxe sur les biens et services, et la correction d’une erreur dans une déclaration d’impôt sur les sociétés (IS), associée aux probabilités de déclenchement d’un contrôle fiscal le cas échéant. Pour davantage d’informations sur Paying Taxes, voir www.pwc.com/payingtaxes.
A propos de PwC France et pays francophones d’Afrique
PwC développe en France et dans les pays francophones d’Afrique des missions de conseil, d’audit et d’expertise comptable, privilégiant des approches sectorielles.
Plus de 223 000 personnes dans 157 pays à travers le réseau international de PwC partagent solutions, expertises et perspectives innovantes au bénéfice de la qualité de service pour clients et partenaires. Les entités françaises et des pays francophones d’Afrique membres de PwC rassemblent 5 800 personnes couvrant 23 pays. Rendez-vous sur www.pwc.fr
En se mobilisant au quotidien pour conseiller et accompagner ses clients dans leur réussite, PwC contribue à la dynamique de l’économie. A travers ses études et ses analyses d’experts, PwC s’engage également à anticiper les économies du futur et à développer les nouveaux usages technologiques. Enfin, en apportant des solutions pour maîtriser les risques, PwC crée de la confiance entre les acteurs et sécurise le cœur de l’économie.
PwC a remporté le prix « Audit Innovation of the Year » 2016, qui reconnaît son leadership parmi la profession pour fournir des services de haute qualité et recruter des collaborateurs talentueux et ouverts d’esprit.
« PwC » fait référence au réseau PwC et/ou à une ou plusieurs de ses entités membres, dont chacune constitue une entité juridique distincte. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.pwc.com/structure
- « Page précédente
- 1
- …
- 4
- 5
- 6
- 7
- 8
- …
- 35
- Page suivante »